[Introduction aux fonds négociés en bourse (FNB)] – David Barber

Mai 25, 2017            

Bonjour à tous. Merci de vous joindre à nous aujourd’hui. Au nom de Pro-Investisseurs CIBC, je vous souhaite la bienvenue à cet atelier virtuel auquel participera David Barber. Je m’appelle Omar et je serai l’animateur de l’atelier. Permettez-moi d’abord de signaler quelques points .           

[MENTION JURIDIQUE]

Services Investisseurs CIBC inc. ne donne pas de conseils et ne fait pas de recommandations en matière de placements ni de fiscalité. Toute l’information que nous communiquerons aujourd’hui est fournie à titre indicatif seulement. La séance sera enregistrée et sera rediffusée sur notre site Web. Un lien vous donnera accès à sa rediffusion dans notre page d’accueil.            

[FONCTIONS Fonction plein écran Fenêtre Q & R]            

De plus, vous pouvez visionner la présentation en mode plein écran en cliquant sur les flèches d’agrandissement dans l’angle supérieur droit de votre écran.            

Veuillez noter que si vous avez des questions pendant la présentation, vous aurez la possibilité de les poser à la fin.            

[CONFÉRENCIER David Barber, vice-président, Comptes nationaux, First Asset]            

Nous sommes heureux de vous présenter aujourd’hui un atelier virtuel sur l’introduction aux fonds négociés en bourse, dans lequel nous aborderons les notions de base des FNB, leurs avantages, les pratiques exemplaires et d’autres sujets. Nous aurons le privilège d’entendre David Barber. Dave est vice-président des Comptes nationaux – FNB, chez First Asset. Il a plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des services financiers, assure la gestion d’importantes relations dans le segment FNB de First Asset, et collabore régulièrement avec des analystes de FNB, des gestionnaires de portefeuilles, des conseillers en placements de même que des canaux de placements autogérés. Accueillons chaleureusement  David Barber. Merci, Omar. Je tiens à vous remercier de m’accorder votre temps aujourd’hui,

 [Introduction aux fonds négociés en bourse (FNB)] quel que soit l’endroit au Canada d’où vous assistez à cet atelier.            

[David Barber, vice-président, Comptes nationaux; préparé à l’intention de Pro-Investisseurs CIBC] À Toronto, c’est assurément une journée propice à la présentation d’un atelier virtuel vu le temps qu’il fait. je constate avec joie que vous assistez à l’atelier en grand nombre et j’espère que vous en tirerez profit. Comme Omar l’a mentionné, je m’appelle David Barber et je suis vice-président, Comptes nationaux, chez First Asset. Au cours des 45 prochaines minutes environ, je vous donnerai un aperçu des FNB au Canada et cet atelier virtuel est intitulé Introduction aux fonds négociés en bourse.           

[MENTIONS JURIDIQUES]            

Voici quelques mentions juridiques concernant la présentation d’aujourd’hui.            

[ORDRE DU JOUR DE LA PRÉSENTATION]            

En ce qui concerne l’ordre du jour, voici les principaux points que j’aborderai aujourd’hui. En premier lieu, je vous parlerai de First Asset et de ce qui rend notre entreprise unique parmi les fournisseurs de FNB du Canada. Nous verrons en quoi consiste un FNB, pourquoi vous devriez opter pour ce type de placement et certains des écueils possibles. Il sera question de la structure des FNB, du processus de création et de rachat, du mode d’évaluation, du mode de négociation et de la liquidité des FNB, de l’incidence des frais et des pratiques exemplaires à l’achat et à la vente de FNB. Nous jetterons ensuite un coup d’œil à l’essor de ce secteur au Canada et aux perspectives d’avenir des FNB. Enfin, je vous présenterai différents types de FNB et je vous expliquerai leur évolution,  des simples modèles pondérés en fonction de la capitalisation boursière aux stratégies de type « bêta intelligent » et actives. Enfin, je récapitulerai l’atelier et vous aurez du temps pour poser des questions, si vous en avez.            

[À PROPOS DE FIRST ASSET]            

Revenons à First Asset. Notre entreprise est un fournisseur canadien de FNB. Sa fondation remonte à 1996, soit plus de 20 ans, et nous avons lancé nos premiers FNB en 2011. Il n’y avait alors que six autres sociétés canadiennes spécialisées dans les FNB. Il y a environ un an et demi, notre entreprise a été acquise par Financière CI, l’un des gestionnaires d’actifs indépendants les plus importants du Canada, dont les actifs gérés et administrés s’élèvent à environ 160 milliards de dollars . Financière CI est un excellent partenaire et cette opération stimulera notre prospérité, compte tenu de la concurrence accrue  attribuable aux nouveaux venus sur le marché et à la quantité de FNB offerts. Comme je l’ai mentionné, il y avait six fournisseurs sur le marché au moment où nous avons lancé nos FNB, en 2011. On en compte maintenant 22 au Canada et deux autres fournisseurs s’ajouteront à ce nombre d’ici un ou deux mois; depuis le début de février seulement, plus de 30 nouveaux produits ont été lancés. First Asset gère environ 3,1 milliards de dollars d’actifs dans plus de 50 FNB et est un chef de file des FNB à gestion active, qu’il s’agisse de FNB de type « bêta intelligent », dont vous avez sans doute entendu parler passablement depuis quelque temps, et qui, selon nous, consistent en stratégies actives, ou de FNB à gestion active traditionnels, dont les mandats sont surveillés par des gestionnaires de portefeuilles. Des gestionnaires réputés à l’échelle sectorielle dirigent nos stratégies, notamment ceux de CI Cambridge et de CI Signature, et d’autres gestionnaires tiers comme ceux d’IEX. De plus, nous entretenons des relations avec les principaux fournisseurs d’indices à l’échelle mondiale, Morningstar et MSCI. Nos produits novateurs nous permettent d’accroître progressivement notre part de marché en dépit de la concurrence.            

[Qu’est-ce qu’un FNB?]            

Alors, qu’est-ce qu’un FNB? FNB signifie fonds négocié en bourse , je ne vous apprends rien, j’en suis certain. Techniquement, au Canada, un FNB est un fonds commun de placement. Cela dit, il existe d’importantes distinctions entre les deux. La plupart des FNB se composent de titres qui copient un indice, par exemple un indice composé ou l’indice S&P 500, ou de produits de base comme l’or, qui se négocient en bourse comme des actions. Ils sont achetés et vendus sur une bourse comme celle de Toronto. Comme les actions, ils peuvent être achetés et vendus toute la journée et, comme les fonds communs de placement, leur valorisation est fondée sur le panier de titres qui sous-tendent l’indice. Le cours d’un FNB fluctue au cours de la journée, au gré des achats et des ventes, alors que la valeur liquidative d’un fonds commun de placement est calculée seulement en fin de journée. La valorisation des FNB, comme celle des fonds communs de placement, est function de la valeur des titres sous-jacents qui les composent. La valeur de cet actif représente simplement la valeur totale de l’actif du fonds, déduction faite du passif.            

[AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES FNB]            

Jetons maintenant un coup d’œil à certains des avantages et des inconvénients d’investir dans des FNB. Nous verrons pourquoi ces instruments gagnent en popularité. Je pense que la première chose que la plupart des investisseurs constatent et apprécient, c’est que les coûts des FNB sont bas. Cela vaut tant pour les FNB de type « simple bêta » que pour les FNB factoriels et les FNB à gestion active. En général, les produits indiciels à bon marché coûtent de 5 à 50 points de base, ou 0,5 %, tandis que les coûts des stratégies actives et bêta intelligentes peuvent varier de 35 à 90 points de base. Cela se compare à environ 125 points de base, ou 1,25 %, pour les fonds communs de placement de catégorie F. Les FNB offrent souplesse de négociation et liquidité, et les investisseurs peuvent effectuer des opérations intrajournalières en ayant accès aux cours en temps reel au lieu d’attendre la fin de la journée pour connaître la valeur liquidative, comme dans le cas des fonds communs de placement, dont la VL est indéterminée jusqu’à la conclusion de l’opération. Les FNB peuvent aussi être plus liquides que des titres individuels. De plus, les FNB sont transparents en ce sens qu’ils assurent la visibilité des placements et de leurs pondérations au quotidian bien que les FNB à gestion active n’indiquent généralement que les dix titres dominants entre les trimestres. Les FNB présentent une structure efficace sur le plan fiscal. Comme la plupart des FNB sont des fonds à gestion passive, les titres sont moins négociés que ceux des fonds communs de placement; leur taux de rotation n’est donc pas très élevé et ils ne génèrent pas autant de gains en capital que les fonds communs de placement. Lorsqu’un investisseur veut récupérer l’argent qu’il a investi dans un fonds commun, celui-ci doit mobiliser des liquidités pour effectuer le rachat et peut être appelé à vendre des titres, ce qui peut générer des gains en capital qui doivent alors être payés par tous les investisseurs du fonds. Dans le cas d’un FNB, lorsqu’un investisseur vend ses parts, il les vend simplement à un autre investisseur sur le marché, ce qui ne génère pas de gains en capital. Les FNB sont aussi d’excellents outils de répartition d’actifs et les investisseurs peuvent investir dans des secteurs, des pays, des produits de base ou des facteurs pour bâtir des portefeuilles de type institutionnel, à très bon marché. Les FNB offrent à la fois l’éventail de titres d’un portefeuille diversifié et la simplicité de négociation d’un seul titre; les investisseurs peuvent acheter des parts de FNB sur marge, vendre des parts à découvert ou les conserver à long terme. Par ailleurs, en raison de la liquidité intrajournalière, les utilisateurs de FNB peuvent être tentés de multiplier les opérations à outrance, ce qui peut leur causer énormément de tort parce qu’ils dévient ainsi des philosophies d’achat et de maintien des titres. De nombreux FNB sont fondés sur des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière qui, nous en discuterons plus tard, peuvent être sujets au risque de concentration, car le surclassement relatif d’une ou de deux actions ou d’un secteur peut entraîner de fortes surpondérations des portefeuilles dans ces segments. Les écarts entre les cours acheteurs et vendeurs des FNB peuvent parfois être prononcés, ce qui est généralement attribuable aux flux. Comme nous le verrons bientôt, cela tient en general aux écarts entre les cours acheteurs et vendeurs des titres sous-jacents qui constituent un FNB. Dans les faits, lorsqu’ils achètent des parts de fonds commun de placement, les investisseurs obtiennent la VL de fin de journée, qui intègre également les écarts entre les cours acheteurs et vendeurs; les fonds communs de placement ne sont tout simplement pas aussi transparents que les FNB. Je tiens à souligner à la défense des fonds communs de placement que, souvent, lorsque les médias comparent ces fonds aux FNB, ils ne comparent pas des pommes avec des pommes. Le RFG de 2,5 %, qui est généralement indiqué pour la moyenne des fonds communs de placement, comprend les honoraires du conseiller en placements de sorte qu’en général, un RFP, disons, de 50 points de base dans le cas des FNB ne comprend pas les services d’un conseiller. Comme vous gérez pour la plupart vos fonds ou, au moins, une bonne partie de vos fonds, il serait plus pertinent de comparer un fonds commun de placement de catégorie F et un FNB. Le RFG de la plupart des fonds communs de placement de catégorie F serait inférieur d’environ 1 % au RFG de 2,5 % couramment indiqué dans les médias. Si je suis ici aujourd’hui, c’est aussi pour vous dire, ou plutôt pour ne pas vous dire, que les FNB sont bons et que les fonds communs de placement sont mauvais. En fait, ce sont deux mécanismes qui permettent aux investisseurs de bâtir des portefeuilles plus diversifiés, plus facilement et à bon marché.            

[VALEUR LIQUIDATIVE (VL) D’UN FNB]            

Nous allons maintenant examiner la valeur liquidative, ou VL, d’un FNB. C’est un exemple très simple qui illustre que les FNB sont évalués en fonction de la somme des parts. Dans ce cas-ci, chaque chemise représente les titres d’un FNB, chacune représente une action. Il suffit d’additionner les parts pour obtenir le cours du FNB, et comme le cours de chaque élément constitutif fluctue, le cours global du panier de titres, ou FNB, varie. On calcule la juste valeur d’un FNB en examinant les cours acheteur et vendeur de chaque titre sous-jacent, en additionnant la valeur de chacun des titres et en divisant la somme par le nombre de parts en circulation. On obtient ainsi la valeur du panier de titres et, par conséquent, le cours du FNB, soit 11,35, en additionnant toutes les chemises.            

[NÉGOCIATION, SOUSCRIPTIONS ET RACHATS]            

Nous allons maintenant jeter un coup d’œil à la négociation, aux souscriptions et aux rachats. Le processus de création et de rachat qui intervient dans la négociation de FNB est un aspect qu’il est important de comprendre. Voyons d’abord quelles sont les principales parties en présence. Le fournisseur de FNB est dans le bas. Il s’agit dans cet exemple de First Asset. Vous voyez au-dessus le teneur de marché des FNB, appelé aussi courtier désigné, ou CD, qui, au Canada, peut être n’importe quelle grande banque, sauf la Banque Scotia. Toutes les grandes banques canadiennes ont des pupitres de négociation de FNB et interviennent sur le marché des FNB. Elles exercent cette activité parce qu’elles touchent un léger bénéfice, disons un ou deux sous, sur chaque opération. En haut, au centre, se trouve la bourse, dans cet exemple la Bourse de Toronto, où les parts de FNB sont distribuées et négociées. Enfin, il y a des investisseurs individuels, soit des acheteurs et des vendeurs de parts de FNB. Les FNB présentent deux types de liquidité : la liquidité primaire, qui représente un volet du marché sur lequel de nouvelles parts de FNB sont émises, c’est-à-dire où réside la liquidité réelle des FNB, et la liquidité secondaire... qui représente le volet du marché où les investisseurs achètent des FNB auprès d’autres investisseurs. Les FNB ne créent donc pas de nouvelles parts à chaque afflux de fonds. Les FNB se négocient sur une bourse comme les fonds à capital fixe, mais ce sont des fonds à capital variable. De nouvelles parts sont créées pour répondre à la demande des investisseurs. Lorsqu’un nouveau FNB est lancé, le fournisseur émet un bloc de parts appelé NPP, ou nombre prescrit de parts, généralement par multiples de 50 000 parts, en contrepartie d’un panier de titres du teneur de marché, selon les mêmes pondérations que l’indice sous-jacent des flux du marché des FNB. Le teneur de marché peut alors acheter et vendre les parts en bourse à un cours avoisinant la juste valeur ou la valeur liquidative auprès du public investisseur. Si un petit investisseur veut acheter pour 2 000 $ de parts d’un FNB qui se négocient à 20 $, le teneur de marché exécutera simplement la commande en prélevant 100 parts de son stock. Il s’agit de la liquidité secondaire. Dans ce cas, le teneur de marché achètera les fonds, les titres sous-jacents en multiples d’un NPP. Or, lorsqu’un investisseur important veut acheter une quantité de parts supérieure au stock du teneur de marché, celui-ci crée de nouvelles parts du FNB qui, je le répète, représentent la liquidité primaire. Dans ce cas, le teneur de marché achète les fonds, des titres sous-jacents en multiples du NPP, et les livre au fournisseur, qui les échange contre des parts du FNB. Le teneur de marché peut alors fournir le volume nécessaire à ce gros client. Le même mécanisme entre en jeu, mais en sens inverse, si un investisseur veut vendre ses parts. Il les remet au fournisseur de FNB en contrepartie du panier de titres. Il convient de noter que tant les créations que les rachats sont généralement réputés être des transferts en nature, ce qui rend le processus avantageux sur le plan fiscal. Dans les deux cas, l’investisseur et le fournisseur échangent simplement un panier de titres contre des parts de FNB sans vente de titres; par conséquent, aucun gain en capital n’est distribué aux porteurs de parts. Le fournisseur de FNB peut même choisir les parts qu’il remettra au courtier désigné, ce qui signifie qu’il peut sélectionner les parts dont le prix de base est le plus faible et, de ce fait, réduire potentiellement les gains en capital non réalisés qui peuvent s’être accumulés dans le portefeuille et réduire le potentiel de gains en capital réalisés sur lesquels les porteurs de parts devront payer un impôt. Ces notions sont peut-être un peu difficiles à saisir de prime abord. Pour mieux les comprendre, vous pouvez consulter le Centre des fonds négociés en bourse de Pro-Investisseurs CIBC. Une excellente vidéo est accessible dans la salle de cours sur les FNB Morningstar et aide à comprendre la structure des FNB. Je vous recommande fortement de consulter le Centre si vous n’avez pas bien saisi ces notions.            

