Transcription : Où le rendement? Les FNB comme outils de placement dans les titres à revenu fixe

 

Transcription : Où le rendement? Les FNB comme outils de placement dans les titres à revenu fixe

[Où le rendement?]

[Les FNB comme outils de placement dans les titres à revenu fixe]

>>Ammar : Bonjour à tous. Nous vous remercions d’avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd’hui. Au nom de Pro-Investisseurs CIBC, je vous souhaite à tous la bienvenue dans ce webinaire. Je m’appelle Ammar et serai l’animateur de cette séance.

Permettez-moi d’abord de souligner quelques points. Services Investisseurs CIBC inc. ne donne pas de conseil ni de recommandation de nature fiscale ou sur les placements. Tous les renseignements que nous partageons ne visent donc qu’à vous informer. Nous enregistrons la séance aujourd’hui et un lien de rediffusion sera envoyé par courriel à toutes les personnes inscrites.

[Contrôles]

Si vous voulez voir cette présentation en mode plein écran, cliquez sur les flèches d’agrandissement situées dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous avez des questions au cours de la présentation, veuillez prendre note que vous aurez la possibilité de les poser après la présentation.

[Conférencier]

Aujourd’hui, nous parlerons de l’utilisation des FNB pour investir dans des titres à revenu fixe, nous décrirons le fonctionnement des FNB de titres à revenu fixe et expliquerons pourquoi la gestion active et les titres à revenu fixe restent populaires. Nous sommes très heureux de retrouver Mark Noble à titre de présentateur. Mark est premier vice-président et chef de la stratégie des ventes de Horizons ETF. Il a travaillé en collaboration avec diverses équipes de Horizons ETF pour créer des outils de formation et des campagnes qui aident les Canadiens à devenir de meilleurs investisseurs. C’est avec grand plaisir que je vous invite à accueillir Mark Noble.

[FNB 102 — FNB de titres à revenu fixe]

[Horizons ETF Management (Canada) Inc.]

>>Mark Noble : Excellent! Merci beaucoup Ammar. Et merci à tous de vous joindre à nous. Je suis très content de parler de ce sujet en particulier. C’est en fait une de mes passions de parler des titres à revenu fixe, même si, soyons honnêtes ce sujet peut paraître ennuyeux, n’est-ce pas? Cependant, il devient moins ennuyeux lorsque vous découvrez ce que ces titres peuvent apporter à votre portefeuille. Nous passerons donc les 45 prochaines minutes environ à passer en revue quelques points importants sur les FNB de titres à revenu fixe.

[Programme] 

Pour ce qui est du programme, nous verrons quelques notions de base des titres à revenu fixe, et quelques notions de base des FNB. L’objectif ne sera pas tellement de décrire les placements en titres à revenu fixe à acheter, mais plutôt de vraiment comprendre les placements en titres à revenu fixe et leurs liens avec les FNB. 

Nous présenterons quelques raisons qui expliquent pourquoi les titres à revenu fixe continuent à être populaires auprès des investisseurs à l’échelle mondiale, et en particulier au Canada. Nous évoquerons ensuite des sujets comme l’incidence des frais et la façon d’utiliser les FNB pour investir, les avantages de la gestion active, en faisant bien la différence entre la gestion active et la gestion passive des titres à revenu fixe; un sujet très important et bien plus important que dans le contexte des actions. 

Par la suite, je parlerai brièvement des taux d’intérêt et de certaines stratégies de FNB. Nous ne citerons pas de FNB en particulier. Nous parlerons de certains types de FNB qui peuvent vous aider en période de hausse des taux d’intérêt. Parce que, comme nous avons pu le constater au cours des 18 derniers mois, nous sommes maintenant dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. Il s’agit donc d’une toute nouvelle dynamique pour beaucoup d’investisseurs en titres à revenu fixe.

[Une évolution démographique]

La chose la plus importante à savoir au sujet des titres à revenu fixe est que la démographie évolue en Amérique du Nord. Cela signifie que les titres à revenu fixe deviennent une catégorie d’actif bien plus importante pour de nombreux investisseurs. Il est aussi impossible d’ignorer que notre population au Canada et aux États-Unis vieillit.

