Transcription : Négociation d’options : les erreurs à éviter
Martin Noël
Le 27 juin 2018

[Négociation d'options : les erreurs à éviter]

Cet événement commencera bientôt.  Bonjour à tous. Merci d'avoir pris le temps de nous joindre aujourd'hui.  Au nom de Pro-Investisseurs CIBC,  je veux souhaiter la bienvenue à tous les participants  à notre atelier virtuel.  Mon nom est Anita et je serai votre hôtesse pour cet événement.  Avant de commencer, il y a quelques points important à noter.

[FONCTIONS]

Fonction plein écran/Fenêtre Q&R  Si vous souhaitez afficher la présentation en plein écran,  vous pourrez le faire en cliquant sur les flèches d'extension  situées dans le coin supérieur droit de votre écran.  Veuillez prendre note que si vous avez des questions  durant la présentation, vous aurez l'occasion de soumettre  ces dernières après la présentation.

[MENTION JURIDIQUE]

De plus, Services Investisseurs CIBC inc. ne fournit pas de conseils  ou de recommandations en matière de placement ou d'impôts.  L'atelier virtuel et tous les commentaires reliés à la présentation  d'aujourd'hui sont à des fins d'éducation seulement.  L'inclusion de certains titres est à titre d'exemple seulement.

Aucun renseignement fourni dans la présentation ne peut être  considéré comme une recommandation de  Pro-Investisseurs CIBC d'acheter, de vendre ou de conserver des actions,  des options ou des titres.  Veuillez noter, s'il vous plaît, que nous enregistrons la session  d'aujourd'hui et tous les participants inscrits recevront un courriel  avec un lien afin d'accéder à la rediffusion de la présentation.

[PRÉSENTATEUR]

Notre sujet d'aujourd'hui est : négociation d'options,  les erreurs à éviter.  Lorsque les investisseurs négocient des options,  il est normal qu'ils fassent des erreurs.  Mais apprendre de ses erreurs est la clé pour avoir une stratégie  de négociation d'options réussie.  Nous sommes très heureux que Martin Noël nous joint  en tant que conférencier.  Dans cet atelier virtuel, il explorera les erreurs courantes.  Vous apprendrez à reconnaître ces pièges  et à les éviter.

Martin Noël est président à temps plein de la Corporation Financière  Monétis, une société active dans la négociation professionnelle  et en communication financière. Également, Martin agit comme  collaborateur régulier en matière d'options pour la Bourse de Montréal.  Avec un grand plaisir, j'invite tout le monde à se joindre à moi  pour souhaiter la bienvenue à Martin Noël.

La négociation des options : les erreurs à éviter  Martin Noël, MBA Instructeur Bourse de Montréal  Président, Corporation financière Monétis Gestionnaire du site lesoptions.com.

Bonjour à tous. Mon nom est Martin Noël  et au nom de la Bourse de Montréal, il me fait plaisir  d'être avec vous aujourd'hui pour ce webinaire intitulé  La négociation des options : les erreurs à éviter.  Avant de commencer, notre petit avis de non-responsabilité.  Le présent webinaire est à titre de formation et d'information.  Rien ne saura être interprété comme étant des recommandations  pour acheter ou vendre toute valeur mobilière.  Il vous est fortement recommandé de consulter vos conseillers fiscaux  et financiers avant toute transaction sur les valeurs mobilières.

[CONTENU]

Au programme aujourd'hui, nous verrons les erreurs à éviter  tels que l'utilisation d'une stratégie passe-partout,  l'achat d'options à des prix d'aubaine,  de ne pas tenir compte de la volatilité implicite,  ainsi que des résultats financiers et des paiements de dividendes.  Commençons tout d'abord  avec l'utilisation d'une stratégie passe-partout.

[LE CHOIX DE LA STRATÉGIE]

Les options, ce sont des outils qui peuvent être utilisés pour faire face  à toutes les conditions du marché.  Donc, on sait que le marché en général peut prendre trois directions :  à la hausse, à la baisse, mais peut également faire du surplace.  Donc, on peut avoir une stabilité relative dans les prix du titre  sur une certaine période et les options nous permettent de  tirer avantage de chacune de ces conditions.  On peut anticiper une hausse; à ce moment-là  l'achat d'option d'achat est généralement la stratégie  qu'on va choisir pour tirer avantage d'une hausse dans le prix du titre.  Lorsqu'on anticipe une baisse dans le prix des actions,  on peut choisir d'acheter une option de vente  ou tout simplement établir une stratégie baissière  qui va tirer avantage de cette baisse anticipée.  Mais également, si on anticipe que le marché ne bougera presque pas,  donc qui sera relativement stable sur une période donnée,  il est possible de mettre en place des stratégies  où on va tirer avantage justement de cette stabilité-là,  on va pouvoir dégager un profit si le marché demeure stable  à l'intérieur d'un certain intervalle.

Également, on peut être incertain quant à la direction futur des prix  et on estime que le marché va fluctuer de manière importante,  soit à la hausse, soit à la baisse,  mais on ne sait pas dans quelle direction.  À ce moment-là, il est possible d'établir une stratégie  qui va nous permettre d'être positionné dans un cas  comme dans l'autre.  Les options nous offrent cette possibilité-là.  Il n'y a donc pas de stratégie passe-partout avec laquelle  on pourrait réussir sur tous les plans.  Il faut donc bien comprendre et définir ce qu'on veut réaliser  et ensuite choisir la stratégie appropriée.

Donc, une bonne compréhension de la dynamique  du marché des options est, par conséquent, essentielle  à la mise en place des stratégies qui vont nous permettre  de réaliser nos objectifs.  Donc, il faut aligner la stratégie en fonctions des objectifs  qu'on veut atteindre et il n'existe pas, malheureusement,  de stratégies qui vont nous permettre de réussir dans tous les coups.  Donc, il faut bien choisir la stratégie appropriée  en fonction de notre objectif.

Et de ce côté, les stratégies passe-partout  qu'on pourrait être tentés, par exemple, de mettre en place  en se disant que chaque fois que j'ai un objectif à réaliser,  je vais utiliser cette stratégie.  Donc, on établit nos objectifs. On comprend bien  la dynamique des options, et ensuite on met en place  la stratégie appropriée.

[CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES]

Chaque stratégie comporte ses propres caractéristiques essentielles.  Donc, il est important de comprendre, de distinguer  les stratégies qu'on veut choisir pour réaliser notre objectif.  Par exemple, ce n'est pas toutes les stratégies qui ont le même  ratio risque-rendement. Il y en a qui sont un peu plus risquées  que d'autres ou qui offrent moins de potentiel de profit  que d'autres, mais moins de risques également.

Donc, la stratégie, le rendement doit être aligné  avec le risque qu'on va prendre.  Plus on prend de risques dans une stratégie,  plus on va vouloir aller réaliser un rendement qui soit important  par rapport au risque. Donc, plus notre rendement est garanti  également, à ce moment-là, moins notre potentiel de profit  sera important. Donc, le rendement devra être aligné  avec le niveau de risque qu'on va prendre.  Il faut également tenir compte de l'érosion de la valeur temps.  On va se rappeler que la prime d'une option est composée  de deux variables : la valeur intrinsèque  qui est la différence entre le prix de levée et le prix du marché,  et donc, c'est si on exerçait l'option aujourd'hui,  quelle serait la valeur de mon option?  Ça c'est la valeur intrinsèque.  Et l’excédent du prix de l'option, par rapport à sa valeur intrinsèque  c'est ce qu'on appelle la valeur temps.  Cette valeur temps-là, elle va s'éroder à tous les jours.  On va perdre cette valeur temps-là,  à un rythme donné et il faut tenir compte de l'impact  de cette érosion-là sur notre profitabilité.  Donc, chaque fois qu'il y a une perte de valeur temps,  et puis ça doit être composé par une augmentation équivalente  dans le sous-jacent dans le prix du titre.