[LES TENEURS DE MARCHÉ]            

Dans la dernière diapo, le teneur de marché qui, au Canada, répétons-le, est l’une des banques, la CIBC et les autres grandes banques sont très actives en tant que teneurs de marché dans la négociation des FNB. Les teneurs de marché créent des « buts » autour de la juste valeur ou de la valeur liquidative des FNB... qui est fondée sur l’écart entre les cours acheteur et vendeur des titres sous-jacents. Dans ce cas, au centre de l’exemple, le prix de vente, ou cours vendeur, est de 19,96 $ et le prix d’achat, ou cours acheteur, est de 19,87 $, soit un écart de neuf cents. Les autres acheteurs et vendeurs –  ici, ce sont généralement des investisseurs individuels – peuvent afficher des cours acheteurs et des cours vendeurs à l’intérieur de ces buts, ce qui a évidemment pour effet de resserrer l’écart entre les cours du FNB dans cet exemple.            

[LA LIQUIDITÉ D’UN FNB EST DICTÉE PAR CELLE DES TITRES SOUS-JACENTS]            

On compare la liquidité des FNB à la fameuse pointe de l’iceberg. La partie submergée représente la liquidité réelle des titres sous-jacents, soit l’essentiel de la liquidité d’un FNB. Une notion très importante à retenir, si vous n’en retenez qu’une de cette présentation, c’est que le volume de négociation d’un FNB ne correspond pas forcément à sa liquidité comme c’est généralement le cas pour un titre individuel. Cela s’explique par le fait qu’une action individuelle compte un nombre fini de parts et que lorsque la demande de parts augmente, le cours augmente aussi, et que si la demande diminue, le cours diminue également. Un FNB compte potentiellement un nombre infini de parts en raison de la capacité de créer et de racheter des parts qu’ont les teneurs de marché, ou CD , comme nous l’avons vu dans les diapos précédentes. La demande dont un FNB fait l’objet n’a donc une incidence que sur le cours de ce FNB si l’opération est suffisamment importante pour avoir un impact sur les titres sous-jacents, ou actifs, du FNB. Dans cet exemple, si les actions qui composent un FNB ne sont pas très liquides, comme on le voit à gauche, on ne s’étonnera pas que le FNB ne soit pas très liquide non plus et que les écarts entre les cours acheteurs et vendeurs soient prononcés. Par ailleurs, comme on peut le voir à droite, si les sociétés constituantes sous-jacentes d’un FNB sont très liquides, le FNB sera lui aussi très liquid et se négociera moyennant des écarts serrés entre les cours acheteurs et vendeurs.            

[VOLUME D’OPÉRATIONS NÉGOCIÉES ET LIQUIDITÉ]            

Pour illustrer plus clairement, je l’espère, le point abordé dans la diapo précédente,  voici une saisie d’écran du terminal Bloomberg faite par l’un de nos négociateurs de FNB concernant une opération que nous avions exécutée dans l’un de nos FNB, dont le symbole, FLB, est indiqué dans l’angle supérieur gauche. Il s’agit d’un FNB d’obligations de longue duration. Avant l’opération, l’actif de ce FNB s’élevait à environ 18 millions de dollars. Vous remarquerez qu’à 15 h 18, les cours s’établissaient à 19,96 $...juste sous la zone en surbrillance, 19,96 $ et 20,01 $, soit 0,05 $, juste sous l’opération en surbrillance. Les offres d’achat portaient sur 2 500 parts, il faudrait ajouter deux zéros après 25 pour ce qui est du nombre de parts; du côté de l’offre, il y avait 20 000 parts. Sept minutes plus tard, à 15 h 25, il s’agit de la zone en surbrillance, une opération portant sur 870 000 parts d’une valeur nominale de 17,5 millions a été conclue à 20,5 $ , c’est-à-dire à l’intérieur de la fourchette de négociation. L’opération n’a donc pas eu d’impact sur le cours du FNB ni sur les titres sous-jacents. En fait, cette opération n’a pas eu d’impact sur le cours du FNB et, par extension, sur les titres sous-jacents alors qu’elle a effectivement multiplié par deux la taille du FNB puisque l’actif est passé de 18 millions de dollars à près de, à un peu plus de 35 millions de dollars à la suite de cette seule et unique opération. J’espère que cet exemple vous a aidés à mieux comprendre le fonctionnement des FNB. Je pense qu’il vaut également la peine de mentionner qu’un nombre de plus en plus élevé d’opérations sur titres et de négociations de FNB sont conclues sur des plateformes boursières alternatives, et non exclusivement à la Bourse de Toronto. Cela signifie que les négociations de FNB portent en fait sur un volume beaucoup plus élevé d’opérations qu’il n’y paraît si on tient uniquement compte du volume négocié à la Bourse de Toronto, plutôt que des négociations consolidées sur toutes les plateformes boursières. À mon avis, le volume est généralement sous-évalué de 30 % à 40 %.            

[L’EFFET DES HONORAIRES]

Cette diapo illustre l’incidence des honoraires  sur un placement. Évidemment, toutes choses étant par ailleurs égales, le placement dont le coût est le plus bas surclassera celui dont le coût est le plus élevé. Cet exemple illustre la croissance d’un placement initial de 500 000 $ réparti entre deux fonds. Dans les deux exemples, on suppose un taux de rendement composé de 6 % pendant 30 ans. Le placement dans le fonds B indiqué en noir – disons qu’il s’agit d’un fonds commun de placement de catégorie F, dont les honoraires s’élèvent à 125 points de base, ou 1,25 % – se chiffre à un peu moins de 2,1 millions après 30 ans. Prenons maintenant le placement dans le fonds A, indiqué en rouge... Disons qu’il s’agit d’un FNB dont les honoraires se chiffrent à 30 points de base. Moyennant un écart de 95 points de base par année entre les deux fonds, le fonds A atteint près de 2,8 millions de dollars. Après 30 ans, cela équivaut à un écart d’environ 680 000 $, soit 180 000 $ de plus que le placement initial. C’est un autre exemple qui explique la popularité grandissante des FNB auprès des investisseurs à l’échelle mondiale.            