Il y a beaucoup de paramètres que nous pouvons changer en matière de placement, notamment l’horizon de placement et les actifs populaires ou négligés, mais il y a quelques règles immuables au placement. Une des règles immuables est qu’à mesure que vous vieillissez vous êtes plus susceptibles de rendre votre portefeuille plus prudent.

De nombreux investisseurs ont épargné en vue de la retraite afin de pouvoir financer leur retraite. La meilleure façon de le faire est habituellement d’investir dans des titres productifs de revenus, le plus souvent des titres à revenu fixe. Alors, peu importe l’évolution des taux d’intérêt et les valorisations des obligations et les nouvelles catégories d’actif comme le bitcoin, vous savez, en réalité, cela ne changera pas le fait qu’un pourcentage de plus en plus élevé d’investisseurs auront besoin d’accéder au marché des titres à revenu fixe pour financer leur retraite. Cela signifie donc que nous sommes susceptibles d’observer des taux d’intérêt et des taux de rendement des titres à revenu fixe inférieurs aux moyennes historiques pendant plus longtemps. De plus, la demande d’instruments à revenu fixe devrait dépasser l’offre, ce qui confirme le besoin de se tourner vers différents types de stratégies de titres à revenu fixe comme les FNB, par exemple. Mais, en vieillissant, nous devons adopter un profil de portefeuille plus axé sur les titres à revenu fixe, notamment en raison de la nécessité de recevoir un revenu et de réduire le risque. Les titres à revenu fixe, après la trésorerie, sont probablement les placements de votre portefeuille les moins risqués, et c’est pourquoi votre portefeuille doit théoriquement comprendre des titres à revenu fixe pour vous protéger contre des replis prononcés du marché.

[Les défis du revenu]

Le problème est que, comme nous l’avons vu cette augmentation des investisseurs, en particulier dans cette portion démographique vraiment importante des baby-boomers, qui représentent la vaste majorité des investisseurs à l’échelle mondiale, a des répercussions sur les titres à revenu fixe qui font qu’il est extrêmement difficile d’être un investisseur dans les titres à revenu fixe. 

Si j’osais, je dirais même qu’investir dans les titres à revenu fixe aujourd’hui, c’est nul. Bon d’accord. Ce n’est pas facile. C’était facile il y a 20 ans, Lorsque nous pouvions obtenir de 8 à 9 % sur un CPG, et que cela pouvait vraiment financer notre revenu de retraite. Une fois arrivé au point A, qui consistait à accroître mon portefeuille, je pouvais le transformer en revenu et prélever de bons montants sur mon portefeuille.

 Aujourd’hui, il est risqué d’essayer de produire ne serait-ce qu’un taux de 4 % sur son portefeuille. Et pour vous donner un exemple mathématique de cette réalité : si vous souhaitez percevoir un revenu de 40 000 $ par an à la retraite, et que vous vous fondez sur des retraits de 4 %, cela signifie que vous devez posséder un portefeuille d’un million de dollars. Il est donc très, très difficile de devenir un investisseur en titres à revenu fixe parce que les taux sont vraiment bas. 

D’où le titre de notre présentation d’aujourd’hui : « Où est le rendement? » Nous allons parler d’une façon d’essayer d’obtenir un rendement global qui pourrait peut-être atteindre 4 % en utilisant des FNB, mais c’est difficile. Les taux sont très bas. Plus vous courez après les taux, plus vous courez des risques. Ces dernières années sont les plus risquées de l’histoire pour les investisseurs en titres à revenu fixe. Les taux d’intérêt augmentent et les rendements sont faibles. 