Il faut également tenir compte que la valeur temps,  donc, on va souvent associer la valeur temps  au temps à courir, mais elle est aussi associée  au risque lié au niveau des fluctuations dans le titre sous-jacent.  Donc, plus un titre à la capacité de fluctuer,  plus cette valeur temps-là augmente.  Et la capacité de fluctuer d'un titre, ce qu'on appelle la volatilité,  c'est déterminer en fait, ce sont les anticipations  du marché qu'on retrouve à l'intérieur du prix de l'option,  c'est ce qu'on appelle la volatilité implicite.  Et les anticipations des investisseurs changent.  Donc, lorsque les investisseurs estiment que le titre  va fluctuer de manière plus importante au cours  des prochaines semaines, et bien, ce qu'on va voir  dans le prix des options c'est une fluctuation à la hausse.

Et ce qui va augmenter dans le prix de l'option,  c'est la valeur temps de l'option. Donc, cette partie-là va être impactée  par les anticipations du marché quant aux fluctuations futures.  Donc, il faut tenir compte de ça également.  On est à risque de voir la valeur temps fluctuer.  Il y a la valeur temps qui est liée au temps à courir  et ça, à chaque jour il y a une portion de la valeur temps  qui diminue, qui disparaît.  Mais, il y a également une fluctuation de la valeur temps  qui est liée à la volatilité anticipée par les participants du marché.  Donc, ça aussi il faut en tenir compte  puisque la valeur aurait augmenté avant l'échéance, bien sûr.  Et plus on va être près de l'échéance, moins cet impact  va être important puisque plus on s'approche de l'échéance,  moins il y a de valeur temps et éventuellement,  lorsqu'on arrive à l'échéance, il n'y a plus de valeur temps.

Et donc, c'est seulement si on veut liquider notre position  avant l'échéance, à ce moment-là, c'est important  de bien comprendre dans quelle condition de marché  au niveau de la volatilité implicite, par exemple,  on se trouve lorsqu'on met en place la stratégie.  Il faut également tenir compte de l'impact des commissions  dans l'implantation de nos stratégies  et également du niveau de complexité.  Plus une stratégie est complexe, plus il peut être difficile  de la mettre en place, de l'exécuter et il faut tenir compte  de tout ça, de bien comprendre de quelle manière  on peut de manière sécuritaire implanter une stratégie donnée.

[LA RÉALITÉ]

Donc, il faut tenir compte que le rendement  de chaque stratégie va varier en fonction des conditions du marché.  Donc, on va choisir. Ça va être important de bien choisir,  de bien déterminer nos objectifs et d'analyser les conditions  du marché pour être en mesure, ensuite, d'analyser  et de bien choisir la ou les stratégies qui seraient les plus appropriées  en fonction des objectifs qu'on aurait déterminé au préalable.  Ensuite, une fois qu'on a bien déterminé tout ça,  c'est ce qu'on appelle avoir un plan.  Donc, si on n'a pas de plan, on risque d'arriver ailleurs.

Donc, il est important, pour éviter de paniquer  ou de prendre des décisions impulsives,  d'avoir un plan à partir duquel on va être en mesure justement d'analyser  et de choisir nos stratégies appropriées et de gérer la position.  On ne veut pas prendre des décisions à l'improviste,  sur le pouce. Par exemple, en fonction d'une humeur  particulière qu'on pourrait avoir. On va mettre en place les conditions  qui vont nous permettre de gérer la profitabilité de la stratégie,  mais aussi de limiter les pertes, bien important.  Donc, on veut mettre en place un plan de gestion de la position  qui va comprendre l'exécution de la stratégie.  On va pouvoir transiger, négocier, mettre en place cette stratégie.

Et ensuite, une fois que la stratégie est en place,  ça sera de l'évaluer et d’apposer les ajustements nécessaires  en cours de route. Donc, est-ce qu'on va réduire la position  lorsqu'elle est profitable? Est-ce qu'on va prendre, par exemple,  notre perte par pallié? Ou on la prend d'un bloc?  Est-ce qu'on décide lorsqu'on atteint un certain seuil  de liquider entièrement la position?  Ou de tout simplement commencer à réduire le risque  à la baisse. Donc, tout ça doit être déterminé au préalable.

On ne veut pas improviser sur le coup de l'émotion  quant à ce qu'on va faire.  Et on veut une stabilité, de foi en foi. Comment on va  répéter la mise en place d'une stratégie similaire  quand on ne veut pas différencier, se distinguer, de quelle façon  on met en place une stratégie une fois et on la fait,  et on la met en place d'une manière différente la deuxième fois  et on ne la gère pas de la même façon. À ce moment-là les résultats  qu'on va dégager, on ne saura pas si c'est parce que  la stratégie fonctionne ou si c'est parce qu'on a été chanceux.  Donc, c'est bien d'être chanceux dans le marché, mais on veut éviter  que chacune des décisions qu'on va prendre soit liée  seulement à la chance.

[L'ACHAT D'OPTIONS À PRIX D'AUBAINE]

Donc, on va mettre en place notre stratégie.  Et là, ce qu'on va justement vouloir négocier, on fait souvent l'erreur  d'aller choisir, par exemple, une option qui nous coûte  très peu chère, c'est-à-dire une option qu'on qualifie  d'aubaine, qui se négocie à un prix d'aubaine.  C'est bien sûr l'effet de levier qui peut nous attirer.  En fait, lorsque j'ai commencé à faire des options,  c'est l'effet de levier qui m'a attiré. Le fait de pouvoir acheter  des options à un prix relativement faible par rapport  à la valeur du titre et de pouvoir participer au rendement  du titre sous-jacent. Je trouvais que c'était une très bonne idée.  Donc, je voyais le potentiel de rendement, mais également  faut voir l'envers de la médaille et de choisir une option  tout simplement parce qu'elle est peu chère, que son prix est faible,  ce n'est pas une raison suffisante pour pouvoir l'acheter  parce que, à ce moment-là, on va mettre l'accent seulement  sur, par exemple, un billet de loterie. C'est-à-dire que je vais acheter  une option avec un prix faible, mais le prix de cette option-là  est faible pour une raison bien particulière.  Il y a une raison pour laquelle ce prix-là est faible.  C'est parce que, la probabilité également que cette option  soit en jeu à l'échéance, c'est-à-dire que si j'ai une option d'achat,  je prends un prix d'exercice.