[FNB - PRATIQUES EXEMPLAIRES]            

Quelques lignes directrices générales régissent l’achat et la vente de FNB : ce sont des pratiques exemplaires. Évitez d’effectuer des opérations au cours des 15 premières et des 15 dernières minutes de la journée de bourse. Il est généralement bon d’éviter ou, plutôt, d’attendre un peu avant d’effectuer des opérations le matin, et d’éviter d’attendre jusqu’à la dernière minute pour boucler des achats et des ventes l’après-midi. La négociation des titres d’un FNB n’a pas forcément commencé dès les premières minutes de la séance de négociation; donc, le teneur de marché n’est peut-être pas en mesure d’attribuer un cours exact au panier de titres du FNB, ce qui a pour effet d’élargir les écarts. En revanche, lorsque la clôture des marchés approche en fin de journée, les participants au marché tentent généralement de limiter leur risque de sorte que les écarts s’élargissent de nouveau. Point numéro deux : envisagez de passer des ordres à cours limité, et non des ordres au marché. Les ordres à cours limité vous procurent plus de latitude parce que vous pouvez déterminer le cours maximal auquel exécuter l’opération. Cependant, selon le cours que vous fixez, il y a un risque que votre ordre ne soit pas entièrement exécuté ou exécuté rapidement. Faites preuve de prudence lorsque vous passez des ordres de vente stop ou des ordres au marché. Les ordres au marché ne protègent pas les cours puisque l’objectif primordial est d’exécuter l’opération. En fin de compte, vous pourriez vous retrouver avec des parts dont le cours est très different de la valeur liquidative dans un FNB moins liquide ou sur un marché volatil. L’avantage théorique des ordres de vente stop est que vous avez la possibilité de limiter vos pertes si, par exemple, vous êtes en vacances à l’extérieur ou n’avez pas le temps de suivre de près votre portefeuille. Toutefois, si vous êtes du genre à conserver vos placements, vous pouvez immobiliser vos pertes à court terme si vos titres tombent sous le cours de l’action et les racheter subséquemment. De même, les ordres de vente stop peuvent entraîner la vente de parts au meilleur cours offert, pas nécessairement au cours auquel vous avez acquis le titre, de sorte que vous pouvez en fin de compte vendre des parts à des cours nettement inférieurs à celui de l’ordre de vente stop. En général, les FNB dont le volume de négociation est élevé présentent des écarts entre les cours acheteurs et vendeurs qui semblent peut-être offrir une liquidité supérieure, mais le volume quotidien moyen des opérations n’est pas la seule mesure de la liquidité des FNB; il serait bon de prendre en considération la liquidité des titres sous-jacents des FNB; ce facteur devient plus important au fur et à mesure que la taille des opérations augmente.            

[CROISSANCE DES FNB AU CANADA]            

Vous avez peut-être déjà entendu dire que les FNB ont vu le jour au Canada. Le premier FNB, qui consistait en parts de participation à l’indice de Toronto, ou TIPs, pistait les plus grandes sociétés du Canada au moment de son lancement en 1990, c’est-à-dire trois ans avant l’inscription à la cote du premier FNB aux États-Unis. Ce graphique illustre la croissance des FNB au Canada depuis 2004, du point de vue tant des nombres bruts de FNB que des actifs détenus. Comme vous pouvez le voir, en 2004, moins de dix milliards de dollars d’actifs étaient concentrés dans seulement trois FNB. À la fin de septembre 2016, plus de 107 milliards de dollars étaient détenus dans 441 FNB, ce qui représente une croissance annualisée de plus de 20 %. Une revue à jour montrerait que les actifs des FNB totalisent aujourd’hui 127 milliards de dollars environ et que le nombre de stratégies au Canada s’élève à environ 530, de sorte que le taux de croissance a atteint près de 20 % au cours des huit derniers mois seulement. Bien que la croissance des FNB soit notable, leur popularité est beaucoup moins forte au Canada qu’aux États-Unis. Les actifs des FNB aux États-Unis s’élèvent à environ 3,3 billions de dollars canadiens. Compte tenu du fait que le marché américain est dix fois plus gros que le marché canadien, si la popularité des FNB était comparable au Canada, les actifs des FNB s’établiraient à plus de 330 milliards de dollars. En théorie, nous avons beaucoup de rattrapage à faire dans ce domaine par rapport aux États-Unis. Cela dit, dans le passé, il était généralement très logique que les investisseurs canadiens aient recours à des FNB américains cotés en bourse pour une part importante de leur exposition aux FNB parce que les FNB américains offraient un choix beaucoup plus vaste et les honoraires étaient bien moindres. Ce n’est plus le cas, car la gamme des FNB offerte au Canada est nettement plus solide et les honoraires sont concurrentiels. De plus, dans la plupart des cas, il est plus logique pour les investisseurs canadiens de détenir des FNB canadiens cotés en bourse, tant du point de vue fiscal parce que les FNB cotés en bourse aux États-Unis peuvent être assujettis à des retenues d’impôt, que du point de vue du coût de conversion à l’achat et à la vente et du coût des distributions de dividendes.           

[ACTIFS SOUS GESTION DES FNB AU COURS DES CINQ PROCHAINES ANNÉES]            

Jetons un coup d’œil à l’évolution prévue des FNB selon les données d’un sondage mené à la fin de 2015 auprès de gestionnaires d’actifs par Price Waterhouse. Près de la moitié des personnes interrogées estimaient que les actifs mondiaux des FNB atteindraient sept billions de dollars US d’ici à 2021. Vu que les actifs mondiaux des FNB ont atteint quatre billions de dollars US à la fin de l’année, leurs prédictions semblent plutôt prudentes.            

[RÉPARTITION DES ACTIFS SOUS GESTION DES FNB PAR CATÉGORIE D’ACTIF AU CANADA]            

Voici une vue d’ensemble de la répartition des actifs des FNB par catégorie d’actif au Canada. Compte tenu du fait que les portefeuilles comptent en général 60 % d’actions et 40 % d’obligations, il n’est pas étonnant que la ventilation des actifs des FNB se rapproche passablement de ces paramètres. Je pense qu’il y a une certaine logique dans le fait que les proportions des actions s’élèvent à plus de 60 % et à un peu plus de 66 % parce que les FNB d’actions ont connu un bon départ sur le marché comparativement aux FNB d’obligations. Comme je l’ai mentionné, le premier FNB a été lancé en 1990. De plus, le principal FNB canadien est un FNB d’actions, XIU, dont l’actif est supérieur à 12 milliards de dollars. Donc, un FNB représente à lui seul près de 10 % du total des actifs des FNB. Les FNB de produits de base et les autres FNB, les FNB à effet de levier et les FNB inversés représentent le reste, soit environ 2,7 %.           