Cette situation a en quelque sorte créé une conjoncture de « tempête parfaite » où vous pourriez enregistrer des pertes dans votre portefeuille de titres à revenu fixe. Et pour de nombreux investisseurs, c’est quelque chose qu’ils n’ont pas connu depuis plus de 30 ans. Oui, c’est un changement fondamental du marché, où les obligations ne sont plus vraiment des actifs sans risque comme elles l’étaient, et en fonction de la durée des obligations que vous détenez et du type de taux dont elles sont assorties, il peut s’agir de positions assez risquées. 

Alors, bien sûr, j’entends de nombreux investisseurs dire : « les obligations ne m’intéressent pas vraiment. Je vais me tourner vers le marché boursier et acheter des actions qui versent des dividendes. » Vous avez probablement remarqué que les taux de rendement des titres à dividendes ont aussi diminué au cours des dernières années, car de plus en plus d’investisseurs se sont rués vers les actions à dividendes. Les actions sont donc très chères. Et le problème avec les actions c’est que lorsqu’elles sont chères le risque d’une baisse augmente aussi.

Une des principales différences entre les actions et les titres à revenu fixe est qu’avec les titres à revenu fixe, les fluctuations du marché ne sont pas si inquiétantes. Le problème le plus important est que la personne ou l’entité qui paie mon revenu soit en mesure de continuer à verser ce revenu et que je puisse le conserver pendant un cycle de marché. Je ne suis pas trop inquiet de la valeur de mon revenu. Je parle plus du marché boursier. Les actions peuvent augmenter et baisser. Les dividendes peuvent être réduits. Et en conséquence, c’est une source de revenus beaucoup plus risquée.

De ce fait, à titre d’investisseur, vos probabilités d’obtenir du rendement sont nettement inférieures à ce qu’elles étaient et c’est en partie ce qui fortement poussé le marché des FNB à l’échelle mondiale à se tourner vers les titres à revenu fixe; parce que les FNB offrent tout un éventail de possibilités et de spécialisation qui vous permettront d’être exposés au marché des titres à revenu fixe.

Présentons brièvement les fonds négociés en bourse. Je suppose que la majorité d’entre vous les connaît déjà sommairement. Néanmoins, il est toujours utile de rappeler la nature des FNB et les raisons pour lesquelles nous en parlons aujourd’hui. 

Les FNB sont un type de technologie. Il s’agit d’un véhicule de mise en œuvre d’une stratégie de placement. Ils ne sont pas très différents d’un fonds commun de placement dans la mesure où ils constituent un panier ou portefeuille de titres. Ainsi, dans le cas de la présentation d’aujourd’hui, ils constituent un panier ou portefeuille de titres à revenu fixe dans lequel vous pouvez investir pour diversifier votre exposition à un certain segment du marché des titres à revenu fixe. 

Tout comme un fonds commun de placement, ce qui est très important dans le cas des FNB c’est qu’ils sont appelés fonds communs de placement à capital variable. Par fonds de placement à capital variable, on veut dire que toute nouvelle part de FNB achetée a une valeur qui reflète les placements d’obligations sous-jacents détenus par le fonds. Ainsi, si la valeur totale des obligations est de 100 $, la valeur cumulative totale de votre part de FNB devrait être de 100 $, en supposant une part. Ceci est très important. Le point fort des fonds communs de placement quand ils ont été inventés dans les années 1920 est qu’ils ont permis aux investisseurs de se diversifier. 

Ces derniers ont non seulement obtenu une plus grande diversification en étant capable de détenir un large éventail de titres à la fois, mais ils ont aussi récupéré la valeur de leurs parts en fonction de la valeur des titres qu’ils détenaient. Ma part valait donc son sous-jacent. Il n’y a pas eu de rabais ni de prime. C’est vraiment ce que les FNB font. Bien sûr, la différence entre les FNB et les fonds communs de placement est que les FNB se négocient en bourse comme des actions. De ce fait, tout comme les actions, ils ont un symbole boursier. Vous pouvez les acheter tout au long de la journée, et ils sont offerts à la vente pratiquement à tout moment du cycle du jour. De plus, ils sont généralement transparents et vous avez une bonne idée de leur composition.

