Transcription : À quoi carbure la volatilité du pétrole?

Durée : 02:55

Brian See
Gestionnaire de portefeuille
Actions mondiales, Gestion d’actifs CIBC
 

Le pétrole est toujours un produit de base extrêmement volatil, sur le plan tant de l’offre que de la demande. Or les perspectives de l’offre sont quelque peu encourageantes. L’OPEP+ continuera de réduire sa production jusqu’en 2020. Ainsi, 45 % de l’offre mondiale demeurera stable jusqu’à l’année prochaine. De plus, la croissance de la production de pétrole de schiste aux États-Unis reste modérée, et la Norvège et le Brésil connaissent une croissance de leur production. Par conséquent, tout porte à croire que la production croîtra d’à peu près un million et demi de barils par jour jusqu’en 2020.

[Texte: L’OPEP prévoit continuer de réduire sa production en 2020]

Ainsi, 45 % de l’offre mondiale demeurera stable jusqu’à l’année prochaine. De plus, la croissance de la production de pétrole de schiste aux États-Unis reste modérée…

[Une tour de forage entourée de roches]

…et la Norvège et le Brésil connaissent une croissance de leur production. Par conséquent, tout porte à croire que la production croîtra d’à peu près un million et demi de barils par jour jusqu’en 2020.

[Texte : La production devrait croître de 1,5 million de barils par jour jusqu’en 2020]

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Titre : La demande de pétrole]

L’incertitude à l’égard du pétrole découle de la demande, dont la volatilité est imputable à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, laquelle continue de nuire à la croissance du PIB dans son ensemble, donc à la demande de pétrole.

[Texte : La demande de pétrole est incertaine à cause de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine]

C’est très important, car cette demande émane en majeure partie de la Chine, de l’Inde et de pays émergents en Asie.

[Un grand édifice gouvernemental en Chine puis une rue occupée en Inde en accéléré, puis une vue à partir d’un hélicoptère d’une ville au Vietnam]

[Texte : La demande de pétrole devrait atteindre 1 million de barils par jour en 2020]

De cette façon, comme la guerre commerciale continue d’avoir une incidence sur la demande, nous nous attendons à ce que celle-ci s’établisse à un million de barils par jour au début de 2020.

[La barrière à l’entrée de la Cité interdite à Beijing, puis la Maison-Blanche le soir] 

Bref, en supposant une offre d’un million et demi de barils et une demande d’un million de barils, on obtient un surplus d’un demi-million de barils par jour l’année prochaine. 

[Texte : Cela signifie un surplus de 0,5 million de barils par jour en 2020]

Penchons-nous maintenant sur ce que l’OPEP fera pour équilibrer le marché davantage. Elle pourrait cesser ses exportations au reste du monde ou réduire davantage sa production afin de soutenir davantage les prix du pétrole.

[L’extérieur des bureaux de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (« OPEP ») à Vienne, puis des pétroliers en mer, puis un homme portant un casque de protection regardant une tour de forage au coucher du soleil] 

Les autres facteurs que nous surveillons sont, bien sûr, la situation au Venezuela et en Iran sur le plan de l’offre…

[Un pont avec une longue file de personnes quittant le Venezuela, puis une image d’un pétrolier iranien en mer, puis un puits de pétrole aux États-Unis en accéléré ]

… de même que les intentions des sociétés américaines de pétrole de schiste, qui entreront dans une période d’établissement des budgets plus tard cette année.

[La pelouse de la Maison-Blanche]

Ainsi, nous voulons voir dans quelle mesure le pétrole américain contribuera à la croissance. À ce stade-ci, nous croyons que la croissance ralentit quelque peu seulement parce que les investisseurs ont demandé davantage de remboursement de capital, c’est-à-dire au moyen de dividendes, de rachats d’actions ou de réduction de la dette. En conclusion, nous croyons toujours que le prix du pétrole se maintiendra dans une fourchette de 50 $ à 60 $ le baril, mais que la volatilité des dernières années se poursuivra.

[Texte : Le prix du pétrole devrait se situer dans une fourchette de 50 à 60 $ US le baril. La volatilité devrait se poursuivre en 2020]

[Titre : Occasions de placement ]

Nous gérons et percevons les occasions au sein du secteur de l’énergie de deux façons. D’un côté, les actions du secteur de l’énergie ont fait l’objet de ventes massives.

[Une installation de forage pétrolier qui brille au soleil]

En effet, elles sont à leur niveau le plus bas depuis 2015, année où les prix du pétrole avaient chuté. Il s’agit donc d’une occasion de nous procurer des titres de sociétés de très grande qualité, qui génèrent des flux de trésorerie disponibles d’au moins 10 %, à des valorisations intéressantes.

[Texte : De façon générale, les actions pétrolières présentent leurs valorisations les plus faibles depuis environ 2015]

De l’autre côté, nous avons combiné ces actions à d’autres titres énergétiques plus défensifs au sein des portefeuilles, notamment des actions de sociétés d’oléoducs et de services publics.

[Un long segment d’oléoducs dans un paysage aride]

À notre avis, ces titres devraient bien contrebalancer la volatilité imminente sur le plan de la demande.

[Texte : Les actions énergétiques défensives comme celles de sociétés d’oléoducs ou de services publics pourraient contrebalancer la volatilité imminente]

De plus, ils nous aident à suivre l’ensemble du cycle des produits de base alors que nous continuons d’investir dans une période assez volatile.

[Mention juridique : Les opinions exprimées dans la présente vidéo sont celles de Brian See et non celles de Gestion d’actifs CIBC inc. Cette vidéo vise à donner des renseignements généraux et ne vise aucunement à donner des conseils financiers, de placement, fiscaux, juridiques ou comptables. Elle ne constitue ni une offre, ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres mentionnés. La situation personnelle et la conjoncture doivent être prises en compte dans une saine planification des placements. Toute personne voulant utiliser les renseignements contenus dans le présent document doit d’abord consulter son conseiller. Sauf indication contraire, toutes les opinions et estimations figurant dans le présent document datent du moment de sa publication et peuvent changer. 

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