[ÉVOLUTION DES FNB]            

Les FNB ont beaucoup évolué depuis leur lancement sur les marchés canadiens en 1990. Dans un premier temps, il ne s’agissait que d’indices de référence créés pour représenter le marché, que les stratégies de gestion active pouvaient utiliser pour comparer leur rendement relatif; ils ont ensuite été utilisés par les investisseurs désireux d’accéder aux marchés à un coût très abordable. Dans le cas de XIU, dont je viens de parler, les fonds reproduisent l’indice composé TSX. Les FNB de la deuxième mouture étaient équipondérés de sorte qu’ils présentaient une exposition égale à toutes les sociétés comprises dans un indice donné, ce qui exposait davantage les investisseurs aux petites sociétés. Ces FNB ont, à certains égards, été les ancêtres des FNB bêta intelligents parce que, selon de nombreuses sources, les termes « bêta intelligent » désignaient toute méthode de ponderation non fondée sur la capitalisation boursière. Selon la méthode de la capipondération, les plus grandes sociétés sont les plus fortement pondérées dans un indice. RSP est un exemple de FNB équipondéré tout comme le FNB équipondéré S&P 500 qui surclasse SPY, son homologue capipondéré S&P 500, d’environ 65 points de base annuellement depuis dix ans. Il y a environ dix ans, les premiers FNB bêta intelligents, ou factoriels, ont fait leur apparition. Le choix des titres reposait sur leurs caractéristiques fondamentales comme le rendement des capitaux propres ou les ratios cours/bénéfices, ou sur des facteurs tels que le momentum ou la faible volatilité , plutôt que sur la seule taille de l’entreprise. Ces stratégies visaient à offrir différentes expositions au marché et, avec un peu de chance, de meilleurs rendements ou un risque moindre. Ces derniers temps, des FNB à gestion active ont été lancés; ils privilégient l’exploitation des inefficiences du marché  et produisent un surcroît de rendement, ou alpha. J’ai entendu une autre définition de ces fonds, selon laquelle l’évolution, enfin, chaque stratégie de placement valide repose en fait sur un moteur de rendement pertinent et les termes bêta, bêta intelligent et alpha servent simplement à différencier le niveau d’acceptation publique du moteur, ou facteur, de rendement; le bêta désigne une stratégie de conservation à long terme, et offre l’exposition la plus étendue; le bêta intelligent correspond à des facteurs comme la valeur ou le momentum, et offre un accès au marché, mais n’est pas largement utilisé ni accepté dans le domaine public; enfin, l’alpha est utilisé pour décrire les moteurs de rendement qui sont les moins largement répandus ou acceptés. Les FNB bêta intelligents et à gestion active constituent depuis quelques années le segment dont la croissance est la plus rapide sur le marché canadien des FNB bien que leur valeur de départ ait été passablement modeste.            

[EXEMPLES DE PONDÉRATION SELON LA CAPITALISATION BOURSIÈRE]            

Les FNB pondérés selon la capitalisation boursière représentent, et de loin, la part dominante du marché des FNB canadiens , au Canada et à l’échelle mondiale. Ils représentent un excellent moyen de tirer parti du rendement du marché dans son ensemble, car le rendement total de l’indice reflète les fluctuations de la valeur marchande totale des actions. Ces fonds sont également des choix logiques parce que les plus grandes sociétés comptent le plus vaste bassin d’actionnaires. Ce sont généralement les FNB qui coûtent le moins cher et ils sont fiscalement très avantageux parce que leur taux de rotation est très faible. Cela dit, les placements dans des indices capipondérés peuvent être risqués. Les indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont tendance à être tournés vers le passé. La structure de l’indice est fondée sur les succès passes et voici quelques exemples pour illustrer mon propos. À gauche, au paroxysme de la bulle technologique en septembre 2000, Nortel représentait plus du tiers de l’indice composé TSX et avait une capitalisation boursière de près de 400 milliards de dollars. Il est notoire que le cours de son action est passé de 124 $ à moins de un dollar, ce qui a provoqué la faillite de l’entreprise et la dégringolade de l’indice composé TSX. De même, le cours de l’action de RIM –BlackBerry aujourd’hui – avait presque atteint 150 $ en juin 2008; RIM a été pendant une courte période la société la mieux cotée à la Bourse de Toronto et sa capitalisation boursière a atteint près de 80 milliards de dollars. Trois ans plus tard, le cours de son action avait perdu plus de 80 % et sa capitalisation boursière se chiffre maintenant à environ huit milliards de dollars, bien qu’elle ait un peu augmenté récemment. Le cas de Valeant Pharmaceuticals est peut-être plus frais dans la mémoire des investisseurs . On voit à droite que sa capitalisation boursière a culminé à 115 milliards de dollars à l’été 2015, et que la majeure partie des gains à la Bourse de Toronto avait été attribuable à cette seule entreprise au cours des deux années précédentes. Valeant était la société la mieux cotée de l’indice et sa capitalisation boursière était supérieure à celle de la Banque Royale. Les médias ont alors fait état des prix prohibitifs pratiqués par les sociétés pharmaceutiques aux États-Unis et de la fraude dont Valeant était soupçonnée. Le cours de son action, qui atteignait presque 350 $, est tombé sous la barre des 18 $ et sa capitalisation boursière, qui se chiffrait à environ six milliards de dollars, a diminué de presque 95 %. Nous allons voir quel mécanisme entre en jeu.            

[L’ALPHA D’HIER EST LE BÊTA D’AUJOURD’HUI]           

Cette diapo montre l’évolution de la pensée en matière d’évaluation de la gestion des placements. Dans les années 1970, on estimait généralement que le rendement d’un portefeuille dépendait de la compétence de son gestionnaire, ou alpha. Au milieu des années 1980, on attribuait le rendement d’une part notable du rendement des portefeuilles au simple fait d’être présent sur le marché, ou bêta; l’alpha correspondait aux gains ou aux pertes de rendement attribuables à la gestion active des portefeuilles.   Aujourd’hui, l’alpha est considéré comme un élément constitutif beaucoup moins important du rendement total, le gros des rendements étant généré par d’autres types de facteurs liés aux marchés, ou facteurs bêta. Les facteurs consistent simplement en caractéristiques, ou variables, qui influent sur les cours des titres, et on en a cerné quelques-uns , dont la validité a été prouvée par des études universitaires et des méthodes empiriques, pour produire un rendement accru, ajusté au risque, comme la valeur, la qualité, une faible volatilité et le momentum. Je vais traiter d’un de ces facteurs plus en détail. Le momentum désigne simplement une tendance selon laquelle des actions qui ont récemment affiché une bonne tenue continuent de bien se comporter, et vice versa; les actions qui ont accusé un piètre rendement continuent de se comporter défavorablement. La raison d’être de ce phénomène a donné lieu à de nombreuses interprétations, mais la plus logique semble relever de la psychologie; or, nous ne pourrons jamais rien y changer. Les investisseurs ont tendance à peu réagir dans un premier temps , puis à réagir exagérément, à une nouvelle information. Ce comportement permet aux actions de grimper au-dessus de la juste valeur. Depuis 15 ans, le bêta est subdivisé  selon la région géographique, le pays et le secteur, et l’une des observations les plus intéressantes a été que la moitié ou plus de l’alpha traditionnel est attributable au bêta factoriel, ou bêta intelligent. MSCI , qui est un fournisseur, un gros fournisseur d’indices, a mené une étude. En 2015, MSCI a sondé des gestionnaires de fonds américains et a constaté  qu’environ 80 % des stratégies de gestion active, ou alpha, étaient en fait de type bêta intelligent, ou bêta factoriel. En réalité, une bonne partie des rendements de Warren Buffett, qui a la réputation d’être le plus grand investisseur de tous les temps, est, avec le recul du temps, attribuable à son exposition au facteur de la valeur. Loin de moi l’idée de le discréditer parce qu’il a été un précurseur, mais si on examine ses rendements  des 15 dernières années environ, période pendant laquelle un nombre croissant d’investisseurs ont commencé à prêter attention à ces facteurs, ses rendements n’ont pas été aussi bons.            