C’est pourquoi nous avons tendance à dire très légèrement que les FNB sont comme des fonds communs de placement qui se négocient comme des actions. Et j’ai tendance à le faire également. Vous savez il y a beaucoup d’information erronée qui circule sur les FNB et j’aimerais en parler rapidement. Par exemple, les gens disent qu’il ne s’agit que de placements passifs. Ils peuvent être risqués. Le FNB en lui-même est un pur outil technologique. Il ne comporte aucun risque.

J’aime utiliser l’exemple du secteur de la musique; si vous étiez un admirateur des Beatles il y a 50 ans et que vous avez acheté l’album Rubber Soul ou Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band et que vous avez usé le vinyle à force de l’écouter sans cesse, c’est super. Et peut-être qu’en vieillissant vous avez acheté une cassette pour l’écouter dans la voiture. Avec l’apparition des CD, vous avez pu continuer à les écouter dans la voiture sans perte de qualité. Après, les MP3 ont permis de les écouter sur son ordinateur, et de les partager avec des amis. Aujourd’hui, nous avons la diffusion en continu. Beaucoup de gens se sont tournés vers Spotify et Apple Music. 

Ce que je veux dire, c’est que la technologie change continuellement, mais la musique en elle-même ne change pas, n’est-ce pas? Ce que nous voulons écouter si nous sommes des admirateurs des Beatles ne change pas. L’endroit où nous l’écoutons, la souplesse de choisir le moment, c’est ça qui change.

C’est ce que les FNB ont fait. Les principes des placements dans des titres à revenu fixe n’ont pas changé avec l’arrivée des FNB. Ces derniers nous ont seulement donné plus de souplesse sur la manière d’accéder aux placements.

[Comment fonctionnent les fonds communs de placement]

Par conséquent, si vous ne deviez retenir qu’un point de la présentation d’aujourd’hui, c’est que nous parlons évidemment des avantages liés à l’utilisation des FNB pour investir dans les titres à revenu fixe, mais j’aimerais vraiment que vous réfléchissiez au fait que si vous avez un portefeuille de titres à revenu fixe, de fonds communs de placement ou des obligations individuelles qui vous convient et vous aide à atteindre vos objectifs en matière de risque et de rendement, ne vous lancez pas dans les FNB juste parce que ce sont des FNB. Vous avez déjà les placements dans les titres à revenu fixe dont vous avez besoin. D’accord? Il est très important de comprendre que de la même manière, si vous écoutez toujours les Beatles sur un disque, profitez-en! Certaines personnes continuent de trouver ça génial.

Vous aimez les écouter en mode mono. Allez-y! Donc, pour ce qui est des fonds communs de placement, ils sont très simples lorsque vous en achetez ou en vendez, en particulier en passant par un service comme Pro-Investisseurs CIBC, vous placez l’ordre et à la fin de la journée la société de fonds reçoit votre commande. Elle utilise un système appelé FundSERV. Elle exécute votre ordre de fonds communs de placement. Elle recherche et achète des obligations ou des actions. Ici, nous utilisons l’exemple de la bourse. Elle recherche et achète des obligations, établit les parts du fonds commun de placement, et vous obtenez la valeur liquidative qui correspond à la valeur totale des obligations qui vous ont été données sous forme de parts à la fin de la journée. C’est tout simple. Il s’agit d’un processus très simple et facile.

[Comment fonctionnent les FNB]

C’est là que les gens commencent à être désarçonnés par les FNB. N’oubliez pas que l’avantage des FNB, c’est qu’ils se négocient en bourse comme des actions et en particulier pour les obligations je vais parler de certains avantages offerts. Cependant, ce n’est pas si simple, du fait que cela ne peut être fait qu’en fin de la journée, alors que les FNB se négocient tout au long de la journée.

Ce qui se passe, c’est qu’il y a une étape distincte qui s’ajoute ici. En général, les acheteurs et les vendeurs de FNB s’échangent les valeurs sur le marché. Ainsi, si vous accédez à votre compte Pro-Investisseurs CIBC et que vous achetez un FNB, vous êtes plus susceptible de l’acheter de quelqu’un d’autre qui est sur le marché par l’intermédiaire de son courtier. Et vous achetez et vendez entre vous.

