L’utilisation d’options comme source de revenu additionnel
Martin Noël
Le 15 novembre 2018, de 12 h à 13 h.

[L'UTILISATION D'OPTIONS COMME SOURCE DE REVENU ADDITIONNEL]

Bonjour à tous. Merci d'avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd'hui. Au nom de Pro-Investisseurs CIBC, j'aimerais souhaiter la bienvenue à tous les participants à notre atelier virtuel. Mon nom est William et je serai votre hôte pour cet événement. Avant de commencer, il y a quelques points importants à noter.

[MENTION JURIDIQUE]

D'abord, Service Investisseurs CIBC ne fournit pas de conseils ou de recommandations en matières de placement ou d'impôt. L'atelier virtuel et tous les commentaires reliés à la présentation d'aujourd'hui sont à des fins d'éducation seulement.

L'inclusion de certains titres est à titre d'exemple seulement. Aucun renseignement fourni dans la présentation ne peut être considéré comme une recommandation de Pro-Investisseurs CIBC d'acheter, de vendre ou de conserver des actions, des options ou des titres. Veuillez aussi noter s'il vous plaît que nous enregistrons la session d'aujourd'hui et tous les participants inscrits vont recevoir un courriel électronique avec le lien afin d'accéder à la rediffusion de la présentation plus tard.

[FONCTION PLEIN ÉCRAN/FENÊTRE Q&R]

Si vous souhaitez afficher la présentation en plein écran, vous pourrez le faire en cliquant sur les flèches d'extension situées dans le coin droit supérieur de votre écran. Veuillez prendre note que si vous avez des questions, vous aurez l'occasion de les soumettre par clavier après la présentation, durant la période Q&R.

[MARTIN NOËL]

Notre sujet d'aujourd'hui est l'utilisation d'options comme source de revenu additionnel. Nous sommes très heureux que Martin Noël nous joigne en tant que conférencier. Dans cet atelier virtuel, il commencera par vous présenter la stratégie de négociation la plus prudente et la plus souvent utilisée, la vente d'options d'achat couvertes.

Vous vous familiariserez avec ses avantages et ses risques ainsi qu'avec d'autres stratégies visant elles aussi à augmenter le rendement global de votre portefeuille. Martin Noël est président à temps plein de la corporation financière Monétis, qui est une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière.

Également, Martin agit comme collaborateur régulier en matières d'options pour la Bourse de Montréal. Avec un grand plaisir, j'invite tout le monde à se joindre à moi pour souhaiter la bienvenue à Martin.

[L'UTILISATION DES OPTIONS COMME SOURCE DE REVENU ADDITIONNEL]

Bonjour à tous, mon nom est Martin Noël et au nom de la Bourse de Montréal il me fait extrêmement plaisir d'être avec vous aujourd'hui pour ce webinaire intitulé : L'utilisation des options comme source de revenu additionnel.

[AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ]

Avant de débuter, notre petit avis de non-responsabilité. Rappelons que tout ce qu'on dit et tout ce qu'on fait est à titre de formation et d'information et rien ne serait être interprété comme étant des recommandations pour acheter ou vendre toute valeur mobilière.

Il est fortement recommandé de consulter vos conseillers fiscaux et financiers avant de faire toutes transactions sur les valeurs mobilières.

[CONTENU]

Au programme aujourd'hui, nous verrons la vente d'options d'achat couvertes; nous comparerons l'investissement passif à la vente d'options d'achat couvertes; nous verrons ensuite un exemple sur la vente d'options d'achat couvertes; nous comparerons ensuite de la vente d'options d'achat couvertes à la vente d'options de vente garanties; pour passer ensuite à la vente d'options à échéances hebdomadaires et nous terminerons par une conclusion.

[LA GÉNÉRATION DE REVENU AVEC LES OPTIONS]

Commençons tout de suite par la génération de revenu avec les options.

[LES OPTIONS D'ACHAT]

Tout d'abord, rappelons qu'une option d'achat est un contrat entre un acheteur et un vendeur, qu'on appelle le détenteur et le signataire. Donc, celui qui achète le contrat d'option va le détenir. Il va acheter ce contrat du vendeur, qu'on appelle le signataire. Le détenteur pour se procurer ce contrat va payer une prime qu'il versera au signataire et avec le paiement de cette prime, il va obtenir un droit et non pas une obligation.

Donc, il va obtenir le droit d'acheter une certaine quantité d'une valeur sous-jacente à un prix spécifique, et ce pour une durée déterminée. Le signataire qui encaisse la prime va se retrouver dans l'obligation inverse du droit du détenteur. Donc dans ce cas-ci, le détenteur a le droit d'acheter. Alors le signataire, le vendeur du contrat va se retrouver dans l'obligation de vendre une certaine quantité de la valeur sous-jacente au prix spécifié au contrat, et ce pour toute la durée du contrat.

[LES CARACTÉRISTIQUES DU CONTRAT]

Chaque contrat d'options qui se négocie en bourse de manière générale porte sur 100 actions, chaque contrat va porter sur 100 actions, et la prime de l'option étant cotée par action, à ce moment-là, la valeur d'un contrat, par exemple, pour une prime de 1,25 $ par action, chaque contrat aura une valeur de 125 $, c'est-à-dire 1,25 $/action x 100 actions/contrat.

Lorsque j'achète un contrat, je vais toujours multiplier cette prime par 100 actions lorsqu'on parle d'options sur action de manière générale.

[LA VENTE D'OPTIONS D'ACHAT COUVERTES]

La première stratégie que nous verrons, c'est la vente d'options d'achat couvertes qui est sans contredit la stratégie la plus populaire et la plus utilisée par les investisseurs, qu'on parle d'investisseurs particuliers ou d'investisseurs institutionnels. La vente d'options d'achat couvertes consiste à détenir ou à acheter des actions et à vendre une option achat.

[LA VENTE D'OPTIONS D'ACHAT COUVERTES (VOAC)]

Donc, encaisser une prime, en vendant une option d'achat qui va ainsi nous engager, nous obliger à vendre nos actions si le détenteur des contrats exerce l'option d'achats. Donc, on vend une option d'achat, qu’on dit couverte par la détention des actions. On détient des actions, on vend une option d'achats, on encaisse une prime. Et à ce moment-là, on se trouve dans l'obligation de vendre nos actions.

Cette stratégie, qui est fort simple, c'est la meilleure stratégie pour un investisseur débutant dans les options; de mettre en place sa première stratégie et d'utiliser des options, apprendre à utiliser les options sans introduire de nouveaux risques. Ça c'est bien important, puisque cette stratégie comporte certains risques. Mais ce ne sont pas de nouveaux risques. Tout d'abord, je détiens les actions dans un portefeuille. C'est le risque auquel tous les investisseurs sont habitués. C'est-à-dire que lorsqu'on détient des actions dans notre portefeuille, nous savons pertinemment bien que la valeur de ces actions-là peut fluctuer et parfois baisser de manière plus ou moins importante.