[STRATÉGIES FACTORIELLES ET ACTIVES]            

Les stratégies factorielles, ou bêta intelligentes, allient donc les avantages de la gestion active et de la gestion passive. Le diagramme de la partie inférieure gauche de la diapo montre la configuration de ces stratégies. Elles sont représentées par le cercle bleu, au centre, autrement dit l’endroit ideal entre la gestion active, à droite, et les indices de rendement pondérés en fonction de la capitalisation boursière à gauche, en gris. Les stratégies bêta intelligentes offrent les faibles coûts et la transparence des rendements boursiers, qu’elles combinent avec les meilleurs outils utilisés par les stratégies actives dans une approche scientifique, fondée sur des règles. L’illustration de droite montre où se situe la stratégie bêta, entre les rendements boursiers et les rendements capipondérés et, à droite, la gestion active. De nombreux facteurs ont été cernés au fil des années et j’en ai brièvement évoqué quelques-uns. Cependant, les facteurs représentés au centre, ici, sont les plus constants en ce qui concerne leur impact à longue échéance, soit la valeur, la taille de l’entreprise en fonction du rendement ou du dividende, la qualité, la volatilité et le momentum. Les FNB factoriels peuvent être d’une grande valeur dans la construction d’un portefeuille parce qu’ils ne sont pas sujets aux dérivations de style ou géographiques. Un FNB de titres canadiens axé sur la valeur, par exemple, comprendra exclusivement des titres de sociétés canadiennes qui présentent des caractéristiques liées à la valeur, contrairement à un fonds d’actions canadiennes en gestion active, qui peut dévier d’une stratégie axée sur la valeur et peut être pondéré à concurrence de 30 % en actions américaines, avec ou sans couverture de change. De plus, une stratégie bêta intelligente peut être utilisée en tant que stratégie de base ou pour compléter des stratégies active et passive. En fait, au Canada, le recours à des stratégies factorielles peut être encore plus logique si elles sont utilisées comme stratégies de base, vu la composition de l’indice composé TSX. Nous avons déjà évoqué les problèmes passés associés à la présence d’un seul titre dans un indice en prenant les exemples de Nortel et Valeant. À l’heure actuelle, les dix titres dominants de l’indice composé TSX représentent près de 40 % de l’indice. De plus, les secteurs de la finance et de l’énergie figurent pour environ 55 % de cet indice. Cette concentration rend l’indice très vulnérable , par exemple, à une correction du marché immobilier ou à la volatilité des prix de l’énergie. Donc, le délaissement de stratégies capipondérées devrait renforcer les avantages de la diversification. Autre atout des stratégies bêta intelligentes : ces actions, ces indices procurent aux porteurs de parts une base solide pour acheter et vendre des titres. Dans ces FNB, l’ajout ou le retrait d’actions est donc fondé sur l’évolution de leurs paramètres fondamentaux et est fondé sur des règles. Aucune surveillance humaine n’est exercée. Les portefeuilles s’adaptent à la conjoncture en modifiant leurs éléments constitutifs.            

[FNB À GESTION PASSIVE par opp. aux FNB À GESTION ACTIVE ET AUX FNB FACTORIELS, OU BÊTA INTELLIGENTS]            

Nous allons examiner ici les différences entre les FNB à gestion passive et les FNB à gestion active et factoriels. Les FNB à gestion passive sont généralement pondérés en fonction de la capitalisation boursière et sont gérés tactiquement. Les investisseurs devraient être à l’aise de détenir toutes les actions comprises dans l’indice de référence. Ces FNB offrent un moyen simple et économique d’accéder au marché. Les FNB à gestion active et factoriels offrent potentiellement un moyen d’obtenir de meilleurs rendements ajustés au risqué en exposant le portefeuille à des primes de risque du marché éprouvées comme celles dont nous avons déjà parlé, la valeur ou le momentum. Ces FNB peuvent être attrayants pour les investisseurs en quête d’une gestion solide et d’un choix d’actions proposé par des gestionnaires chevronnés. De plus, la gestion active peut surpondérer ou sous-pondérer tactiquement les secteurs pour créer une position de change ou augmenter l’accès aux liquidités en fonction de leurs perspectives sur les marchés.            

[Diversification de l’exposition aux facteurs]            

Comme je l’ai mentionné dans les diapos précédentes, les placements en fonction des facteurs bêta intelligents comme la valeur, le momentum ou une faible volatilité peuvent produire un meilleur rendement ajusté au risque. Cependant, les expositions aux facteurs peuvent produire des rendements défavorables, parfois pendant de longues périodes. Ce graphique montre le rendement historique de nos divers indices bêta intelligents factoriels à partir de 2003. Le momentum est indiqué en bleu foncé, la valeur en turquoise, la faible volatilité, ou pondération en fonction du risque, en bleu pâle, les dividendes en jaune et la stratégie de base , qui est une combinaison de toutes ces stratégies, en orange. Enfin, les rendements de l’indice de référence composé TSX sont indiqués en mauve. Contrairement aux rendements des différents sous-secteurs du marché, les rendements factoriels sont inconstants et, de ce fait, la diversification d’un portefeuille en fonction de plusieurs facteurs peut aussi améliorer les résultats ajustés au risque. Comme vous pouvez le voir, le délaissement d’une stratégie fondée strictement sur la capitalisation boursière améliore généralement le rendement par rapport à celui de l’indice de référence TSX, qui a enregistré les rendements les plus bas pendant six des 13 années prises en compte. La stratégie axée sur le momentum du marché canadien a dégagé les meilleurs rendements pendant six periods alors que la stratégie centrée sur la valeur a généré le rendement le plus élevé pendant cinq périodes. La stratégie de base, en orange, réunit les quatre facteurs et, comme on pourrait s’y attendre , produit le rendement le moins variable, mais celui-ci est constamment supérieur à la pondération en fonction de la capitalisation boursière. Cette diapo montre que la diversification des positions en fonction de plusieurs facteurs peut améliorer les résultats.          

[FNB À GESTION ACTIVE]           

Les FNB à gestion active sont relativement récents au Canada, mais, comme je l’ai déjà mentionné, leur essor est notable. lls ne sont pas très différents des fonds communs de placement, qui sont dirigés par des gestionnaires qui décident du choix des titres à acheter et à vendre, effectuent des recherches et exercent un contrôle diligent. Les gestionnaires de ces fonds cherchent aussi à conclure les opérations au moment le plus opportun. Les fonds les plus performants dévient en général de l’indice de référence, et présentent une part élevée de titres gérés activement. La gestion active reflète vraiment la mesure dans laquelle un fonds diffère de son indice de référence. Un fonds d’actions canadiennes dont la part des titres en gestion active est entièrement différente de l’indice composé TSX serait entièrement géré activement. Un fonds commun de placement indiciel à capital fixe ou un fonds qui suit de près l’indice composé TSX au Canada présenterait une part en gestion active de l’ordre de 40 %, ce qui signifie que seulement 40 % de ses titres différeraient de l’indice. Comme les fonds communs de placement gérés activement, les FNB à gestion active visent à générer un alpha ou à surclasser leur indice. Leur souplesse leur permet de s’adapter aux fluctuations des conditions du marché, à s’orienter vers les liquidités ou encore à surpondérer ou sous-pondérer le portefeuille en secteurs ou en pays. Ils offrent le potentiel de générer des surplus de rendement lorsque les marchés deviennent latéraux en optant tactiquement pour des liquidités ou des obligations ou en visant à générer de meilleurs rendements ajustés au risque. L’investisseur devrait exiger un rendement total supérieur si le risque est élevé, ou une faible volatilité ou encore une faible corrélation à l’ensemble du marché. De plus, les mesures du rendement ajusté au risqué comprennent un écart type, qui sera préférablement le plus faible possible, des ratios Sharpe, qui indiquent le rendement généré par un fonds par unité de risque, de même que des ratios d’encaissement haussiers et baissiers, qui indiquent dans quelle mesure un fonds encaisse les rendements des marchés, c’est-à-dire la mesure dans laquelle il est soumis à leurs fluctuations.            