La différence est que vous pouvez maintenant avoir des cas où il y a plus d’acheteurs ou de vendeurs de FNB que de titres négociés entre les personnes. Et c’est là que ce gros teneur de marché de FNB entre en jeu. Ces teneurs sont essentiellement de grands groupes de pupitres de FNB des marchés de capitaux et ils appartiennent aux grandes banques. Ils rejoignent le marché et s’assurent qu’ils peuvent créer de nouvelles parts de FNB à acheter. Je fais l’analogie avec un achat sur Amazon. Vous allez sur Amazon. Il y a une vente flash de nouvelles lunettes de soleil. Excellent! Vous vous connectez. Vous jetez un coup d’œil et vous dites « waouh, elles sont déjà en rupture de stock. Mais attendez, je peux les commander et les recevoir dans deux à trois semaines au même prix. Ce n’est pas si mal. De toute façon, je ne peux pas les porter immédiatement à la plage, je vais donc attendre ces lunettes de soleil. »

C’est le même processus avec les FNB, à l’exception que cela se passe en quelques secondes. Par conséquent, si ces parts ne sont pas disponibles sur le marché, ces teneurs de marché interviennent et créent ces nouvelles parts avec un fournisseur de FNB afin qu’elles puissent être introduites en bourse et vendues. Il ne s’agit là que d’un acheteur et vendeur tiers du marché. Et il est plus probable que lorsque vous achetez et vendez des FNB, vous les achetiez d’autres vendeurs qui ont des stocks. Mais si vous investissez des sommes importantes, disons par exemple plus d’un million de dollars, ces teneurs de marché interviendront pour remplir votre ordre.

Généralement, cependant, le prix n’est pas vraiment différent de ce qui est offert. Vous pouvez évidemment le voir sur les cotes. Toutefois, le prix reste le même, tout comme lors de la rupture de stock sur Amazon. Le prix reflète toujours ce qu’ils étaient prêts à payer.

[Différences entre les obligations et les actions]

Maintenant, ce qu’il faut vraiment comprendre c’est la différence entre les titres — entre les obligations et les actions du point de vue de leur négociation, en particulier lorsqu’il s’agit de FNB. 

Les FNB sont devenus un moyen très prisé d’acheter des obligations et c’est en raison de la façon dont les obligations se négocient traditionnellement. Les obligations se négocient actuellement hors cote. Et ce que cela signifie c’est qu’elles ne se négocient pas en bourse comme des actions. Elles n’ont pas de symbole que vous pouvez consulter. Il n’y a pas d’offre constante ni de stocks disponibles offerts par des investisseurs individuels, habituellement pour les obligations.

Le marché obligataire lui-même est un marché restreint étroitement contrôlé par une poignée de grands courtiers obligataires comme c’est le cas au Canada. Et nous parlons d’obligations canadiennes, donc de grandes banques canadiennes; aux États-Unis il s’agirait de grandes banques d’investissement américaines également. Et pour les fonds, bien sûr, les fonds communs de placement et les FNB qui détiennent ces obligations. Comme ils ne sont pas cotés à une bourse, leur cours n’est pas transparent.

Par exemple, si je vous demandais maintenant de me donner la valeur de l’obligation à 5 ans de la BCE, vous feriez des recherches pour la trouver, mais ce serait assez difficile de la connaître. Maintenant, vous pouvez l’afficher sur votre écran, sur votre écran de Pro-Investisseurs CIBC. Cependant, ce prix comprend une commission. Ainsi, vous ne connaissez pas vraiment la valeur réelle de cette obligation. Les commissions ont certes baissé beaucoup, si bien que le prix que vous paierez se rapproche probablement beaucoup de la valeur marchande, mais vous n’en savez rien. Traditionnellement, cette information n’est pas transparente.