Supposons que le prix actuel  du titre est de 20 $. Je prends un prix d'exercice de 25 $  et ça vient à échéance dans un mois. Les chances  que le titre augmente de 25 %, pour gagner 5 $, et atteindre  le prix de levée de 25 $, sont très faibles.  Pas nulles, mais très faibles. Mais si j'ai raison, bien sûr, et que le titre  s'en va à 26, à 27 et à 28, l'option que j'aurai payée à faible prix  va me procurer un rendement incroyable.  Pour pouvoir tirer avantage de l'effet de levier  que ces options-là procurent, mais est-ce que mon objectif était  réaliste? Probablement pas.

Et donc, le fait que l'option soit à prix très faible,  il y a une raison. C'est parce que les probabilités  que cette option soit supérieure, en fait, que le prix du titre  soit supérieur au prix d'exercice de cette option,  il est également très faible.  Donc, c'est très peu probable que ça se produise.  On ne dit pas que c'est nul, mais c'est très peu probable.  Donc, les probabilités que nous perdions 100 % de la valeur  de l'option sont également très élevées.  Donc, il faut tenir compte de ça.

Donc, on va choisir à ce moment-là  du prix de levée en fonction de notre objectif et là,  habituellement le prix de levée devrait se situer entre  le cours actuel dans le prix du titre et notre objectif.  Donc, à la hausse ou à la baisse.  Si on choisit des prix d'exercice qui sont au-delà de notre objectif,  on risque de perdre 100 % de la valeur de notre investissement.  Ici le choix du prix de levée est extrêmement important.

C'est une erreur à ne pas faire, c'est-à-dire qu'on ne doit pas  tout simplement se mettre l'accent sur la prime de l'option  et ne s'attarder qu'à cette aspect-là en se disant :  « Si je réussis, quel gros coup je vais faire! »  Donc, le coup de circuit. Donc, on a visé le coup de circuit comme ça.  Ça peut fonctionner à l'occasion, mais faut regarder le niveau  de risque qu'on prend lorsqu'on met la stratégie.  Donc, le choix du prix de levée est important. Bien le choisir.

[COMPARAISON DE PRIX DE LEVÉE]

À cet égard, on va comparer ici des prix de levée  sur des options d'achat qui viennent à échéance  dans deux mois et on a ici un prix de levée de 50 $,  54 $ et 58 $. Donc, le prix du titre se négocie à 53,66 $  et on a une option avec un prix de levée de 50 $.  La prime est de 4,40 $ pour cette option et, c'est donc dire que le seuil  de rentabilité de cette option est de 54,40 $, c'est-à-dire  qu'on va ajouter la prime au prix de levée.  Pour que notre position soit rentable, il faudra alors que le titre  passe de 53,66 $ à 54,40 $. Alors, à partir de 54,40 $  nous avons atteint le seuil de rentabilité, sans gain ni perte.  Ensuite, tout gain au-delà du seuil de rentabilité  nous donnera notre profit. Donc, on voit que le prix de levée  ici à 50 $, notre seuil de rentabilité est à 54,40 $.

Et avec un prix de levée de 54 $ et bien-là, on met la barre  un peu plus haut. Il faut tout d'abord que le titre augmente  jusqu'à 54 $. Et ensuite, quand on surpasse la prime qu'on aura payée  c'est-à-dire 1,65 $ pour cette option, avant qu'on commence  à faire un profit. Et donc, on ajoute 1,65 $ à notre prix d'exercice,  ce qui nous fait un seuil d'équilibre de 55,65 $.  Donc, on voit maintenant que le titre doit augmenter de 1,99 $  avant qu'on puisse commencer à faire un profit.  Si on choisit un prix de levée de 58 $, notre défi est encore  plus important. L'obstacle à franchir est encore plus élevé.  Le titre doit passer de 53,66 $ à 58 $, tout simplement  pour atteindre le prix de levée.

Et ensuite augmenter  d'un prix supérieur à la prime qu'on aura payée,  c'est-à-dire 58,30 $ représente notre seuil de rentabilité  et là, à partir de ce prix encore, nous allons pouvoir faire un profit.  Donc, le niveau de difficulté va augmenter  plus on va choisir une option à faible prix.  Et si on veut avoir une idée de la probabilité que cette option-là soit  supérieure à son prix d'exercice, et bien on va prendre le delta.  Ce n'est pas exactement la probabilité que l'option soit en jeu,  soit supérieure au prix d'exercice, mais ça s'approche de très près  à la vraie probabilité. Donc, c'est une bonne approximation  de la probabilité que cette option soit à un prix supérieur  au prix de levée.

Donc, quand on parle d'un delta,  qui signifie de quelle mesure le prix de l'option va fluctuer  pour une fluctuation dans le prix du titre.  Eh bien le delta ici ce que ça nous dit, avec un delta de 0,8  ce que ça nous dit c'est que si le titre augmente de 1 $,  on s'attend que la prime de notre option augmente de 0,80 $.  Donc, un delta de 0,45 nous dit qu'une hausse de 1 $ dans le prix  du titre va nous permettre de faire un gain de 0,45 $  dans le prix de l'option et une hausse de 1 $  avec un delta de 0,13 va faire augmenter le prix de l'option  de seulement 0,13 $, vous voyez.

Mais c'est également  aussi la probabilité que cette option soit en jeu, c'est-à-dire  qu'elle soit supérieure au prix d'exercice. Donc, ici on a 80 %  de chance que l'option soit supérieure au prix d'exercice de  50 $, mais ça ne veut pas dire qu'on a 80 % de chance  que l'option soit profitable. Ce que ça veut dire que c'est  qu'on a 80 % de chance que l'option ait un prix d'une valeur intrinsèque  de 0,01 $, c'est-à-dire que ça inclut une perte de 4,39 $  dans le fond ce 80 % là. Ça nous dit qu'on a 80 % de chance d'être  supérieur à 50. On est déjà supérieur à 50, le titre est à 53,66,  mais ça inclut tous les scénarios où le titre serait à 50,01 $ et plus.  Et donc, c'est 80 % de chance.

Donc, on voit qu'on paye une prime qui est plus élevée  parce qu'on a plus de chance que cette option-là ait une certaine valeur  à l'échéance. Maintenant, quand on regarde l'option avec  un prix d'exercice de 54, le titre est à 53,66 $, donc on est très près du  prix du titre et donc, la probabilité que le titre soit supérieur  à 54, on le voit ici, le delta est de 0,45, donc 45 % de chance  dans le fond, que cette option, que le titre augmente en haut de 54,  qu'il soit supérieur à 54 à l'échéance.  Et pour l'option, avec un prix d'exercice de 58,  donc à 0,30 $, on a seulement 13 % de chance de voir  le prix du titre augmenter à 58. Ça veut dire qu'on a 87 % de chance  que le titre soit inférieur à 58. Quand on achète cette option  à 0,30 $, elle n'est pas chère. C'est un prix faible,  mais aussi ça va avec la probabilité que cette option-là soit supérieure  à 58. Et donc, il faut tenir compte de ça.