Et ça, ça fait partie des risques inerrant à la détention des actions. Donc, à l'investissement. Ce n'est pas un nouveau risque, ce n'est pas parce qu'on va faire la stratégie vente d'options d'achat couvertes que là, tout d'un coup, on vient d'introduire un risque qui était inconnu de la part des investisseurs. Ça c'est le premier point. Ensuite, la vente d'options d'achat couvertes va nous engager à vendre nos actions.

Est-ce que s'engager à vendre des actions est un risque supplémentaire auquel les investisseurs ne sont pas habitués? Hé bien, à l'évidence, ce n'est pas un nouveau risque puisque, quand on détient des actions, éventuellement, nous allons les mettre en vente. Donc, la façon de mettre en vente nos actions? On peut le faire tout simplement en allant sur le marché; on vend nos actions.

On va encaisser la valeur de ces actions-là, qui sera maintenant disponible pour faire d'autres achats. Il est possible également qu'on puisse vouloir vendre un titre mais pas au prix actuel. C'est-à-dire qu'un titre se négocie à 35 $, on est peut-être prêt à le vendre mais seulement à 37 $. À ce moment-là, on devra attendre que le titre augmente à 37 $ et ainsi les vendre un peu plus tard.

Donc, le fait d'attendre notre prix à 37 $ et de vendre ces actions-là c'est un peu comme si on s'était engagé envers soi-même à vendre nos actions à 37 $. Ainsi, on pourrait obtenir le même résultat en vendant une option d'achat avec un prix d'exercice de 37 $ et si le prix du titre est supérieur à 37 $ une fois rendu à l'échéance, nous vendrons alors nos actions à 37 $. Mais la différence, c'est qu'ici nous allons encaisser une prime. Ce qui va équivaloir à se faire payer pour vendre nos actions.

Et donc, au lieu de considérer la vente de nos actions par le biais des options comme étant un risque supplémentaire, on va plutôt considérer cette stratégie comme étant un avantage que l'utilisateur va aller chercher. C'est-à-dire que pour l'objectif que j'avais de vendre mes actions à 37 $, je vais aller chercher un gain supplémentaire qui va venir de l'encaissement de cette prime.

Hors donc, si le prix du titre augmente et dépasse les 37 $, je vendrais mes actions à 37 $, mais j'encaisserais une prime supplémentaire. Donc, mon prix de vente sera supérieur à 37 $. Donc, j'obtiendrais un avantage que je n'aurais pas eu si j'avais vendu mes actions directement sur le marché.

C'est un gain pour l'utilisateur de la stratégie vente d'options d'achat couvertes. De l'autre côté, si les actions baissent, ce qui est fort possible, puisqu'on sait que lorsqu'on achète des actions on fait face à ce risque qui est éminemment présent. À ce moment-là, le prix de l'action va baisser, mais en ayant vendu des options d'achat, j'ai un avantage par rapport à celui qui n'aurait pas utilisé la vente d'options d'achat, c'est-à-dire que en encaissant la prime je viens réduire la perte liée à la baisse des actions puisque la prime va venir compenser, une partie à tout le moins, de cette perte-là.

Donc, dans les deux cas, si le titre augmente, je vais vendre mes actions, chose que je voulais faire déjà au préalable. J'obtiendrai une prime suite à la vente de ces options-là et donc, j'aurai un rendement supérieur en cas de hausse et j'aurai une perte inférieure donc, réduite en cas de baisse. C'est du gagnant-gagnant.

Ainsi, la vente d'options d'achat couvertes nous permet de s'initier à l'utilisation des options dans un environnement où on introduit pas de nouveau risque. Ça c'est bien important. Donc, la vente d'options d'achat couvertes c'est la détention d'actions. On peut, si on ne détient pas les actions, aller les acheter sur le marché. Ensuite vendre l'option d'achat et obtenir une prime.

On va ainsi s'engager à vendre nos actions, 100 actions par contrat, au prix d'exercice qu'on aura choisi, et ce pour la durée également déterminée dans le contrat.

[EXEMPLE - LA VENTE D'OPTIONS D'ACHAT COUVERTES]

Voyons maintenant un exemple de la vente d'options d'achat couvertes.

[VOAC - UN EXEMPLE]

Donc, nous avons ici 1000 actions. Soit qu'on les détient déjà dans notre portefeuille, soit qu'on va aller les acheter sur le marché. Donc, 1000 actions à 12 $, pour un total de 12 000 $. On a une valeur totale de 12 000 $ dans notre portefeuille sur ces actions. Il y a des options qui viennent à échéance dans six mois avec un prix d'exercice de 13 $.

Donc, 1 $ au-dessus du prix auquel on les détient ou au-dessous du prix de la valeur du marché actuel de ces actions-là. On pourrait les avoir acheter à un prix inférieur, mais au moment où on va mettre en place la stratégie, on va regarder à quel niveau le titre est rendu. Donc, on est à 12 $, on veut les mettre en vente à 13 $. C'est une décision à laquelle on doit être prêt à faire face, c'est-à-dire à vendre nos actions.

Ces options se négocient à 0,85 $ par action. Nous avons 1000 actions, donc nous pourrions et nous voulons en vendre dix contrats, ainsi on va encaisser 850 $. C'est-à-dire 0,85 $/action x 100 actions/contrat x 10 contrats. 850 $ et on va contracter ainsi l'obligation de vendre 1000 actions à 13 $ au cours des six prochains mois.

Cela équivaut à un rendement sur la valeur des actions de 7,08 %. Donc, 0,85 $ par action sur nos 12 $ ça représente un rendement d'environ 7,10 %.

[OPTIONS D'ACHAT]

Donc, nous faisons la transaction. Une transaction qui va être faite entre le détenteur du contrat d'options et nous qui allons vendre ce contrat d'options. Nous allons encaisser la prime et nous allons ainsi contracter cette obligation de vendre 1000 actions si le détenteur exerce les contrats.

Et le détenteur va exercer les contrats seulement si à l'échéance la valeur des actions est supérieure à 13 $. Ainsi, nous serons forcé de vendre les actions à 13 $.

[VOAC - UN EXEMPLE]

Voyons maintenant, des scénarios possibles. Suite aux fluctuations dans le prix du titre, allant d'une forte hausse à une baisse importante. Donc, supposons qu'à l'échéance le prix de fermeture varie entre 9 $ et 18 $. Ce que nous constatons, c'est que notre rendement sera limité au prix d'exercice. C'est-à-dire qu'à 13 $ et plus, nous ne pouvons pas aller chercher plus que 15,41 %.

Nous ne pourrons pas tirer avantage de toute hausse au-delà du prix d'exercice de 13 $. Cependant, si j'étais prêt à vendre mes actions à 13 $, à ce moment-là c'est mission accomplie puisque j'ai été chercher le rendement désiré.

Bien sûr, on aimerait toujours plus aller chercher davantage de rendement, mais le fait qu'au moment où on a vendu nos contrats d'options d'achat on voulait vendre nos actions à 13 $ ou on était prêt à le faire. C'était basé sur de l'information qu'on avait. On peut changer d'idée ensuite, on pourrait tout simplement défaire la transaction puisque tout ce qu'on aura à faire c'est racheter nos options d'achat et à ce moment-là, on se dégagerait de cette obligation de vendre nos actions.