Ainsi, la liquidité des obligations dépend aussi des stocks disponibles des courtiers. Il y a beaucoup moins d’obligations que d’actions. Elles sont plus difficiles à obtenir. Et vous devez vous adresser à un nombre réduit de personnes pour les acheter, ce qui veut aussi dire qu’il est plus difficile de les échanger sur une base quotidienne. Si vous essayez de vendre une obligation sur le marché libre, il y a en général moins d’acheteurs en comparaison au stock de titres, ce qui, de toute évidence, crée des problèmes de prix. Vous pourriez ne pas obtenir le prix espéré. Avec une action, vous connaissez son prix parce que la demande est déjà très élevée. 

Enfin, la dernière partie est les indices obligataires. Nous sommes principalement concentrés sur l’encours de la dette, ce qui signifie que les indices obligataires que vous utilisez pour déterminer la valeur d’un marché obligataire sont fondés sur les dettes impayées. C’est-à-dire que les sociétés les plus endettées sont les plus représentées dans les indices obligataires. Alors que les sociétés les plus importantes purement en termes de taille du marché sont les plus représentées dans les indices boursiers. C’est un peu différent de la façon dont les gens évaluent l’univers des obligations de référence.

[FNB Canadiens et de titres à revenu fixe]

J’aimerais maintenant parler des FNB et de leur travail. Si l’on retourne en arrière de deux diapositives, rappelez-vous que nous parlions du fait que les FNB se négocient en bourse comme des actions. Bon, que se passe-t-il si je prends un portefeuille d’obligations et que je l’inclus dans un FNB? Et bien, il commence à se négocier comme une action. Et ça, c’est une révolution pour ceux qui investissent dans les titres à revenu fixe parce que ce que l’on a fait, c’est de retirer un stock d’obligations avec leur liquidité réduite des mains de ce marché hors cote, pour les mettre entre les mains des négociateurs des marchés boursiers. 

Les FNB d’obligations se négocient alors comme des actions. Alors, lorsque j’intègre des obligations dans un FNB, je crée en fait la souplesse et la liquidité d’une action et je l’emballe sous la forme d’un FNB. En fait, je crée de la liquidité et de la transparence, généralement en diminuant les coûts, en utilisant l’emballage des FNB.

Bon maintenant, il y a bien sûr de grandes différences entre les obligations individuelles et un FNB. La grande différence, bien sûr, étant que je peux détenir une obligation individuelle jusqu’à son échéance. Donc, si j’ai une obligation individuelle, je peux garder cette obligation jusqu’à échéance et je peux obtenir sa valeur à l’échéance. En revanche, avec un FNB nous voyons qu’il se négocie au cours de la journée et qu’il reflète la valeur marchande sous-jacente des obligations qu’il comprend. 

Mais au Canada, parce que notre marché obligataire est relativement petit et qu’il est traditionnellement cher, beaucoup de personnes se sont tournées vers des titres à revenu fixe. Il y a deux grandes raisons pour cela. La raison principale est que les Canadiens aiment les obligations en général. Si l’on regarde les études antérieures, je peux vous dire une chose sur les normes des consommateurs canadiens. Tout d’abord, ils aiment payer beaucoup d’argent pour leurs contrats de téléphones cellulaires. Deuxièmement, ils aiment payer cher pour leurs maisons. Et troisièmement — je ne sais pas si vous le saviez, ils aiment payer cher pour leurs obligations.

Nous sommes par nature un groupe d’investisseurs prudents, le plus prudent à l’échelle mondiale. J’ai examiné les données démographiques de l’Australie, et des États-Unis, ils aiment prendre beaucoup de risques et leur exposition aux titres à revenu fixe est environ la moitié de celle au Canada. Alors, nous sommes déjà prédisposés à vouloir acheter des obligations. 