[LES SEUILS DE RENTABILITÉ]

Maintenant regardons le graphique suivant.  On a le prix du titre qui se négocie à 53,66 $.  Eh bien, lorsque je choisis le prix d'exercice,  le prix de levée, le prix d'exercice c'est le terme équivalent,  de 50 $, le seuil de rentabilité est à 54,15 $.  On voit que le prix du titre doit augmenter de ce niveau  pour qu'on puisse commencer à faire un profit.  Ensuite, le prix d'exercice ou le prix de levée de 54 $  nous amène à un seuil d'équilibre à 55,65 $.  Donc, on augmente notre niveau de difficulté  pour réaliser un profit, pour que la stratégie soit rentable.  Et finalement, le prix d'exercice de 58 nous amène à un seuil  de rentabilité de 58 $. On voit très bien que, jusqu'à l'échéance,  le prix du type doit augmenter de manière assez importante  pour qu'on puisse commencer seulement à réaliser un profit.  Donc, il faut tenir compte du choix du prix de levée ou d'exercice  pour dans notre scénario et qu'il soit en lien avec l'objectif  qu'on s'est fixé en termes de prix sur le type.  Donc, on pourrait faire le même scénario avec des options de vente.

Et notre objectif serait tout simplement maintenant à la baisse.  On choisirait les prix de levée ou les prix d'exercice en lien avec  notre objectif. Donc, il est important de bien comprendre cet aspect-là  pour éviter les erreurs liées à l'effet de levier pur et simple.  Donc, les options sont peu chères parce qu'elles ont une faible  probabilité... C'est en lien avec la probabilité...  Que cette option-là soit en jeu à l'échéance.

[CONSIDÉRATIONS IMPORTANTES]

Lorsqu'on parle de probabilité, que l'option soit en jeu,  à l'inverse, il y a une probabilité que l'option soit hors jeu  Donc, une option qui est hors jeu, c'est-à-dire une option  qu'on n'exercerait pas si on était à l'échéance,  ne contient que de la valeur temps,  c'est-à-dire qu'il n'y a aucune valeur intrinsèque.  La valeur intrinsèque, c'est la partie de l'option,  de valeur de l'option, que si on était à l'échéance,  on exercerait cette option-là ou on irait chercher  la différence entre le prix d'exercice et le prix du type  pour avoir une valeur positive.

Et donc, les options hors jeu n'ont pas de valeur intrinsèque,  elles ne sont constituées que de valeur temps.  Donc, les options hors jeu vont générer des rendements importants,  mais pour des mouvements soudains et importants.  Mais on a vu que la probabilité d'arriver à l'échéance sans valeur  est très faible. Et donc, on a plus de chance, de probabilité  que l'option soit sans valeur à l'échéance qu'elle est de la valeur.  Donc, on paie toujours pour les probabilités qu'on a  de voir notre stratégie se réaliser. Les options en jeu, à l'inverse,  sont plus chères du fait qu'elles contiennent de la valeur intrinsèque.

Donc, on a une valeur temps, mais on a aussi la valeur intrinsèque,  et cette valeur intrinsèque, elle est plus ou moins importante  par rapport, en fait, à la différence entre le prix du titre  et le prix d'exercice.

Finalement, les options à parité sont plus chères  que les options hors jeu, mais elles peuvent rapidement  devenir en jeu. Donc, si on revient à notre diapositive précédente,  on va constater que l'option ayant un prix de levée de 58  est une option qui est hors jeu. Faible prime, seulement la valeur temps,  aucune valeur intrinsèque. La valeur intrinsèque d'une option d'achat  est calculée en fonction du prix du marché moins le prix de levée  et comme ici, si on exerçait cette option, on encaisserait une perte,  c'est-à-dire qu'on achèterait le titre à 58 alors qu'il est à 53,66 $.  À ce moment-là, on n'exerce pas l'option.  On ne l'exercerait pas si on était à l'échéance.  Et dans cette option, on dit qu'elle n'a aucune valeur intrinsèque.  Zéro valeur intrinsèque. Et donc, la prime de l'option totale  c'est la valeur temps.  L'option ayant un prix de levée de 54 est pratiquement...  On peut dire que c'est une option qui est pratiquement à parité  Donc, c'est l'option qui est la plus près de la valeur du titre  dans le tableau que nous avons à l'heure actuelle.

Et donc, la prime de l'option c'est aussi, justement, de la valeur temps,  1,65 $, mais on voit qu'elle est plus élevée que l'option hors jeu  parce qu'on a plus de probabilité de voir le prix du titre  augmenter au-delà du seuil du prix d'exercice  et donc, elle peut rapidement devenir en jeu.  Donc, une fois qu'on va avoir passé 54, on va avoir  de la valeur intrinsèque et la valeur de l'option va augmenter  plus rapidement, ensuite.  Et, l'option en jeu, ayant un prix de 8,50 $, c'est-à-dire  que si on était à l'échéance, on exercerait cette option,  on achèterait à 50 $ et on pourrait revendre le titre à 3,66 $.  Donc, on a 3,66 $ de valeur intrinsèque et l'excédant,  c'est-à-dire le 1,74 $ qu'on a de plus, c'est de la valeur temps  sur cette option-là. Retournons maintenant à notre diapositive.  Donc, les options à parité sont plus chères que les options hors jeu,  mais elles peuvent rapidement devenir en jeu,  tel que nous venons de le constater dans notre tableau précédent.

[LE CHOIX DE L'ÉCHÉANCE]

Maintenant, il y a le choix du prix de levée, le prix d'exercice,  mais aussi le choix de l'échéance qui est important,  à prendre en considération.  Les options à courte échéance ont un prix plus faible  que les options à plus longue échéance.  Donc, ça aussi faut voir. Est-ce que je veux acheter une option  à court terme plutôt qu'à long terme  pour payer moins ou parce que je veux éviter de payer  un prix plus élevé pour une option?  Ça aussi c'est en lien avec la probabilité que notre stratégie  se réalise. Donc, si on a un objectif de prix qui est, par exemple,  20 % de hausse, que je choisis une option d'une semaine,  mes chances de réussite sont plus faibles.  Donc, les probabilités liées au temps sont là également.  Et donc, si j'ai un objectif de 10 ou 20 %, je vais choisir  une option plus longue qui va être en lien avec ma stratégie.  Je veux me donner toutes les probabilités possibles  de réaliser un gain et que ma stratégie se réalise.  Donc, plus j'ai de probabilité de voir ma stratégie se réaliser,  plus ça va me coûter cher également.  Donc, l'option ayant une échéance plus lointaine va coûter plus cher  que l'option ayant une échéance plus courte.

Donc, si j'ai un objectif de 2 % et que je prends une option hebdomadaire  là j'ai plus de chance de réussir et ça vaut donc la peine à ce moment-là  de payer moins pour mon option puisque mon objectif est plus réaliste  à l'intérieur d'une semaine ou deux.  Je vais choisir une échéance en lien avec mon objectif.  Donc, une échéance qui est plus grande offre plus de probabilités  que l'option soit en jeu à l'échéance, j'ai plus de chance  qu'une option à échéance plus courte.  Ça aussi, il y a un compromis à faire entre l'objectif qu'on va atteindre,  et donc, le prix de levée et le choix de l'échéance vont faire partie  du compromis qu'on va vouloir mettre en place  pour se donner le maximum de chance de réaliser notre stratégie.

[L'ÉROSION DE LA VALEUR TEMPS N'EST PAS LINÉAIRE]

Donc, cette valeur temps-là, qu'on achète lorsqu'on prend possession  de nos options, et bien, il y a une érosion. Cette valeur temps-là va  s'éroder à tous les jours; on va en perdre une partie.  Ce qui est intéressant avec les options, c'est que cette érosion-là  n'est pas linéaire, c'est-à-dire qu'on ne perd pas une somme égale  à toutes les séances de bourse. On va plutôt suivre  une courbe logarithmique qui va être plus faible  au départ et qui va s'accélérer plus on va s'approcher  de l'échéance.