[UN ÉVENTAIL ÉTENDU DE FNB]            

First Asset propose donc un éventail étendu de FNB, comme je l’ai mentionné plus tôt. Notre société est un chef de file sur le segment dont la croissance est la plus rapide du marché des FNB canadiens, des FNB bêta intelligents et des FNB à gestion active. Nous offrons également une vaste gamme de FNB à gestion active traditionnels, qui sont spécialisés dans des catégories d’actif comme les fonds de placement immobilier (les FPI) et les actions privilégiées, les FNB d’options d’achat couvertes , qui procurent un revenu fiscalement avantageux et réduisent la volatilité globale des portefeuilles, les FNB multifactoriels, qui réunissent des facteurs tels qu’une faible volatilité et un revenu sous forme de dividendes, les FNB à revenu fixe spécialisés et à gestion active et les FNB de titres de grandes sociétés , qui génèrent une croissance avec report d’impôt.           

[Merci]            

Voilà qui conclut le volet théorique de ma présentation. Si vous avez des questions, je suis à votre disposition pour y répondre. Encore merci de m’avoir accordé votre temps aujourd’hui.            

[Q et R] Merci Dave, votre présentation a été très instructive.            

Nous invitons l’auditoire à poser des questions. Si vos questions sont prêtes, vous pouvez les taper dans le tableau des questions et réponses. Il se trouve, je le répète, à droite de votre écran. Pendant que nous attendons les questions, j’aimerais souligner que les clients de Pro-Investisseurs CIBC ont accès au Centre de fonds négociés en bourse dans notre site Web. Vous y accéderez après vous être connectés à votre compte Pro-Investisseurs. Vous cliquerez ensuite sur Cotes et Recherche, et vous verrez dans le bas le lien vers le Centre de FNB. Le Centre de FNB propose d’excellents outils tels que des outils de sélection qui vous aideront à vous renseigner sur les FNB, et un outil de comparaison au moyen duquel vous pourrez comparer directement quatre FNB, côte à côte. Vous y trouverez aussi des rapports d’analystes et un centre de documentation qui propose une foule de vidéos. Revenons maintenant aux questions et réponses. Nous recevons apparemment beaucoup de questions, notamment celle-ci :Les FNB ont-ils seulement des positions dans des sociétés à grande capitalisation? Oui, c’est une question intéressante. Je pense avoir abordé ce point dans ma présentation. La plupart des FNB ou le gros des actifs des FNB au Canada consistent en FNB capipondérés, qu’il s’agisse d’actions canadiennes , américaines ou internationales, ce qui signifie que les actions de sociétés à grande capitalisation représentent une part dominante du portefeuille. Cela dit, comme je l’ai aussi mentionné dans ma présentation, nous observons une énorme croissance du nombre de FNB, tant du nombre de fournisseurs que du nombre de produits sur le marché. Aujourd’hui, une foule de produits offrent les accès les plus variés au marché, et il y a des FNB d’actions de sociétés à petite ou moyenne capitalisation, donc il y en a à peu près pour tous les types de positions. Je vous répondrai donc que le gros des actifs des FNB est investi dans des sociétés à grande capitalisation pour la simple raison que la plupart de ces sociétés sont comprises dans les FNB capipondérés. Cependant, l’éventail des choix offerts aux investisseurs dans le segment des FNB canadiens est considérable. Merci d’avoir répondu à cette question, Dave. En voici une autre, qui nous vient de Rick. Les écarts entre les cours acheteurs et vendeurs des FNB sont-ils prononcés? J’ai aussi abordé cette question dans ma présentation. L’écart entre les cours acheteurs et vendeurs est fonction du panier de titres du FNB. Par exemple, si vous songez à acheter des parts d’un FNB à petite capitalisation, en général les actions de sociétés à petite capitalisation ne sont pas aussi liquides que celles des sociétés à grande capitalisation; ainsi, un portefeuille de titres à petite capitalisation présentera des écarts plus prononcés entre les cours acheteurs et vendeurs dans chacun des volets. Par conséquent, les écarts seront plus marqués. En ce qui concerne les FNB à grande capitalisation ou les FNB capipondérés , les écarts entre les cours acheteurs et vendeurs sont généralement, vous savez, pas mal serrés à l’intérieur d’une fourchette de négociation. Cela répond à la question. Merci Dave. Cette question était également intéressante. La question suivante est posée par Adrian. Est-il aussi sécuritaire d’acheter des parts de FNB que d’acheter directement des actions? C’est une bonne question. Je pense que l’un des grands avantages des FNB, c’est qu’un seul et unique fonds vous donne généralement accès à un panier étendu et très diversifié d’actions. Je répondrais donc oui et que si vous détenez un seul titre, il y a évidemment un risque élevé que cette action soit vulnerable aux effets du marché ou aux effets internes, alors qu’un FNB composé d’un panier de titres, même si cette action en fait partie , ne sera pas aussi touché. La plupart des FNB comptent au moins , disons, 25 à 30 titres dans leur portefeuille. La plupart des chercheurs ont constaté que pour bien diversifier un portefeuille, il faut, disons, 20 à 30 titres. Ma réponse est donc oui, les FNB présentent en general moins de risques que les placements dans une seule action. Merci encore, Dave. La question suivante est posée par Amir. Voici ce qu’il a écrit : « Pourriez-vous expliquer comment faire la difference entre les FNB à gestion active et les autres types de FNB tels que les FNB de type simple bêta? Et comment peut-on savoir si un FNB est géré activement ou ne l’est pas? » Euh oui, la plupart des FNB, les principaux FNB sont gérés selon une simple stratégie capipondérée. Ce sont des FNB à gestion passive et leur composition ne peut être modifiée que si le fournisseur de l’indice la change. L’indice composé TSX a un comité qui décide des actions à inclure dans l’indice ou à exclure de l’indice. Les titres compris dans cet indice ne changent que lorsque le comité a pris sa décision. C’est une stratégie passive. Pour reconnaître une stratégie active, on se fonde généralement sur les titres compris dans le FNB . Quant aux stratégies bêta intelligentes, je dirais que ce sont aussi des stratégies actives vu qu’elles... elles sont fondées sur des règles. Cependant, la composition des FNB de ce type change assez fréquemment selon le FNB que vous achetez. Là encore, le titre devrait vous éclairer. Je pense que la plupart des fournisseurs établissent des distinctions, si vous consultez le site Web d’un fournisseur ou –si vous êtes client de la CIBC –  le Centre de FNB, vous y trouverez une description du FNB qui devrait vous fournir de bonnes indications sur le style de gestion – active, ou active ou passive. Merci d’avoir posé cette question, Amir. Nous avons reçu de Michael une question qui s’apparente à la précédente. Michael aimerait savoir comment on peut déterminer les catégories, par exemple le momentum ou la valeur, utilisées par un FNB en particulier . Hum, dans la plupart des cas, je pense que le nom du FNB est révélateur. Par exemple, je ne voudrais pas mousser mon produit ou promouvoir First Asset, mais les noms des FNB Value et Momentum de First Asset sont explicites. Il devrait donc être assez simple de confirmer la stratégie utilisée par le fonds. Je pense que, dans la plupart des cas, vous pourrez y arriver. La plupart des fournisseurs sont très transparents en ce qui concerne la structure des indices et le mode de sélection des fonds ou des titres associé à une stratégie. Merci encore, Dave. Voici une autre question, cette fois d’April, qui aimerait savoir en quoi consistent les coûts de négociation des FNB de Pro-Investisseurs. April demande si d’autres honoraires de gestion entrent en ligne de compte. Pour être franc avec vous, je connais peu Pro-Investisseurs. 