Bien entendu, en créant une solution de FNB dans un secteur où la transparence générale est bonne et avec des coûts plus bas et de la diversification, nous avons observé une ruée vers les FNB de titres à revenu fixe. À tel point qu’ils représentent près d’un tiers des actifs de FNB au Canada, et en 2017, ils représentaient 40 % des ventes. Alors même s’il s’agit d’un marché haussier, quatre dollars sur dix investis dans le marché des FNB a été investi dans des FNB de titres à revenu fixe. Il s’agit donc d’une grande partie du marché des FNB au Canada. Et la majeure partie de cet argent est associée aux indices.

[Différence entre les actions et les indices obligataires — exemple illustratif] 

Alors, comme je l’ai mentionné plus tôt, la différence entre les indices boursiers et obligataires est le fait que, comme vous le savez, les indices obligataires sont pondérés en fonction de l’encours de la dette, alors que les indices boursiers reposent sur la grande taille des sociétés. 

Alors, si je prends, et ce sera un peu contraire à l’intuition, mais je vais commencer, à droite, ici; si je regarde l’indice S&P 500, je vois qu’Apple, Microsoft, Amazon et Facebook sont les principaux placements de cet indice. Et cela s’explique probablement par le fait qu’il s’agissait des sociétés les plus importantes aux États-Unis, à un moment donné, en l’occurrence à la fin du mois dernier. Si je regarde de l’autre côté du tableau, je vois ici qu’Anheuser-Busch apparaît sur plusieurs premières lignes tout comme GE Capital. Tout ce que cela signifie est que Anheuser-Busch a beaucoup de dettes impayées. Bon, il s’agit certainement d’une énorme brasserie, qui a l’argent nécessaire pour rembourser cette dette, et en tant qu’investisseur dans des titres à revenu fixe c’est mon premier critère de sélection. Je veux m’assurer qu’elle peut me rembourser. Mais cela ne veut pas nécessairement dire que c’est la meilleure dette à détenir, n’est-ce pas?

Tandis qu’avec un indice boursier, je comprends relativement bien pourquoi Apple et Microsoft sont des sociétés de premier plan, à l’heure actuelle, elles sont les principales sociétés américaines et elles le sont pour une raison. Elles ont connu une croissance exponentielle des ventes, vous savez, leur capitalisation boursière est élevée, tout comme leur niveau de liquidité. Je ne peux pas dire la même chose de l’autre côté entre une action et un indice obligataire. 

Alors, lorsque vous achetez un FNB indiciel d’obligations, Il est très important de comprendre que ce que vous évaluez, ce dont vous achetez le plus est la société dont l’encours de dette est le plus important, qu’il s’agisse d’une obligation d’État ou d’une obligation de sociétés, c’est ce dans quoi vous investissez.

[L’échelle du crédit]

Maintenant, si vous deviez retenir une diapositive pour le reste de la présentation, c’est celle dont je veux vraiment que vous vous souveniez et que vous compreniez. 

Il y a beaucoup d’information erronée à propos du rendement dans le secteur des marchés des capitaux et dans le secteur des services financiers. Et, bien sûr, le titre de notre présentation est « Où est le rendement? » Toutes choses étant égales par ailleurs, je veux acheter un produit qui m’offre un meilleur rendement, évidemment. Qui ne le souhaite pas? Je veux quelque chose qui me rapporte plus sur une base annuelle. 

Mais, qui dit rendement plus élevé dit risque plus élevé. Et je peux vous dire, et ça assez longtemps je fais cela maintenant, avec un degré élevé de certitude, que c’est généralement vrai. Rien n’est gratuit dans le domaine des placements. Si un placement offre un rendement intéressant, il est pratiquement certain qu’il s’accompagne d’un niveau plus élevé de risque que vous le pensez, même si cela ne semble pas le cas à première vue. 

Alors, lorsque nous regardons la cote sur l’échelle du crédit et quand j’essaye de faire référence à l’échelle du crédit ce à quoi je me réfère vraiment, c’est le risque. Et c’est la probabilité que les titres connaissent une forte baisse de leur valeur, soit en raison de solvabilité, c’est-à-dire de la capacité des émetteurs de la dette à vous rembourser ou, dans le cas des actions à dividendes, que les options d’achat couvertes enregistrent une baisse de valeur en raison de la volatilité associée aux placements boursiers. 