Donc, lorsqu'on est dans la partie plus lointaine,  lorsqu'on achète des options de plus longue échéance,  on va payer notre prime plus élevée, mais l'érosion va être plus faible.  L'érosion de la valeur temps, pour un même mouvement,  donc pour une période de temps donné, donc ici sur trois mois,  on va perdre très peu de valeur temps par rapport à une option  qui serait plus courte.

À ce moment- là, on va payer une prime plus faible,  mais regardez sur la même période de temps,  sur une période de trois mois, on va perdre beaucoup  plus de valeur temps à ce moment-là.  Donc, il y a toujours une question de risque et de probabilité.  Donc, on va payer la prime, elle va être plus faible,  mais l'érosion va être plus rapide également.  Donc, tout ça, on doit tenir compte de ces conditions-là  dans notre prise de décision.

[NE PAS TENIR COMPTE DE LA VOLATILITÉ IMPLICITE]

L'autre erreur qu'on a tendance à faire et souvent  c'est cette variable qui est méconnue, c'est-à-dire que  la volatilité implicite est dans le prix de l'option.  C'est souvent une variable méconnue  de la part des investisseurs.

[VOLATILITÉ IMPLICITE VS VOLATILITÉ HISTORIQUE]

Et donc, on va tout d'abord rappelé qu'il y a deux types de volatilité :  il y a la volatilité implicite et la volatilité historique.  Commençons par la volatilité historique.  C'est la fluctuation des rendements qui est calculée à partir des données  historiques sur la valeur sous-jacente.  Ça va mesurer l'amplitude des fluctuations dans le prix du titre.  Donc, plus un titre va fluctuer ou a fluctué sur une période  plus on va dire que sa volatilité, que le titre était volatile.

Le rendement était passé de, par exemple, de +10 à -10 %  ou de +20 à -20, un titre dont les rendements, par rapport  à sa moyenne passerait de +5 à -5, on dirait qu'il est moins volatile  que celui où le titre passe de +10, +20 à -10 ou -20.  Donc, la volatilité historique se calcule avec les données qu'on a  devant nous. Cependant, la volatilité implicite c'est celle qu'on va retrouver  dans le prix de l'option. Dans ce prix, il y a plusieurs variables  qui sont associées, dont on a besoin pour calculer la valeur d'une option.

Et on a besoin de la volatilité. Donc, ça nous prend le prix du sous-jacent,  le prix du titre, le prix de levée, le temps à courir jusqu'à l'échéance,  le taux d'intérêt. Il faut savoir également s'il y a un dividende versé  et ça nous prend aussi la volatilité pour savoir si le titre a la capacité  de fluctuer. Plus un titre a une grande fluctuation,  plus il est en mesure d'atteindre le prix d'exercice.

Ses probabilités vont augmenter et si elles augmentent et atteignent  le prix d'exercice, ce qui veut dire que la prime va augmenter  également la prime des options.  Donc, la volatilité implicite c'est lorsqu'on regarde le prix d'une option  il est difficile de savoir si par rapport à une autre option  si cette option-là est vraiment plus chère qu'une autre.  Ce qui va être important de faire, dans la formule d'évaluation,  et bien, on connait pour toutes les options,  donc d'une même classe d'option, on connait exactement le prix du titre,  le prix de levée, le taux d'intérêt, on sait s'il y a un dividende ou pas,  on sait combien il y a de jours à courir jusqu'à l'échéance,  mais il n'y a qu'une seule variable. C'est une inconnue.  C'est ce qu'on appelle la volatilité qu'on va mettre dans la formule  pour obtenir le prix de l'option.  Et comme dans la bourse on négocie le prix,  et bien, quand le prix augmente et que toutes les autres variables  demeurent stables, ça veut dire que c'est dans la formule.

C'est la volatilité implicite qui est en train de changer.  La volatilité implicite estimé par le marché est en train de changer.  Donc, soit que le marché anticipe que le titre sera le plus volatile  dans le futur, donc c'est une estimation du marché  quant à la volatilité future dans les prix du sous-jacent  jusqu'à l'échéance, on va retrouver dans le prix de l'option.  On est capable d'extraire cette information-là.

Et à ce moment-là, on va savoir ce que le marché pense.  Le marché, on obtient un résultat de 20 %, par exemple,  on va se dire que le marché anticipe que ce type va fluctuer  à un rythme de 20 % sur une base annuelle, jusqu'à l'échéance.  Par exemple, mais on pourrait avoir une autre option.  On extrait l'information et on obtient 30 %.  Ça voudrait dire que le marché anticipe que ce titre va fluctuer  de 30 %, à un rythme de 30 %.  Donc, jusqu'à l'échéance. Et à ce moment-là, on est en mesure  de comparer, de savoir ce que le marché pense  de la fluctuation future anticipée.

[L'IMPORTANCE DE LA VOLATILITÉ]

Et c'est important la volatilité parce que c'est la prime,  le niveau de prime associé au risque.  Plus la volatilité est élevée, plus le risque est grand  parce que ça tient compte à la fois de la hausse ou de la baisse.  Donc, la situation pourrait être favorable, mais aussi défavorable  au détenteur de l'option.  Donc, la volatilité implicite dans le prix de l'option  va être affectée, va changer parce que supposons qu'il y a un résultat  financier qui est annoncé sur une entreprise, le marché va anticiper  une incertitude. On ne sait pas si les résultats sont bons ou médiocres.

À ce moment-là, les anticipations, l'incertitude augmentant,  le marché s'attend à ce qu'il y ait de fortes fluctuations potentielles  dans le prix du titre et à ce moment-là, la volatilité implicite,  dans le prix de l'option va augmenter et la valeur des options va  augmenter également. Donc, cette volatilité implicite-là  peut être affectée par des résultats financiers à venir,  des annonces de nature corporative, comme les fusions  et les acquisitions, par exemple, ou des données macro-économiques  qui pourraient être annoncées ou publiées.

À ce moment-là,  on aurait une incertitude dans le marché qui serait créée  par ces nouvelles et ça ferait augmenter le prix des options  pendant un certain temps à cause de l'anticipation de fortes fluctuations  qui pourraient être générées dans les semaines à venir, par exemple.

[L'IMPORTANCE DE LA VOLATILITÉ (SUITE)]

Ensuite, quand la volatilité augmente, la valeur des options augmente,  mais la volatilité peut diminuer également, peut baisser.  Ça fait baisser la valeur temps de l'option,  donc la valeur temps de l'option.  Et ça c'est indépendant du cours de l'action parce que ce ne sont  que des anticipations. Le prix du titre pourrait ne pas bouger  mais comme on anticipe que demain, le titre pourrait être fortement  à la hausse ou à la baisse on va voir la prime des options augmenter.  Souvent, lorsqu'on arrive près des résultats financiers,  on voit la valeur des options augmenter.  Donc, il est possible d'avoir raison sur la direction des prix  du titre sous-jacent, donc on pourrait avoir raison.  Mais aussi, subir une perte. Pourquoi? Parce qu'on aurait payé  trop cher nos options. Le marché anticipait une très forte fluctuation  mais finalement la fluctuation a été moindre.