Mais dans ce cas-ci, si notre décision est ferme et qu'on était prêt à vendre nos actions à 13 $, on peut dire mission accomplie, on est allé chercher notre rendement 15,41 %. Si on avait tout simplement gardé les actions, on les avait vendus à 13 $, on aurait fait un gain de 8,3 %.

Donc, la vente de nos options d'achat nous a procuré un rendement supplémentaire par rapport à la simple détention dans les titres. Cependant, si on avait pu les vendre à 18 $, à ce moment-là, on aurait fait un rendement de 50 %, mais comme on a vendu nos options d'achat et donc, on s'était engagé à vendre nos actions à 13 $.

On était prêt à ne pas avoir ce gain-là. On était prêt à laisser aller ce gain potentiel là. Maintenant, en cas de stabilité des prix, ça c'est intéressant lorsqu'on fait la stratégie vente d'options d'achat couvertes, c'est que même si le prix du titre demeure stable et qu'il se retrouve à 12 $ par exemple à l'échéance, notre rendement sera tout de même près de 7,10 %.

Alors que si on n'avait pas vendu les options d'achat, on aurait généré aucun rendement. Suite à une baisse modeste à 11,50 $, on fait encore un rendement de 2,91 %, alors que c'est une perte de 4,16 % sur la détention simple des actions. On a encaissé 0,85 $ par action , ça veut dire que on pourrait même baisser jusqu'à 11,15 $ qui est notre seuil de rentabilité.

À ce moment-là, sur la stratégie, on n'aurait pas de perte encore. Ensuite, tout baisse en bas de 11,15 $, va nous générer une perte. Donc, une baisse importante jusqu'à 9 $. On perdrait tout près de 18 %, alors que ce serait 25 % si on avait pas vendu les options d'achat.

Donc, on peut voir que dans un cas où on est prêt à vendre nos actions, c'est du gagnant-gagnant, puisque si je suis prêt à vendre à 13 $... Je vends mes actions à 13 $, j'obtiens un rendement de 15,41 % contre un rendement de 8,3 % si je n'avais pas vendu des options d'achat. Et en cas de baisse, je perds moins. Je vais perdre moins que si je n'avais pas vendu les options d'achat.

C'est dans ce contexte-là qu'on peut affirmer qu'un investisseur débutant avec les options et qui comprend bien que lorsqu'on vend une option d'achat on s'engage à vendre nos actions et qu'on est prêt à laisser aller les actions en cas d'assignation, c'est-à-dire dans le cas où le détenteur exerce le contrat, on sera forcé de vendre nos actions.

On va obtenir quelque chose de plus. C'est un peu comme se faire payer pour vendre nos actions. On va aller obtenir un rendement supplémentaire par rapport à la simple vente des actions sur le marché des actions et en cas de baisse on va avoir une perte inférieure, une perte réduite par rapport à la simple détention des actions.

Donc, c'est du gagnant-gagnant. Mais c'est la raison pour laquelle les investisseurs qui débutent avec les options sont en mesure d'utiliser cette stratégie puisqu'on n'introduit pas de nouveaux risques. Ça c'est bien important. Cependant, il faut bien comprendre que la stratégie on doit l'appliquer sur des titres de qualité.

Sur des titres qu'on aura bien choisi en fonction de critères qui nous sont propres et pour lesquels on considère qu'on a la capacité d'évaluer des actions et de découvrir que ces actions-là ont une qualité suffisante pour qu'on puisse les intégrer dans notre portefeuille.

Ça c'est bien important puisque l'utilisation de la stratégie ne viendra pas réduire le risque lié aux fluctuations dans le prix du titre. Donc, si un titre est de mauvaise qualité, la stratégie ne rendra pas le titre de meilleure qualité. La seule chose que ça va nous permettre de faire, c'est de réduire l'impact d'une baisse et lorsqu’on les vendra, on va obtenir un rendement supplémentaire, mais ça ne viendra pas changer la nature des actions.

C'est important de bien choisir les titres sur lesquels on va faire cette stratégie de vente d'options d'achat couvertes. Donc, bien important.

[LE CALCULATEUR POUR OPTIONS D'ACHAT COUVERTES WWW.M-X.CA]

À cet égard, il est possible - si vous allez sur le site de la Bourse de Montréal, au m-x.ca, vous avez accès à plusieurs outils de négociation. Si vous cliquez sur Outils de négociation, vous allez avoir un menu qui va vous donner plusieurs choix. Donc, vous avez le calculateur pour options d'achat couvertes et qui fait partie de la liste, et cet outils-là est intéressant puisque vous pouvez choisir soit de faire une analyse de tous les titres sous options, ou de choisir un symbole à partir duquel vous allez inscrire par exemple le rendement de prime que vous aimeriez obtenir, par exemple, 5 ou 10 % ainsi que le gain en capital potentiel que vous aimeriez avoir.

Ensuite, en cliquant Trouver vous allez obtenir une série de recommandations, d'options qui vont satisfaire ces critères et ça va vous permettre dans un premier temps, à partir de ces suggestions, de pouvoir éliminer en fait toutes les options qui ne répondraient pas à ces critères-là et vous concentrer à analyser des stratégies ou des séries d'options qui répondent vraiment à vos besoins.

Donc, ça c'est un calculateur d'options d'achat qui vous permet de le faire. Il y a aussi également le simulateur de négociation que je recommande. Pour tous ceux qui veulent faire des options et expérimenter des stratégies avant de les mettre en pratique.

Vous pouvez utiliser le simulateur de négociation qui va vous permettre d'avoir accès à un portefeuille fictif que vous pouvez gérer en mettant des sommes fictives. Vous pouvez mettre 100 000 $, 500 000 $, un million. Vous pouvez mettre la somme que vous voulez pour pouvoir vous pratiquer sur des stratégies et apprendre comment les options fonctionnent.

Ensuite, vous pourrez commencer tranquillement à introduire, à utiliser des stratégies dans un compte réel. Mais, l'utilisation du calculateur pour options d'achat couvertes ainsi que le simulateur, c'est quelque chose qui va vous permettre de vous améliorer dans l'utilisation des options ou à tout le moins, de vous familiariser avec le comportement des options dans le cadre de certaines stratégies que vous voudrez tester.

[WWW.M-X.CA/OPTIONSPLAY]

Il y a aussi, également, cette application, cette plateforme OptionsPlay qui vous est offerte gratuitement par la Bourse de Montréal qui vous permet d'obtenir des recommandations de stratégie ou des suggestions de stratégie ainsi que des profils techniques sur tous les titres inscrits à la Bourse de Montréal.

Donc, à partir de ces profils techniques vous allez avoir certaines suggestions qui seront en lien avec ce profil-là, mais vous pouvez aussi également changer, c'est-à-dire que si on vous donne un profil technique Bullish, c'est-à-dire positif ou optimiste, vous pouvez aussi aller voir en situation pessimiste, mais si vous êtes pessimiste face à l'évolution du marché, obtenir aussi quelques suggestions en fonction.

