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Transcription : La guerre en Ukraine : L’impact économique sur le Canada
[Musique douce]
[Avery Shenfeld, Économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC]
Nous sommes certainement tous préoccupés par la tragédie du peuple ukrainien et ce qu’elle signifie pour son avenir.
[Le drapeau de l’Ukraine flotte sur Kiev.]
Mais en même temps, en tant qu’investisseurs, nous devons réfléchir à ce que cela signifie pour nos placements et pour l’économie canadienne.
[Vidéo accélérée de l’édifice du Parlement canadien.]
La hausse des prix des marchandises devrait persister même après la fin de la guerre, car nous croyons que la Russie et le monde démocratique entreront dans un rapport de guerre froide.
[Vue aérienne du Kremlin. Vue aérienne du Parlement canadien. Vidéo accélérée de la Maison-Blanche. Vue aérienne du Kremlin.]
Il est peu probable qu’il y ait une réconciliation tant que Poutine sera au pouvoir.
[Vue à angle bas du drapeau canadien qui flotte sur le centre-ville de Toronto.]
La question est donc de savoir dans quelle mesure les sociétés canadiennes peuvent combler le manque de biens que la Russie et certains de ses alliés vendent au reste du monde.
[Une raffinerie de pétrole en Russie.]
[Possibilités économiques pour le Canada]
Le Canada et la Russie ne font pas beaucoup d’échanges commerciaux entre eux, mais les exportations du Canada chevauchent considérablement celles de la Russie.
[Un édifice gouvernemental en Russie.]
Quant au secteur des céréales, le monde a désespérément besoin d’une offre accrue. Toutefois, la capacité du Canada à accroître sa production dépendra en partie de la météo. Dans l’Ouest, la sécheresse semble vouloir persister. Il y a certaines marchandises dont nous avons effectivement l’occasion d’accroître la production à court terme.
[Gros plan de l’uranium vert. Vues aériennes de mines de potasse.]
On pense entre autres à l’uranium, par exemple, ainsi qu’à la potasse. La Russie et ses alliés sont d’importantes sources de ces deux produits, et je crois que le Canada aurait l’occasion d’en vendre à des pays du monde entier qui pourraient être mal à l’aise, dans un avenir prévisible, de compter sur la Russie comme source d’approvisionnement.
[Vues aériennes de mines en Ontario.]
L’Ontario cherche à accroître les possibilités d’exploitation minière dans la province et le Canada a des possibilités à plus long terme dans le secteur des minéraux, encore une fois pour remplacer certains minéraux essentiels que fournissait la Russie, mais que le monde est mal à l’aise d’obtenir de ce pays.
[Pétrole et gaz naturel]
Bien entendu, les manchettes portent toutes sur le pétrole et le gaz naturel.
[Une rangée de grues derricks qui travaillent. Un gazoduc. Un train avance à toute vitesse vers la caméra.]
Dans le cas du gaz naturel, nous n’avons malheureusement pas la capacité d’exporter du GNL dans le reste du monde. Le grand projet de la côte ouest est toujours en construction et, à très long terme, cela pourrait inciter une expansion du projet. C’est une possibilité dont nous ne verrons pas les avantages économiques avant quelques années encore.
[Vue à angle bas d’une raffinerie de pétrole.]
Même dans le cas du pétrole, encore une fois, il s’agit d’une perspective à long terme. Toutefois, le Canada doit trouver le juste équilibre entre les préoccupations environnementales et jouer le rôle de fournisseur d’énergie provenant d’un pays politiquement plus sûr que ceux qui vendent actuellement du pétrole au reste du monde; c’est donc une situation à envisager.
[La Maison-Blanche le soir.]
Sur le plan politique aux États-Unis, il est certainement encore question d’assouplir certaines restrictions imposées au secteur pétrolier américain afin d’extraire davantage de pétrole du sol américain pour remplacer une partie de ce que la Russie vend au reste du monde..
[Conclusions]
Donc, il y a certainement des occasions, certaines même à court terme, comme peut-être la potasse, ainsi que des occasions à long terme comme le gaz naturel liquéfié. Mais nous avons toujours à l’esprit la tragédie qui se déroule.
Les répercussions négatives de cette situation sur l’humeur des entreprises à l’échelle mondiale, et certainement sur les partenaires commerciaux du Canada en Europe, ne doivent pas être négligées, même s’il y a peut-être des éléments positifs derrière ces nuages très sombres que nous observons actuellement.
[Musique douce]
[La présente vidéo offre des renseignements généraux et ne vise aucunement à donner des conseils financiers, de placement, fiscaux, juridiques ou comptables. Elle ne constitue ni une offre ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres mentionnés. La situation personnelle et la conjoncture doivent être prises en compte dans une saine planification des placements. Toute personne voulant utiliser les renseignements contenus dans le présent document doit d’abord consulter son conseiller. Sauf indication contraire, toutes les opinions et estimations figurant dans la présente vidéo datent du moment de sa publication et peuvent changer.
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