Et donc, ensuite la volatilité implicite va rebaisser  et va faire diminuer le prix de l'option et si le titre n'a pas couvert  une distance suffisante pour couvrir cette baisse de volatilité implicite  dans le prix de l'option, on va générer une perte, à ce moment-là.  Donc, la prise en compte de la volatilité implicite nous permet  de mieux gérer nos positions si on est conscient d'être dans  un environnement où le marché anticipe de très fortes fluctuations  et que ça se retrouve dans le prix du titre,  dans le prix de l'option.

[UN EXEMPLE D'IMPACT LIÉ À LA VOLATILITÉ IMPLICITE]

Donc, comme dans l'exemple suivant, on a le prix du titre  qui est à 62 $, le prix d'exercice est à 70 $. Ils nous restent 30 jours  à courir. L'option d'achat vaut 2,05 $. Ce 2,05 $ correspond  à une volatilité implicite de 70 %. Donc, le marché s'attend vraiment  à ce que le titre fluctue beaucoup, à un rythme de 70 %,  sur cette période de 30 jours-là. Donc, on annualise tout ça  sur une base annuelle, ça veut dire qu'on attend des fluctuations  de 70 % à la hausse ou à la baisse.

Et donc, on a un delta ici de 0,304 ici. Donc, ça veut dire  que pour une hausse de 1 $, on s'attend à ce qu'on ait  une hausse de 0,30 $ dans le prix de cette option.  Et aussi, ça nous dit que c'est l'équivalent d'une probabilité de 30 %  que le titre soit supérieur à 70.  Donc, le véga c'est la partie liée à l'impact de volatilité.  Si la volatilité augmente de 1 %, on s'attend à avoir une hausse de 0,6.  Donc, de 0,06 $ par action sur nos options.

Et donc, regardons maintenant. Trois jours plus tard,  le prix du titre a augmenté à 66, donc on a eu raison.  La variation qui est liée par le delta, donc notre 0,304  nous amène à un prix d'option de 1,21 $.  Mais la volatilité implicite est passée de 70 à 40 %,  c'est-à-dire que là maintenant, on anticipait, on avait des craintes  de très fortes fluctuations et là, le marché fait « ouf », non finalement  le marché va revenir à la normale, donc on revient à 40 %.  Et puis si la normale est 30 %, tranquillement on va se diriger vers  la normale qui pourrait être notre 30 %, par exemple.

Mais là on est à 40 %. C'est donc de dire qu'on est passé de 70 à 30.  Donc, on a perdu 30 points de base sur la volatilité,  30 points de pourcentage. Donc, on a perdu ici 1,80 $ par action.  Chaque pour-cent ici, on a perdu 0,06 $.  Donc, 1,80 $. Donc, une perte nette de 0,59 $ finalement.  Notre option d'achat vaut 1,46 $.  Donc, on a une augmentation de 1,21 $ liée au delta,  mais on a une perte de 1,80 $ liée à la volatilité,  à la baisse de volatilité qu'on appelle le véga.  Et donc, notre option d'achat totale, 1,46 $. Et donc, on a perdu.  Même si on a eu raison, le titre est passé de 62 à 66.  Donc, il faut faire attention. Ce sont des contextes qui arrivent  vraiment dans la vraie vie.

[NE PAS TENIR COMPTE DES RÉSULTATS FINANCIERS ET DES PAIEMENTS DE DIVIDENDES]

Bon maintenant, les résultats financiers  et les paiements de dividendes ce sont des facteurs qu'on doit  absolument prendre en compte dans nos décisions.

[LES RÉSULTATS FINANCIERS]

Donc, lorsque les résultats financiers, habituellement la prime  des options va augmenter dans les jours qui vont précéder  parce que le besoin de s'assurer est plus fort  parce qu'on anticipe de fortes fluctuations et donc, les détenteurs  d'action, par exemple, vont vouloir acheter des options de vente  pour se protéger contre des fluctuations à la baisse.  Et comme rien est gratuit en finance, plus le risque est élevé de voir  des fluctuations importantes, plus la prime d'assurance va augmenter.  Donc, ici, on n'y échappe pas. La volatilité augmente,  le risque de volatilité va augmenter, à ce moment-là  ça se retrouve dans le prix des options, qui va augmenter.

Donc, les jours qui précèdent la publication des résultats financiers  on a une augmentation de la volatilité implicite dans le prix de l'option,  donc augmentation de la prime des options.  On a une probabilité qui est plus grande de voir  le titre effectuer des variations importantes. En fait, ce sont  les anticipations du marché face à des fluctuations importantes  dans les cours du titre à la suite de l'annonce,  de la publication des résultats financiers.  C'est donc dire qu'on est incertains quant à la direction future  des prix. Donc, on aura à la fois les options d'achat  et les options de vente qui vont augmenter en valeur  parce que le résultat pourrait être à la fois positif  ou négatif.

[ERREUR COMMUNE]

Donc, une erreur qui est commune c'est d'anticiper, par exemple,  que le prix d'un titre va baisser de manière importante  immédiatement après la publication des résultats financiers.  Donc, on pense que les résultats seront mauvais  On achète une option de vente pour tirer avantage  de cette baisse potentielle. Mais comme la volatilité implicite  a augmenté considérablement, donc avant la publication  le prix de l'option de vente sera relativement élevé  par rapport à ses cours historiques.

[DONNÉES AVANT LA PUBLICATION DES RÉSULTATS FINANCIERS]

Donc, ce qu'on voit ici à l'écran, c'est un tableau, une chaîne d'options  tiré du site de la Bourse de Montréal.  Et là on va constater qu'on a une volatilité historique  sur les 30 derniers jours de 14,77 %.  Donc, le titre a fluctué de 15 % environ  sur un rythme de 15 % annuel, au cours des 30 derniers jours.  Ce qu'on remarque c'est que, regardez ici  dans la colonne Volatilité implicite au niveau des options,  on a des options d'achat ici, on voit que la volatilité va fluctuer  aux alentours de 20 %. On a environ 20 % de volatilité un peu partout,  entre 20 et 30.

Même chose pour les options.  Les options de vente on a quelque chose entre 20, 25 et 30.  Dépendamment, des fois 0,01 $ ou 0,02 $ peut faire changer la volatilité,  dépendamment du prix de l'option. Mais si on regarde,  le cours de l'action est à 45,85 $. Si on prend les options,  par exemple, entre 44 et 46. 46, on est très près du prix du titre,  l'option en parité. On a 20,5 et 20,4 ici. Et donc, c'est fortement  supérieur à la volatilité historique dans le prix du titre  tout simplement parce qu'on anticipe une nouvelle.

Ça veut dire qu'on va payer plus cher pour nos options.  Si j'achète une option de vente à 1,85 $, je vais payer plus cher  pour cette option que si je la payais avec sa volatilité historique.  Donc, je peux avoir raison, comme on a vu, mais...  Puis le titre pourrait aller dans la bonne direction,  mais je pourrais perdre parce que la volatilité risque de revenir à 15 %.