Et en fonction des scénarios que vous privilégiez, vous pouvez cliquer sur l'onglet Income/Revenu pour obtenir également des stratégies de revenu. Donc, c'est une plateforme qui est très intéressante puisque ça peut vous permettre également de comprendre, pour vous expliquer chacune des stratégies et vous pouvez jouer avec les paramètres et vous allez voir l'impact de ces paramètres-là sur la profitabilité de la stratégie.

Je vous recommande fortement d'aller sur le site de la Bourse de Montréal et si ce n'est pas déjà fait, de vous inscrire sur la plateforme OptionsPlay.

[SCÉNARIOS À L'ÉCHÉANCE]

Maintenant, allons voir les différents scénarios qu'on pourrait obtenir une fois rendu à l'échéance.

[SCÉNARIOS À L'ÉCHÉANCE]

Supposons qu'on a la stratégie et que dans un premier scénario que l'option est en jeu, c'est-à-dire que la valeur du titre est supérieure au prix d'exercice. À ce moment-là, on pourrait vouloir vendre nos actions au prix de levée. Si c'est quelque chose qu'on est prêt à faire, à ce moment-là. Les options, le détenteur de l'option d'achat va exercer les options d'achat et on sera forcé de vendre de nos actions.

Et comme c'est quelque chose qu'on est prêt à faire face, donc on est prêt à faire face à la vente des actions au prix de levée, on va tout simplement laisser les options être exercées. On sera assigné et on vendra nos actions.

Mais il est possible que les options soient en jeu, c'est-à-dire que la valeur des actions soit supérieure au prix d'exercice qu'on aura choisi et qu'on ne veuille pas vendre nos actions. Qu'on veuille conserver les actions. À ce moment-là, ce qu'il faudra faire, c'est avant l'échéance des options ce serait de racheter les options d'achat.

Donc, on pourra les racheter dépendamment du prix qu'on payera, on fera un gain ou on pourrait faire une perte également. Mais ce serait en fermant les options d'achat, donc en faisant un achat de fermeture, puisque lorsqu'on fait la vente initiale d'option d'achat, on fait une vente d'ouverture, donc une vente initiale.

Pour fermer la position faudra faire un achat de fermeture et à ce moment-là, on va fermer la position et on va garder/conserver nos actions. Donc, on va se désengager de l'obligation de vendre nos actions tout simplement en achetant les options d'achat qu'on aura vendu. Un autre scénario pourrait être lié au fait que les options soient hors-jeu à l'échéance

C'est-à-dire que le prix du titre soit inférieur au prix de levée. Donc, dans ce cas-ci, si le prix du titre est inférieur au prix de levée, le détenteur m'exercera pas ses options et les options vont venir à échéance sans valeur.

C'est aussi un avantage lorsqu'on fait de la stratégie. Si le titre n'augmente pas au-dessus du prix d'exercice, et qu'on conserve toujours nos actions, et on a toujours l'opportunité de revendre des options d'autres options d'achat avec une échéance plus lointaine et de recommencer, encaisser une prime et s'engager à vendre nos actions si c'est toujours le cas.

Si on veut toujours prêt à vendre nos actions, on peut tout simplement recommencer à vendre d'autres options d'achat et ainsi encaisser une prime supplémentaire. Plus on va vendre d'options d'achat, d'échéance en échéance, plus on va réduire notre coût d'acquisition de ces actions-là et aller chercher un revenu supplémentaire sur les actions qu'on détient. Ça c'est un scénario qui peut être très intéressant.

[LA SÉLECTION DES CONTRATS]

Maintenant lorsqu'on met en place la stratégie, quel est le prix de levée qu'on doit choisir ou qu'on veut choisir?

[LE PRIX DE LEVÉE]

Ça dépend de plusieurs critères. Ça dépend du niveau, en fait, de gain en capital qu'on veut aller chercher. Et ça dépend aussi du niveau de protection qu'on désire obtenir, suite à la vente de ces options d'achat-là.

Donc, si je choisis une option qui est en jeu, c'est-à-dire qu'au départ par exemple, si le prix du titre se négocie à 12 $ comme on vient de voir dans notre exemple, et que je choisis un prix d'exercice de 11 $. On va dire que cette option elle est en jeu. Ça veut dire que je m'engage à vendre mes actions à 11 $ mais puisqu'elles sont déjà à 12 $, la prime de mon option va être plus élevée.

Donc, mon niveau de protection sera également plus élevé. J'aurai moins de valeur temps, cependant. La valeur temps c'est l'excédent; donc par exemple ici on dit mon option est en jeu, le prix du titre est de 12 $, le prix d'exercice est de 11 $.

Ça veut dire que j'ai 1 $ de, ce qu'on appelle, valeur intrinsèque. Donc de valeur fondamentale dans cette option et l'excédent ça représente la valeur temps de l'option. La valeur qui est liée au temps à courir jusqu'à l'échéance. Et cette valeur temps-là, elle va tranquillement diminuer à chaque jour pour atteindre 0 à l'échéance.

Donc, on parle d'une érosion de la valeur temps. Quand je choisis une option en jeu, la valeur temps est un peu plus faible. Par contre, je vais tirer avantage de cette érosion-là, puisque je vais vendre la prime de l'option. Mon rendement va être plus faible également puisque la valeur temps sera plus faible.

Mais comme la valeur totale de l'option, c'est-à-dire qu'on va ajouter à ça la valeur intrinsèque, la valeur fondamentale de cette option-là, la valeur de la prime de l'option va être plus élevée et mon niveau de protection sera plus élevé. Une option à parité, donc c'est-à-dire choisir un prix d'exercice qui serait égale au prix du titre.

Dans le cas de notre exemple, on avait un prix du titre qui était à 12 $, si je choisi un prix d'exercice de 12 $, à ce moment-là, il n'y a aucune valeur intrinsèque, puisque je m'engage à vendre les actions à 12 $ et le titre est 12 $. À ce moment-là, il n'y a aucune valeur intrinsèque aucun avantage à ce niveau-là.

La valeur temps, quand l'option est à parité, est à son niveau le plus élevé. Et donc, je ne ferai pas de plus-value sur cette option-là, mais je vais obtenir un maximum de valeur temps et mon niveau de protection sera, on peut dire, moyen. Donc, il sera un peu plus faible que lorsque j'utilise l'option qui est en jeu.

L'option hors-jeu, c'est vraiment l'exemple qu'on a utilisé. C'est-à-dire, le titre est 12 $ et je mets mes actions en vente à 13 $. Donc je choisis un prix de levée de 13 $, qui est supérieur au prix actuel. La prime sera plus faible, il n'y a aucune valeur intrinsèque non plus. Aucune valeur fondamentale et la valeur temps est un peu plus faible que l'option à parité.

Comme je n'ai aucune valeur intrinsèque, c'est-à-dire que mon niveau de protection sera seulement lié à la valeur temps de l'option. Mon niveau de protection va être plus faible. Donc, mon risque sera un peu plus élevé. Donc, je vais choisir une option en jeu, à parité ou hors-jeu en fonction du niveau du gain en capital que je suis prêt à aller chercher, que je désire obtenir.