- Je crois que les coûts de négociation se chiffrent à 6,95 $ par opération. - C’est exact. Il y a donc une commission forfaitaire de 6,95 $ et, pour les fonds à gestion active, il y a aussi des honoraires de 4,95 $.           

- Oui. - D’accord. Excellent! Donc, le seul autre coût est l’écart entre les cours acheteurs et vendeurs des FNB... pour être complètement transparent et, en général, cela représente, vous savez, un ou deux cents selon le FNB. Donc, vous savez, le coût est infime.

Merci Dave.  Je veux juste dire que nous allons essayer de répondre au plus grand nombre possible de questions. La question suivante nous vient de Jim, qui aimerait savoir ce qui se produit à la fermeture d’un FNB. Hum, c’est une bonne question. Et je crois que, dans bien des cas, les gens craignent beaucoup cette éventualité, d’autant plus que les FNB sont de plus en plus nombreux sur le marché. Inévitablement, certains devront fermer boutique. L’administration d’un FNB coûte cher et, au-delà d’un certain point, il devient trop onéreux pour un émetteur de continuer à offrir un produit. Il n’y a pas de raison de s’affoler si un FNB ferme,  les investisseurs ont la possibilité de vendre leurs parts avant qu’elles soient radiées ou de recevoir leur quote-part du produit en espèces, ce qui n’est peut-être pas une solution optimale parce que la vente peut déclencher des obligations fiscales. De plus, la réaffectation de ce capital coûte quelque chose, mais, dans l’ensemble, la fermeture d’un FNB n’est pas vraiment problématique.

Merci, Dave. C’était une question fort intéressante. La prochaine question a été posée par Robert, qui a écrit ceci : vous avez parlé dans votre exposé des placements sur le marché canadien. Que dois-je faire pour diversifier mes placements dans des FNB à l’extérieur du Canada? Euh, je crois avoir mentionné qu’il y a maintenant, euh, 530 FNB au Canada; ils couvrent à peu près tout ce qu’on peut imaginer, et certains d’entre vous ont peut-être lu qu’un FNB de cannabis a été lancé il n’y a pas très longtemps; ce fonds est constitué d’actions du marché du cannabis. Il y a donc des FNB pour répondre à tous les goûts. Si vous voulez acheter des actions internationales, vous pouvez le faire. Vous pouvez acheter des actions américaines, des actions des marchés émergents, des obligations des marchés émergents. Alors, oui, je pense qu’un des avantages des FNB, c’est qu’ils offrent la possibilité, en une seule opération, d’accéder à un portefeuille très, très diversifié, ce qui aurait été très difficile dans le passé, en particulier pour les investisseurs autonomes. Merci. Voici une autre question, qui nous vient d’Edmonds : pouvez-vous nous parler des FNB inversés? Eh bien, ce sont en fait des FNB à effet de levier. Je ne suis pas un spécialiste des FNB à effet de levier parce que notre société n’en offre pas. Cependant, il y a assurément eu pas mal de... Quand on critique les FNB... souvent, les FNB à effet de levier sont l’exemple typique qu’on utilise pour critiquer les FNB. Cela s’explique par le fait qu’ils sont risqués et que le rendement des FNB inversés ou à effet de levier ne reproduit pas forcément celui des titres sous-jacents. Par exemple, si vous détenez des parts d’un FNB aurifère à effet de levier et le prix de l’or double en l’espace d’un an, vous ne pouvez pas, voyez-vous, quadrupler le rendement de votre placement parce que ces produits s’adressent aux investisseurs à court terme. « Court terme » peut sous-entendre une seule journée en raison de la fréquence de réinitialisation de ces produits. L’effet de levier de la plupart de ces FNB est réinitialisé chaque jour, ce qui signifie que ces fonds ne sont conçus que pour offrir une position à effet de levier ou inverse pendant une seule séance de négociation, par opposition à une longue période. Donc, plus la période pendant laquelle les investisseurs conservent leurs parts de FNB à effet de levier ou de FNB inversés est longue, plus la probabilité qu’ils enregistrent des gains ou des pertes, disons, linéaires est faible, surtout si les rendements sont volatils. Je vous donne un exemple pour que vous saisissiez mieux cette notion. Disons qu’un fonds volatil grimpe de 25 % en une seule journée et qu’il chute de 20 % le lendemain : vous êtes revenu à la case de départ. Par conséquent, un FNB à effet de levier parfaitement double augmenterait de 50 % le premier jour parce que l’actif a grimpé de 25 %, et il dégringolerait de 40 % le lendemain parce que le fonds a perdu 20 %. À la clôture de la deuxième journée, l’actif sous-jacent serait revenu à son cours initial, mais le FNB à effet de levier double perdrait en réalité 10 % de sa valeur. Tel est le problème des FNB à effet de levier : vous devez savoir en quoi consiste le fonds lorsque vous achetez des parts et accepter le fait que vous n’obtiendrez peut-être pas exactement le rendement des titres sous-jacents, et que plus vous conserverez vos parts longtemps, moins leur rendement répliquera celui des titres sous-jacents.

Merci, Dave. Nous avons le temps de répondre à une dernière question et, en fait, nous avons reçu deux questions sur le même sujet. Les honoraires de gestion et les coûts de négociation sont-ils pris en considération dans les rendements affichés par les FNB? Oui, ils le sont. Bon, voyez-vous... si un fournisseur de FNB affiche les rendements d’un fonds sur son site Web, les honoraires de gestion et les coûts de négociation ont été comptabilisés. Donc, les frais sont déduits des rendements. Merci encore, Dave. Il semble que ce soit tout le temps dont nous disposions. Dave, les participants conviendront certainement avec moi  que vos observations ont été très enrichissantes.            

Merci encore pour cette excellente présentation. Et merci à vous tous d’avoir pris le temps d’assister à cette séance. Je tiens à vous rappeler que si vous souhaitez visionner de nouveau cette séance virtuelle, un lien sera envoyé par courriel à toutes les personnes qui se sont inscrites. Vous pouvez aussi consulter le site Web de Pro-Investisseurs CIBC. J’aimerais remercier tous les participants. Nous sommes vraiment heureux que vous ayez été là. Si vous avez des questions ou des commentaires, veuillez consulter le site Web de Pro-Investisseurs ou encore nous donner un coup de fil, cliquer pour clavarder ou nous envoyer un courriel. Merci encore de vous être joints à nous aujourd’hui, et à la prochaine!