[LE RISQUE]

Il faut vraiment, à ce moment-là, que s'il y a une baisse de volatilité  ça va faire baisser la prime de mon option.  Mais, il faudrait que ce soit compensé par un mouvement  qui soit équivalent dans le prix du titre.  Donc, baisse de volatilité. Il faut que j'ai une fluctuation  dans le prix du titre. Dépendamment si c'est une option d'achat  ou une option de vente, je vais aller dans le sens  qui va compenser cette perte de valeur temps-là  Donc, on pourrait avoir raison, encore une fois dans la direction,  dans le prix du titre, mais tout de même subir une perte  parce que la volatilité implicite a baissé.

Donc, il faut être conscient de ça, à ce moment-là,  que si j'anticipe, par exemple, si je veux prendre une position  suite à la publication d'un résultat financier.  Eh bien, je sais que je paye une prime élevée  je dois m'assurer que si le titre ne fait pas le mouvement escompté  et on doit réagir plus rapidement que si on achetait une option  à un prix... Avec une volatilité historique comme moyen.

[L'INCERTITUDE]

Donc, la publication des résultats financiers  c'est une source d'incertitude. Et donc, il y a des surprises,  positives ou négatives, qui ont le potentiel de faire bouger  le prix du titre d'un côté comme de l'autre,  de manière très importante.  Et donc, ça se reflète dans la prime, à la fois des options d'achat  et des options de vente, et on doit réagir, tenir compte de cet aspect-là.

[LES DIVIDENDES]

Maintenant, pour ce qui est des dividendes.  On sait que le prix du titre est rajusté à la baisse d'un montant équivalent  au dividende le jour ex-dividende. Donc, le jour ex-dividende  c'est le jour à partir duquel, lorsque j'achète les actions  je n'ai plus le droit aux dividendes.  Donc, la veille si j'achète les actions, j'ai droit aux dividendes  et le lendemain c'est la journée ex-dividende.  Je n'aurai pas droit aux actions et donc,  comme il y aura une distribution d'une certaine somme,  d'un certain montant d'argent par action, et bien le prix du titre  le lendemain va être rajusté pour tenir compte de cette perte-là  parce que le nouveau détenteur, celui qui va acheter les actions,  n'aura pas droit de percevoir ce dividende-là.  Ça va être pris de l'action avec une diminution  par rapport au prix de la veille du montant équivalent au dividende.

Donc, il va se refléter également dans le prix des options.  Donc, le dividende est une des variables  qui a un impact sur la valeur des options et donc, ça fait partie  dans le prix de l'option on tient compte  à savoir s'il y a un dividende ou pas.  C'est très important de connaître la date de versement  de dividende sur nos titres...

[L'EXERCICE PRÉMATURÉ DES OPTIONS  ...]

Parce que lorsqu'on vend des options, il est possible d'être assigné  prématurément, donc avant l'échéance,  la veille de la date ex-dividende. Être assigné veut dire que  si j'ai vendu des options, je détiens le titre.  J'ai vendu des options d'achat, par exemple. Et bien être assigné  ça veut dire que le détenteur des options d'achat,  donc moi j'ai vendu des options à quelqu'un, c'est le détenteur,  va exercer à la veille de la date ex-dividende.  Pourquoi? Parce qu'on va aller chercher le dividende.

Mais s'il l'exerce, je vais être obligé de vendre mes actions.  Si j'anticipais, j'escomptais pouvoir recevoir le dividende  en plus d'avoir vendu les options d'achat. Eh bien, non.  Ici je vais avoir une surprise. Je vais perdre les dividendes.  Je vais perdre mes actions et je n'aurai pas de dividendes.  Il y a de fortes probabilités d'être assigné,  d'être obligé de vendre nos actions sur une option d'achat qui est en jeu  lorsque le dividende à recevoir est supérieur à la valeur temps  qui reste de l'option.

Donc, s'il reste, par exemple, 0,20 $ de valeur temps à courir  dans la prime de l'option, mais que l'entreprise verse un dividende  de 0,50 $, le détenteur de l'option d'achat va dire qu'il perd 0,20 $  de valeur temps, mais qu'il peut aller chercher 0,50 $.  Je vais exercer tout de suite, je vais aller chercher le dividende.  Donc, en exerçant l'option d'achat prématurément,  le détenteur va gagner la différence entre la valeur du dividende  et la valeur temps de l'option, tout simplement.  Donc, c'est une bonne façon pour le détenteur de l'option  de gérer sa position d'option. Il faut donc tenir compte de ça  parce que si j'ai vendu l'option d'achat,  je vais être obligé de vendre mes actions.  Donc, connaître la date du dividende c'est extrêmement important.  Ça c'est une erreur qu'on va souvent faire.  Au début on ne tiendra pas compte soit de la date de publication  des résultats financiers ou la date du dividende.

Et si un type ne verse pas de dividende, ça c'est important,  à ce moment-là, un détenteur n'a pas d'intérêt à exercer avant  l'échéance. Le seul moment où il est rentable pour quelqu'un d'exercer  avant l'échéance, c'est pour aller chercher un dividende.  Sinon, on est mieux de garder l'option parce que l'option en soit  est une mesure de protection contre les baisses.  Quand j'exerce une option d'achat, j'obtiens le titre.  Et là, je suis exposé à des pertes importantes.  Alors que, s'il me reste encore une semaine ou deux à courir,  le fait de détenir mon option d'achat limite mes pertes en cas de baisse.  Il est préférable de ne pas exercer et d'attendre  l'échéance avant de le faire, mais s'il y a un dividende versé avant  l'échéance à ce moment-là, oui il pourrait être important  ou avantageux d'exercer avant l'échéance si l'option est en jeu  et que la valeur temps est inférieure aux dividendes à recevoir.

[CONCLUSION]

Donc, en conclusion.

[BIEN PLANIFIER]

C'est important de bien planifier nos transactions  afin de, premièrement, bien choisir la stratégie  et le contrat appropriés. De laisser de côté les émotions.  Donc, c'est important d'avoir un plan pour ne pas laisser les émotions  nous guider, pour ne pas improviser au moment de prendre  notre décision. Avoir un plan nous permet de mieux gérer  les risques, de les gérer adéquatement.  Et aussi, de maximiser la rentabilité de la stratégie.  Tout ça, le plan, fait en sorte qu'on va pouvoir mieux gérer  nos positions, moduler le niveau des risques auxquels  on est exposé et dans notre plan, bien sûr, on va tenir compte  de la date des résultats, de la date des dividendes.

Donc, il est important d'avoir ces informations-là  pour pouvoir, ensuite, lorsqu'on arrive à ces dates importantes  ajuster les positions, le cas échéant, ou tout simplement  prendre des positions en fonction de ces événements-là  pour pouvoir tirer avantage, par exemple, de forts mouvements  dans le prix du titre. Si on a raison, on va pouvoir gérer la position  et dégager un profit. Donc, la planification c'est un élément  extrêmement important et c'est souvent une erreur  qu'on fait de ne pas planifier nos transactions.

[POUR EN APPRENDRE DAVANTAGE...]

Je vous invite à consulter le site de la Bourse de Montréal  pour en apprendre davantage. Vous aurez accès  aux ressources suivantes, c'est-à-dire, le blogue sur les options,  lesoptionscacompte.ca, où j'ai le plaisir de contribuer  sur une base mensuelle. Vous aurez accès au Bulletin des investisseurs,  des capsules vidéos et des séminaires,  des guides et des stratégies, calculateur d'options,  calculateur de couverture, simulateur de négociation,  outil extrêmement important, très utile qui nous permet de tester  les stratégies avant de les mettre en application  avec du capital. Des idées de négociation d'options par  le billet de la plateforme OptionsPlay.