Donc, dans le cas d'une option hors-jeu, j'ai la capacité d'aller chercher un gain en capital, c'est-à-dire la différence entre le prix d'exercice et le prix du titre actuel. Ici, j'ai 1 $ de gain en capital à aller chercher, car mon prix d'exercice est de 13 $ et que le prix actuel du titre est de 12 $.

Donc ça, si je veux obtenir un gain en capital, je préfère un gain en capital par rapport à obtenir un niveau de protection élevé, je vais choisir une option hors-jeu. Si je désire avoir un niveau de protection qui est plus élevé, je ne veux pas obtenir de gain en capital, je vais choisir une option en jeu puisque la prime de l'option sera plus élevée.

Si je - en fait, le compromis entre ces deux cas-là, c'est de choisir une option à parité. À ce moment-là, je n'ai aucune plus-value, mais j'ai un niveau de protection moyen. C'est un compromis. C'est le compromis qu'on doit faire, en utilisant la stratégie vente d'options d'achat couvertes entre le niveau de gain en capital et le niveau de protection désiré.

[L'ÉCHÉANCE]

Maintenant, pour le prix d'exercice, on a le choix entre les trois que je viens de vous mentionner, mais aussi il y a plusieurs échéances. Donc, si j'utilise des échéances plus courtes, à ce moment-là, je vais obtenir une prime qui sera plus faible puisque la prime d'une option est liée à l'échéance. Donc plus une échéance est longue, lointaine, plus la prime de mon option est élevée.

Donc, là si je choisis une échéance plus courte, j'aurai une prime plus faible et donc un niveau de protection plus faible également. Cependant, mon rendement annualisé pourrait être plus élevé. Et ça c'est tout simplement lié au fait que, par exemple, une option qui a une échéance d'un mois, donc si je prends une échéance d'un mois, pourrait avoir une valeur de 0,75 $, par exemple, alors que l'option de trois mois qui est d'une durée qui a trois fois plus de temps à courir, pourrait avoir une prime, non pas de trois fois, mais seulement de deux fois plus élevé.

Et donc on pourrait avoir une prime de 1,50 $ pour une option de trois mois, mais une option d'un mois nous donnerait une prime de 0,75 $. Donc, la moitié de cette prime-là, de la prime de trois mois, mais avec un tiers du temps à courir. Si on multiplie 3 x 1 mois à 0,75 $, on va obtenir 2,25 $ qui est de beaucoup supérieur à la prime d'une option de trois mois.

Si je suis en mesure de répéter, donc de vendre à tous les mois une option de 0,75 $, à ce moment-là, sur une base annuelle je vais obtenir un meilleur rendement que si j'utilise au départ une option de trois mois. Donc, le fait de vendre une option plus courte, j'ai moins de prime, j'ai 0,75 $ au lieu de 1,50 $, mais - donc à court terme j'ai moins de protection - si je suis en mesure de répéter cette opération-là à tous les mois, je vais obtenir à la toute fin un rendement qui sera plus élevé que si j'utilisais la prime de trois mois.

L'échéance qui est plus longue a une prime plus élevée mais le rendement annualisé va être plus faible. Mais sur le coup, par contre, je vais obtenir un niveau de protection qui sera plus élevé. Donc, la sélection des contrats sera toujours, comme dans le cas des prix de levée, un compromis entre le rendement qu'on veut obtenir et le niveau de protection désiré.

[L'UTILISATION]

Maintenant, lorsqu'on utilise ces stratégies-là, on peut le faire dans un cadre de négociation à court terme. Donc, la vente d'options d'achat couvertes, on peut l'utiliser parce qu'on a des visées à court terme. L'utilisation des options de manière ponctuelle. On peut le faire également de manière périodique, constante, à tous les mois.

On peut répéter cette stratégie-là. Il y a plusieurs façons de le faire. On peut le faire dans un billet de négociation à court terme. On pourrait aussi le faire dans un billet de négociation à plus long terme. On peut utiliser cette stratégie dans des comptes enregistrés. Je l'ai mentionné, on peut le faire pour obtenir des revenus constants. Donc sur une période donnée, donc à tous les mois, de manière périodique, systématique.

On peut également obtenir le rendement du marché lorsqu'on applique cette stratégie-là sur du plus long terme. Si on répète la stratégie habituellement sur des titres indiciels on va avoir la possibilité, par exemple, si on faisait cette stratégie-là sur le fond négocié en bourse XIU qui représente l'indice S&P/TSX 60 on sait qu'on pourrait voir que la stratégie, la mise en place de la vente d'options d'achat couvertes, sur une base mensuelle, par exemple, nous permet d'obtenir le rendement du marché et même parfois supérieur au marché, mais avec beaucoup moins de risque puisque comme on a pu le voir, lorsqu'on vend des options, lorsque le titre est à la baisse, on perd moins d'argent.

Et parfois, on fait un peu moins à la hausse, surtout lorsque les mouvements sont très prononcés à la hausse, ça nous permet de l'hisser davantage les rendements du marché. Mais ça nous permet tout de même d'obtenir le rendement du marché mais avec moins de volatilité, moins de risque.

[CONSIDÉRATIONS IMPORTANTES]

Ce qui est important de prendre en compte lorsqu'on utilise la stratégie vente d'options d'achat couvertes, c'est que lorsqu'on détient les actions, on encaisse un dividende.

[DIVIDENDES]

Mais lorsqu'on utilise la stratégie vente d'options d'achat couvertes, cette garantie vient de tomber, c'est-à-dire qu'il est possible qu'à la veille de la date ex-dividende que le détenteur des options d'achat exerce les contrats d'options d'achat pour obtenir les actions et ainsi obtenir les dividendes à votre place.

Si l'option est en jeu à l'échéance et que la valeur temps de l'option est inférieure au montant du dividende il est possible, il est fort possible même que le détenteur des options d'achat exerce les options et qu'on soit dans l'obligation de vendre les actions tout juste avant que les dividendes soient versés et on va perdre ce dividende-là.

C'est quelque chose qu'on doit savoir. À ce moment-là, il faut, lorsqu'on met la stratégie en place, s'assurer ou de bien connaître la date ex-dividende. Lorsqu'on sera à la veille de la date ex-dividende, si on veut garder le dividende, faudra tout simplement fermer la position en rachetant, en faisant un achat de fermeture, fermer la position, donc, racheter les options d'achat qu'on a vendu au préalable pour garder les actions et encaisser les dividendes. Il faut faire attention à ça.

[REVENU VS RENDEMENT]

Également, le rendement qu'on va obtenir sur la stratégie sera... Premièrement, on va obtenir un revenu tiré de la vente des options ou encaisser une prime. Ça va être notre revenu. Notre rendement total sera le gain ou la perte en capital qu'on aura réalisé à la suite soit de la vente de nos actions ou si le titre a baissé, à ce moment-là, on va encaisser une perte, plus la prime, plus les dividendes qu'on pourra avoir encaissé. Tout ça va faire partie du - on va tenir compte le rendement qu'on va avoir réalisé.

