Transcription : La minute financière - Astuces sur les REER

Durée : 1 :18

Jamie Golombek
Directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale,
Planification financière et conseils CIBC

« Parlons des régimes enregistrés d'épargne-retraite, les REER, au-delà de l’essentiel. Voici cinq points auxquels vous voudrez peut-être réfléchir.

Premièrement, ne pas investir dans un REER. Dans certains cas, un compte d’épargne libre d’impôt, ou CELI, pourrait être le meilleur moyen d’épargner en vue de la retraite.

Deuxièmement, il n’est jamais trop tôt pour constituer un REER. Par exemple, les enfants de moins de 18 ans qui gagnent de l’argent grâce à un emploi d’été ou à temps partiel peuvent souhaiter mettre de l’argent de côté dans un REER qui pourra croître avec le temps, et ils peuvent demander une déduction d’impôt lorsqu’ils seront dans une tranche d’imposition supérieure.

Troisièmement, pourquoi ne pas utiliser un REER pour acheter une première maison dans le cadre du Régime d’accession à la propriété? Cela vous permettra de retirer jusqu’à vingt-cinq mille dollars de votre REER, et de rembourser ce montant sur 15 ans.

Quatrièmement, pourquoi ne pas utiliser un REER pour retourner aux études dans le cadre du Régime d’encouragement à l’éducation permanente ? Vous pouvez ainsi retirer jusqu’à dix mille dollars par année ou vingt mille dollars au total pour financer vos études à temps plein ou celles de votre conjoint.

Et enfin cinquièmement, n’oubliez pas le REER de votre conjoint. Si vous pensez que votre conjoint ou conjoint de fait sera dans une tranche d’imposition inférieure à la vôtre à la retraite, vous pourriez envisager d’effectuer des cotisations dans un REER de conjoint et pourrez ainsi efficacement fractionner le revenu au moment de la retraite. »