Donc, je vous invite à consulter le site de la Bourse de Montréal,  sur les liens que vous voyez à l'écran.  Sur ce, s'il y a des questions, ça va nous faire extrêmement  plaisir de répondre à vos questions immédiatement.  Si vous en avez par la suite, n'hésitez pas à communiquer avec nous.  Il nous fera plaisir de répondre à vos questions.  Sur ce, mon nom est Martin Noël et au nom de  la Bourse de Montréal, j'espère que vous avez apprécié ce webinaire  et je vous dis à bientôt.  Q & R  Merci Martin, c'était une présentation très intéressante.

Nous aimerions répondre aux questions des participants.  Donc, si vous en avez, veuillez les entrer dans le panneau  Q & R, situé sur le côté droit de votre écran.  Je vous prie de bien vouloir garder les questions pertinentes  à la présentation aujourd'hui, ainsi que de ne pas poser  des questions concernant des titres spécifiques, car  des recommandations ne peuvent pas être fournies.  Pendant que nous attendons les questions, j'aimerais souligner  que les clients de Pro-Investisseurs CIBC ont accès  à notre nouvelle banque de connaissance pour profiter  des ressources gratuites qui s'adressent  aux investisseurs autonomes. Une fois que vous êtes connectés  à vote compte Pro-Investisseurs en ligne,  cliquez sur le lien Centre de formation qui se trouve  au côté gauche de notre site.

Dans notre banque de connaissance,  nous aurons aussi des vidéos, des articles et des ateliers virtuels  enregistrés précédemment. Maintenant, je vais repasser la parole  à Martin pour répondre aux questions.  Alors, merci beaucoup.  Donc, j'aimerais profiter de l'occasion pour vous remercier  d'assister à ce webinaire. Ici, j'ai une question  qui concerne les stratégies à utiliser pour tirer avantage  de la publication des résultats financiers.  Donc, lorsqu'on a un résultat financier, on a vu un exemple  où on utilisait une option de vente, mais comme on ne sait pas  dans quelle direction le marché va réagir, donc  les fluctuations vont se produire soit à la hausse, soit à la baisse,  il est possible de mettre en place une stratégie  qu'on appelle la stratégie du Straddel,  c'est-à-dire on va acheter à la fois l'option d'achat  et l'option de vente sur le titre, donc au même prix de levée.

Et, à ce moment-là, on va espérer que le marché  fluctue d'une manière très importante suite à l'annonce  des résultats financiers, mais on va dégager un profit  si le marché réussit à fluctuer, à faire une variation  qui va correspondre au coût jumelé, combiné des options d'achat  et des options de vente. Donc, par exemple,  un titre se négocie à 50 $ et j'achète une option d'achat  avec un prix de levée de 50 et une option de vente  avec un prix de levée de 50. Supposons que je paie 2 $  pour les options d'achat, 2 $ pour les option de vente.  Donc, le coût total est de 4 $ et si le lendemain le titre a  une surprise positive, on a fait mieux qu'anticiper,  le titre augmente d'une somme supérieure, donc à 4 $.  Le titre ouvre à 54, 55, 56, on va être en mesure de gager un profit  parce que les "call", les options d'achat vont aller chercher  une valeur qui va correspondre à la différence entre le prix  du marché et le prix de levée qui est de 50 $, mais  si le titre ouvre à la baisse, puisqu'il peut y avoir une déception  également dans la publication ou les résultats.

À ce moment-là on pourrait, ça serait les options de vente  qui nous permettraient de vendre les titres à 50.  Mais imaginons que le titre baisse à 6 $,  à ce moment-là, ce sont les options de vente qui augmenteraient  en valeur. Donc, la stratégie Straddle, pour laquelle on va acheter  l'option d'achat et l'option de vente, nous permet de tirer avantage.  Cependant on paye deux primes, donc il y a un coût à ça.  Et il faut faire attention parce qu'on a vu que l'impact  de la volatilité implicite va faire son effet également  puisqu'on va acheter deux options.

Ce sont des stratégies qu'on peut mettre en place  si on est confiant de voir la valeur du titre augmenter.  Et sinon, si jamais le titre ne bouge pas beaucoup,  on va se dépêcher le lendemain à vendre nos options  pour limiter les pertes.  Ici j'ai une question : « Comment on fait pour calculer les valeurs  véga et delta vues dans les exemples? ». Je vous invite à aller  sur le site de la Bourse de Montréal et à utiliser le calculateur  d'options. Donc, ça va vous permettre, justement, d'avoir accès  à toutes les variables qui font partie de la valeur d'une option.  Donc, vous allez retrouver le delta, comme on l'a vu.  Vous allez voir le gamma, qui est la fluctuation du delta.  Il y aura le téta, qui est l'érosion de la valeur temps tous les jours.  Vous verrez également le véga.

Donc, à travers ce calculateur,  vous aurez accès à toutes ces variables-là.  Je vais prendre une dernière question avant de terminer.  Que doit-on faire pour éviter d'être assigné sur nos options d'achat  la veille de la date ex-dividende?  C'est une bonne question. Lorsqu'on est la veille de la date ex-dividende  et qu'on a mis en place la stratégie vente d'option d'achat couverte,  donc on a des actions et on a vendu les options d'achat,  et que ces options d'achat sont en jeu. Et donc, le détenteur aurait  intérêt à exercer ces options-là. Eh bien nous, on serait obligé  de vendre nos actions. Si on veut éviter d'être assigné.

À ce moment-là, ce qu'il faudrait faire, c'est de racheter les options  qu'on aurait vendu. On les rachète, on ferme la position,  et donc, on va garder nos actions. Et ensuite, on va pouvoir recevoir  notre dividende et par la suite on pourra, si on veut,  revendre d'autres options. Une autre stratégie qu'on pourrait faire,  racheter ces options et revendre une option d'achat  avec une échéance plus lointaine dont le risque  qu'elle soit exercée soit pratiquement nul.  Et donc, sans rentrer dans les détails, ce sont quand même  des stratégies qu'on peut faire.  À tout le moins, fermer la position en rachetant l'option d'achat  qu'on avait vendu.  Donc, sur ce je vais céder la parole à Mme Patel  et je vous souhaite une bonne fin de journée.  Merci encore Martin.

Malheureusement c'est tout le temps  que nous avons. Martin c'était une présentation très informative.  Il était facile de comprendre comment adapter  les stratégies d'option aux occasions qui se présentent sur le marché.  Donc, merci encore pour cette belle présentation.  Un petit rappel à tous nos participants,  si vous souhaitez avoir accès de nouveau à cet atelier virtuel,  un lien sera envoyé par courriel à toutes les personnes inscrites.

Si vous avez des questions ou des commentaires  veuillez visiter le site Web de Pro-Investisseurs CIBC  ou communiquer avec nous par téléphone, par clavardage  ou par courriel. Je voudrais remercier tous nos participants.  Nous apprécions vraiment votre présence aujourd'hui.  À la prochaine. Merci.  L'atelier virtuel est terminé. Merci de votre présence.  Nous vous enverrons sous peu un lien pour le revoir.

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