Bien sûr, le rendement va être affecté par l'état du marché, c'est-à-dire dans un marché haussier, bien le rendement sera supérieur et dans un marché baissier, on aura un rendement inférieur. Cependant, la vente d'options d'achat couvertes, comme on l'a vu, nous permet dans un marché baissier de faire mieux que si on avait tout simplement détenu les titres sans la stratégie.

Et dans le cas d'un marché haussier, lorsqu'on est prêt à vendre nos actions c'est un plus également, puisqu'on va obtenir la prime supplémentaire qu'on n'aurait pas obtenu si on avait tout simplement vendu nos actions sur le marché. Donc, dans un contexte comme celui-là, c'est ce qu'il faut retenir. Donc, le rendement va être supérieur dans les deux cas.

[VENTE D'OPTIONS D'ACHAT COUVERTES VS VENTE D'OPTIONS DE VENTE GARANTIES]

Maintenant, comparons la vente d'options d'achat couvertes à cette stratégie de revenu également qui est la vente d'options de vente garanties. 

[OPTIONS DE VENTE]

Rappelons qu'au départ, quand j'achète une option de vente je paie une prime au signataire, au vendeur, et j'obtiens le droit de vendre des actions, 100 actions par contrat, à un prix spécifique et ce pour une durée déterminée. Cette prime je vais la payer au signataire. Donc la contrepartie qui va s'être engagée, qui va m'avoir vendu le contrat et qui va s'être engagée en échange de cette prime à acheter les actions si le détenteur exerce.

Si le détenteur exerce, il va forcer la vente et le signataire, le vendeur du contrat sera obligé d'acheter les actions, 100 actions par contrat au prix spécifique et ce, pour une durée déterminée, toute la durée du contrat.

[OPTIONS DE VENTE]

Donc cette transaction-là se fait entre le détenteur et le signataire. La prime va être encaissée par le signataire et à ce moment-là, dans un compte de courtage.

[VENTE D'OPTIONS DE VENTE GARANTIES (VOVG)]

On ne détient pas les actions quand on fait la vente du contrat d'options de vente. Donc, on ne détient pas les actions, mais on détient l'encaisse nécessaire pour acheter les actions éventuellement. Si le détenteur exerce les options. À ce moment-là, on va encaisser la prime et on va contracter l'obligation d'acheter les actions au prix spécifique, et ce pour toute la durée du contrat.

[VOAC VS VOVG]

Comparons maintenant la vente d'options d'achat couvertes et la vente d'options de vente garanties sur notre titre qui se négocie à 12 $. Avec la vente d'options d'achat couvertes, nous achetons ou nous avons dans notre portefeuille 1000 actions pour une valeur totale de 12 000 $. Dans ce cas-ci, il y a des options.

Nous allons utiliser des options venant à échéance dans trois mois. Ayant un prix d'exercice de 12 $, c'est-à-dire une option à parité. Donc, 12 $ le prix d'exercice, 12 $ le prix du titre qui se négocie à 0,50 $. Nous allons vendre 10 contrats à 0,50 $ par action. On va encaisser 0,50 $ par action ou 500 $ au total, c'est-à-dire on va encaisser 0,50 $ par action x 100 actions par contrat x 10. Donc, on va aller se chercher 500 $ qui seront déposés dans notre compte.

Avec la vente d'options de vente garanties, on a 12 000 $ en espèce dans notre compte, on a aucune action. Donc, on va comparer les deux stratégies. Nous allons vendre 10 options de vente qui viennent à échéance dans trois mois avec un prix d'exercice de 12 $.

Nous allons encaisser 0,50 $ par action également. 0,50 $ par action ou 500 $ au total, c'est-à-dire 0,50 $ par action x 100 actions par contrat x 10 contrats. On encaisse 500 $. Donc, on encaisse 500 $ dans les deux cas. Avec la vente d'options d'achat couvertes on détient déjà les actions dans notre portefeuille et nous les mettons en vente.

Nous sommes prêts à les vendre. Donc, si le titre augmente au-delà de 12 $ à l'échéance et à ce moment-là, nous sommes prêts à les vendre. Dans le cas de la vente d'options de vente garanties nous avons 12 000 $ en espèce, et si le titre baisse en bas de 12 $ nous allons nous engager à les acheter à 12 $.

Donc, si à l'échéance le titre est supérieur à 12 $, à ce moment-là, que se passe-t-il avec la vente d'options d'achat couvertes? Les options d'achat seront exercer et nous serons dans l'obligation de vendre nos actions à 12 $. Donc, on va vendre nos actions à 12 $. Notre profit sera de combien? 0,50 $ par action parce qu'on les a acheté à 12 $, on les vend à 12 $.

La prime qu'on a encaissé représente notre profit total, c'est-à-dire 500 $ au total. Pour la vente d'options de vente garanties, et en fait ici, dans le cas de la vente d'options d'achat couvertes, on va vendre nos actions, c'est-à-dire qu'on va avoir 12 000 $ suite à la vente des actions, plus notre 500 $.

Donc, on a 12 500 $ dans notre compte. La vente d'options de vente garanties - si le titre est supérieur à 12 $, les options de vente ne seront pas exercées puisque le détenteur des options de vente ne voudra pas vendre les actions à 12 $ si le titre est supérieur à 12 $. À ce moment-là, les options vont venir à échéance sans valeur et n'achètera pas les actions.

On va toujours avoir notre 12 000 $ dans notre compte plus le 500 $ qu'on a encaissé suite à la vente de nos options de vente. On se retrouve dans les deux cas, vente d'options d'achat couvertes et vente d'options de vente garanties avec 12 500 $ dans le compte. Donc les deux comptes sont identiques.

En fait, ce sont deux stratégies identiques qu'on pourrait démontrer par la parité, ce qu'on appelle la parité call put, mais qu'on ne fera pas dans ce cas-ci. Tout simplement en suivant l'évolution de ces deux stratégies on va se rendre compte que les deux stratégies sont équivalentes en termes de rendement et de risque.

Maintenant, si le titre est inférieur à 12 $ dans le cas de la vente d'options d'achat couvertes. Les options d'achat ne seront pas exercées. Les actions ne seront pas vendues. On détient toujours les actions et on a enregistré un revenu de 0,50 $ ou de 500 $ au total. Notre prix de revient par action est de 11,50 $. C'est-à-dire, 12 $ moins le 0,50 $ qu'on a reçu, 11,50 $ par action.

Ça c'est notre prix de revient. Dans le cas de la vente d'options de vente garanties, les options de vente seront exercées si le titre est inférieur à 12 $, puisque le détenteur des options de vente aura intérêt à exercer, à vendre les actions à 12 $ pour le racheter à un prix inférieur.

À ce moment-là, nous serons dans l'obligation d'acheter les actions à 12 $. Comme on a enregistré un revenu de 0,50 $ par action, ou de 500 $ au total, le prix de revient de ces actions-là sera de 11,50 $ tout comme la vente d'options d'achat couvertes.

Donc, dans les deux cas on voit que les deux stratégies sont équivalentes. Donc, un investisseur qui veut commencer à utiliser des options pourrait faire de manière indifférente la vente d'options d'achat couvertes.

Lorsqu'on détient des actions ou qu'on veut les mettre en vente, et on pourrait utiliser la vente d'options de vente garanties lorsqu'on est prêt à acheter des actions et qu'on est prêt à s'engager encore une fois, sur des titres de qualité.

Si on est prêt à s'engager à acheter des actions, on pourrait faire la vente d'options de vente garanties, encaisser une prime. Le pire qu'il pourrait arriver, c'est qu'on achète des actions qu'on voulait déjà acheter.

Donc, on n'introduira pas de nouveaux risques également et comme les deux stratégies sont équivalentes, on peut les faire indépendamment, une ou l'autre, dépendamment si on détient des actions dans notre portefeuille ou si on détient de l'encaisse dans le portefeuille, on peut faire une des deux stratégies sans introduire de nouveaux risques.

Donc, lorsqu'on fait cette stratégie... Alors on a vu, on a utilisé des options de trois mois ou de six mois, mais on pourrait également utiliser des options hebdomadaires.

[L'UTILISATION DES OPTIONS HEBDOMADAIRES]

Et donc, des options qui sont similaires aux options mensuelles, mais tout simplement c'est qu'elles viennent à échéance à toutes les semaines. Habituellement, on va les introduire un jeudi pour venir à échéance le vendredi de la semaine suivante, mais on peut également en introduire à l'avance des options qui viendraient à échéance consécutivement, successivement à échéance d'une semaine à l'autre.

Entre les options mensuelles, on pourra voir une série d'options hebdomadaires qui nous donne un peu plus de choix sur l'utilisation des options qu'on voudra. On peut choisir. Un peu plus de flexibilité. J'aimerais avoir une option avec échéance dans deux semaines. À ce moment-là, s'il y en a de disponible, on pourrait les utiliser.

Donc, la vente d'options d'achat couvertes avec des options hebdomadaires, ça nous permet d'encaisser un revenu hebdomadaire par rapport à des revenus mensuels si on utilise des options avec une échéance mensuelle.

[VOAC AVEC DES OPTIONS HEBDOMADAIRES]

Ça nous permet de tirer avantage de l'érosion qui est plus rapide lorsque les échéances - plus l'échéance est courte plus l'érosion est rapide. Donc, ça nous permet de tirer avantage de cette érosion de la valeur temps-là. Et ça nous permet de choisir un prix de levée qui serait plus près du prix des actions, mais à chaque semaine.

On pourrait faire l'ajustement nécessaire, se rapprocher toujours du prix du titre pour obtenir une option qui serait plus près de la parité, par exemple et obtenir le maximum de valeur temps sur ces titres-là.

Cependant, comme on multiplie les transactions, les frais de transactions vont être plus élevés également. Il faut prendre ça en compte quand on fait la stratégie. Maintenant, avec la vente d'options de vente garanties, on a les mêmes caractéristiques que la vente d'options d'achat couvertes c'est-à-dire encaissement de revenu hebdomadaire.

On peut tirer avantage de l'érosion accélérée de la valeur temps. On peut choisir des prix de levée également qui sont plus près du prix de l'action à chaque semaine. Bien sûr les frais de transactions vont être plus important tout comme la vente d'options d'achat couvertes.

La seule restriction qu'on a avec la vente d'options de vente garanties c'est qu'on ne peut pas faire cette stratégie dans des comptes enregistrés, alors qu'il est possible de faire la vente d'options d'achat couvertes dans des comptes enregistrés.

Donc, ce sont deux stratégies similaires. La seule différence c'est que la vente d'options de vente garanties n'est pas admissible dans les comptes enregistrés. Donc, il faut prendre ça en considération lorsqu'on veut établir la stratégie.

[CONCLUSION]

Donc, maintenant, en guise de conclusion, rappelons que la vente d'options; que ce soit d'achat couvertes ou la vente d'options de vente garanties, permet de réduire la volatilité des rendements.

[CONCLUSION]

C'est quelque chose qui est connu et qu'on peut vérifier. Ça permet de générer des revenus de manière non traditionnelle donc, en surplus des dividendes qu'on pourrait recevoir sur la détention des actions, par exemple.

Il est souvent fait mention que la vente d'options d'achat couvertes, c'est une stratégie qui est risquée, mais en réalité, comme on l'a expliqué, le risque vient de la détention des actions et non pas de la stratégie elle-même.

Il en va de même pour la vente d'options de vente garanties. Lorsqu'on veut faire des stratégies, ces deux stratégies, il est préférable de bien choisir les titres sur lesquels on veut les effectuer puisque comme on a un risque de détention dans les valeurs sous-jacentes à ce moment-là, il est préférable qu'on ait bien choisi les titres sur lesquels on est prêt à faire la stratégie.

Donc, la perte potentielle des deux stratégies est liée au seuil d'équilibre de la position avec la vente d'options d'achat couvertes, c'est le prix du titre moins la prime reçue. Notre seuil de rentabilité, prix du titre moins la prime reçue. Alors que pour la vente d'options de vente garanties, c'est le prix de levée moins la prime reçue.

Le prix de levée qui va devenir éventuellement le prix du titre auquel on aura acheté. Donc, ça deviendra notre seuil de rentabilité. Et donc, c'est la perte potentielle qu'on peut subir si le titre tombe à zéro, fait faillite.

C'est pour ça que c'est important de bien choisir les titres sur lesquels on va faire ces deux stratégies-là. Et rappelons finalement que la vente d'options d'achat couvertes peut-être exécutée dans des comptes enregistrés alors que ce n'est pas le cas pour la vente d'options de vente garanties qui n'est disponible que dans les comptes de marge. Voilà qui conclut le webinaire sur les revenus à partir des stratégie d'options.

[POUR EN APPRENDRE DAVANTAGE...]

Si vous voulez en apprendre davantage, je vous invite à consulter le site de la Bourse de Montréal au m-x.ca où vous avez accès à plusieurs ressources de formation, entre autre, un blogue sur les options : lesoptionscacompte.ca auquel j'ai le plaisir de participer sur une base mensuelle, plusieurs capsules vidéos et séminaires également, des guides et des stratégies, des calculateurs d'options, des calculateurs pour options d'achat couvertes, le simulateur de négociation, ainsi que des idées de négociation d'options à travers la plateforme OptionsPlay que je vous encourage à vous inscrire.

Plateforme gratuite qui vous est offerte par la Bourse de Montréal. Donc, je vous invite à consulter le site de la Bourse de Montréal, pour en apprendre davantage. Et maintenant, si vous avez des questions, ça va nous faire plaisir d'y répondre. Si vous en avez un peu plus tard, je vous invite à communiquer avec nous. Il nous fera toujours plaisir de répondre à vos questions. Et sur ce, mon nom est Martin Noël et au nom de la Bourse de Montréal.

[QUESTIONS ET RÉPONSES]

Merci Martin. C'était une présentation très intéressante. Nous aimerions répondre aux questions des participants, donc si vous en avez, veuillez les entrer dans le panneau de Questions et réponses situé sur le côté droit de votre écran.

Je vous prie de bien vouloir limiter toutes questions à celles qui sont pertinentes à la présentation d'aujourd'hui ainsi que de ne pas poser de questions concernant des titres spécifiques, car des recommandations ne peuvent pas être fournies.

Pendant que nous attendons les questions, j'aimerais souligner que les clients de Pro-Investisseurs CIBC ont accès à notre nouvelle banque de connaissances pour profiter des ressources gratuites qui s'adressent aux investisseurs autonomes.

Une fois que vous êtes connecté à votre compte de courtage en ligne, cliquez sur le lien Centre de formation qui se trouve sur le côté droit de notre site. Dans notre banque de connaissances, nous avons aussi des vidéos, des articles et des ateliers virtuels enregistrés précédemment.

Maintenant, je vais passer la parole à Martin pour répondre à vos questions. Alors, merci beaucoup.

Bonjour à tous. Donc, ici il y a une question qui m'a été adressée. Un instant, je vois les questions ici. Est-ce risqué de vendre des options d'achat et des options de vente pour un même titre?

Cette stratégie qui se trouve à vendre à la fois une option d'achat et une option de vente sur le même titre. On peut le faire, c'est-à-dire que si vous détenez des actions, je vais supposer ici, je vais prendre un cas où vous détiendriez des actions d'une entreprise.

En vendant des options d'achat, ce que vous allez faire, c'est que vous allez vous engager à vendre vos actions. Et en vendant des options de vente, ce que vous êtes en train de faire comme stratégie, c'est que si le titre baisse, par exemple, vous seriez prêt à ajouter des actions dans votre portefeuille.

Une stratégie semblable à celle-ci, si vous détenez des actions, si le titre augmente, vous allez vous retrouver à être dans l'obligation de vendre vos actions à la suite de la vente des options d'achat. Si le titre augmente, vous allez vendre vos actions. Si vous êtes prédisposé à vendre vos actions, à ce moment-là, ce qui est intéressant quand on vend à la fois des options d'achat et des options de vente, c'est qu'on va encaisser deux primes.

Donc, on va avoir deux revenus. Et, à la hausse, ce qui va arriver, c'est que vous allez vendre vos actions et vous allez avoir encaissé deux primes. Vous allez faire deux fois plus de revenu de prime sur la hausse.

Et à la baisse, là par contre, il faut vraiment prendre conscience qu'en vendant des options de vente, on va se retrouver probablement à doubler la position qu'on a actuellement. Si on a, par exemple, 1000 actions dans notre portefeuille ... je vends 10 options d'achat, je vends 10 options de vente, dépendamment du prix de levée également que je vais vendre, que je vais utiliser. À ce moment-là, quand le titre va monter je vais perdre mes actions.

Je n'aurai plus d'actions dans mon portefeuille. Et si le titre baisse, je vais doubler ma position, par exemple. Donc ça, il faut évaluer le risque, mais le risque de combiner les deux stratégies n'est pas différent du risque de les utiliser une à la fois.

Il faut juste prendre conscience qu'on est prêt à ajouter les actions dans notre portefeuille. Si on ne détient pas des actions, il est possible de vendre à la fois des options d'achat et des options de vente.

Ça c'est une autre stratégie de revenu, mais habituellement c'est une stratégie pour des gens un peu plus avancés parce que, à ce moment-là, on est exposé à des pertes potentiellement un peu plus importantes et là, la gestion de ces positions-là fait en sorte que, lorsqu'on va établir la vente d'une option d'achat et la vente d'une option de vente sans détenir d'actions.

On va vouloir que le titre se maintienne dans une position neutre où on veut cibler, ou on anticipe une stabilité relative dans le prix de l'action et on espère que le titre ne bougera pas tellement et qu'à l'échéance, on pourra finalement réaliser le profit sur les deux primes, à la fois sur les call et à la fois sur les put.

Mais c'est une stratégie un peu plus avancé qui requiert un peu plus de gestion au niveau des risques. Donc, ce n'est pas une stratégie que je recommanderais, par exemple, à quelqu'un qui commence dans les options.

Mais comme je l'ai mentionné, la vente d'options d'achat couvertes ou la vente d'options de vente si on comprend bien la nature de ces positions-là, à ce moment-là, on peut les utiliser. C'est une très bonne façon d'apprendre à utiliser les options ou à voir comment ces options-là se comportent.

Donc, j'espère que j'ai répondu à votre question. Il y a souvent - on a peut-être le temps pour une dernière question. Il y a une stratégie qu'on peut mettre en place, la vente d'options d'achat couvertes, qui est intéressante, mais ça se trouve à être la vente systématique.

Il est possible, et habituellement on va appliquer ce genre de stratégie-là de vente systématique, d'options d'achat couvertes, par exemple, sur des titres indiciels.

Par exemple, il y a le fond négocié en bourse XIU, il y a un indice si vous allez sur le site de la Bourse de Montréal que vous pouvez suivre cette stratégie qui est mise en place sur une base mensuelle.

C'est-à-dire qu'on détient les parts de ce fond négocier en bourse, le XIU, qui est le fond négocié en bourse qui réplique les rendements de l'indice S&P/TSX 60. Donc, on détient le XIU et on vend des options à parité à tous les mois, des options d'achat.

Et lorsqu'on regarde l'évolution des rendements de cette stratégie, elle se compare très avantageusement à la détention simple des parts. Donc, c'est sûr que pendant certaines périodes on va sous-performer le marché et pendant d'autres périodes, on va sur-performer.

Mais c'est une stratégie qui nous permet de diversifier, en fait, le risque dans nos portefeuilles. Et donc, la vente systématique d'options d'achat couvertes, c'est quelque chose qu'on peut faire, mais habituellement c'est plus sur des titres indiciels parce que sur des titres, je dirais individuels, il y a toujours - il faut essayer plus de choisir, je pense, le bon moment.

Donc, au moment où on pense que le titre a atteint un certain niveau de performance, c'est qu'il va commencer à moins bien performer. À ce moment-là, selon nos analyses on pourrait décider de mettre en place la vente d'options d'achat couvertes et on pourrait faire l'inverse quand le titre a baissé à un certain niveau, on pense que ça peut devenir une zone importante d'achat, par exemple. À ce moment-là, on pourrait faire la vente d'options de vente.

[ATELIER VIRTUEL - MERCI]

Merci encore, Martin. Malheureusement, c'est tout le temps que nous avons. Martin, c'était une présentation très informative et il était facile de comprendre les stratégies d'amélioration de revenu faisant appel aux options. Alors, merci pour cette belle présentation.

Un petit rappel à tous nos participants. Si vous souhaitiez avoir accès de nouveau à cet atelier virtuel un lien sera envoyé par courriel électronique à toutes les personnes inscrites. Si vous avez des questions ou commentaires, veuillez visiter le site Web de Pro-Investisseurs CIBC ou communiquer avec nous par téléphone, par clavardage ou par courriel.

Je voudrais remercier tous nos participants. Nous apprécions vraiment votre présence aujourd'hui.

À la prochaine.

Merci.

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