Alors, au bas de l’échelle nous avons les dettes des États. La dette d’État est en fait une dette sans risque. Elle comporte un risque lié au taux d’intérêt dont nous parlerons plus tard, mais d’un point de vue du crédit, la dette d’État est on ne peut plus sûr. Il n’y a pratiquement pas d’instrument plus sûr que les obligations du Trésor américain. C’est en fait de l’argent en termes de profil de risque. Et à vrai dire, elles ne rapportent pas beaucoup. 

Alors, si je regarde une obligation du gouvernement du Canada à cinq ans, elle offre un rendement d’environ 2,1 %. Mon taux sans risque à titre d’investisseur canadien en titres à revenu fixe est donc d’environ 2,1 %. Ce n’est vraiment pas beaucoup, et ce rendement est bloqué pendant cinq ans si je détiens l’obligation jusqu’à l’échéance. Alors, si vous vous demandez pourquoi les CPG et les comptes d’épargne à intérêt élevé paient moins de 1 %, c’est parce que votre taux sans risque sur une période de cinq ans est de 2,1 %. Il n’y a donc pas beaucoup de risque associé. 

Maintenant, si je monte un peu sur l’échelle du risque de crédit, je peux voir les obligations de sociétés. Les obligations de sociétés sont les obligations émises par des sociétés de premier ordre. Il s’agit des sociétés cotées BBB ou plus. BBB est du jargon, nous en parlerons plus tard dans la présentation, mais lorsque quelqu’un parle de BBB, il veut dire de premier ordre. Premier ordre signifie que, les agences d’évaluation du crédit indépendantes ont jugé que cette société était très solvable pour rembourser ses émissions d’obligations. Ces titres ont tendance à se négocier avec un niveau de risque un peu plus élevé que les titres de créance du gouvernement et ils ont tendance à offrir un rendement, disons peut-être de 50 points de base, ou 0,5 %, plus élevé que ce que vous obtiendriez avec une dette d’État.

Au-dessus, nous avons les actions privilégiées. Les actions privilégiées sont intéressantes parce que vous n’avez pas le même accès au capital que les obligations de société, ce qui signifie que si j’achète une action privilégiée qui me verse un dividende et si la société pour une raison quelconque rencontre une difficulté financière, elle paiera ses porteurs d’obligations avant de vous payer. Mais, en règle générale, le degré de solvabilité des actions privilégiées tend à être de premier ordre. 

La majorité des émetteurs d’actions privilégiées au Canada offrent des obligations de premier ordre, mais elles sont notées différemment des actions privilégiées. Encore une fois, le rendement est plus élevé que les obligations de sociétés. Elles offrent environ 1,5 % de rendement en plus, et sont accompagnées d’un risque plus élevé. Si vous déteniez des actions privilégiées en 2015, vous avez perdu 20 %. Vous ne voyez pas ce genre de replis avec les obligations de sociétés.

Nous arrivons maintenant au niveau des prêts de premier rang et des obligations à rendement élevé, et c’est là que je suis un peu irrité par les mauvaises informations parce que beaucoup de produits sont vendus sur le marché, et les gens parlent de rendements de 4 ou 5 %, pour des titres qui sont généralement adossés à ce type de dette, qui est une bonne dette, pour un certain nombre de raisons, et qui offrent une diversification, mais ce n’est pas une dette de premier ordre. Vous êtes payé 5 % ou plus parce que les sociétés sous-jacentes ont été jugées comme des sociétés de qualité inférieure. Le risque de défaut est plus élevé. Actuellement, il est d’environ 5 %. Mais pendant la crise de 2008, croyez-moi, il était beaucoup plus élevé. 

Par conséquent, ces sociétés pourraient perdre beaucoup plus de valeur si elles n’atteignent pas certains objectifs de vente, comme ce fut le cas pour les producteurs d’énergie, par exemple. Le prix du pétrole diminue. Ce qui pourrait considérablement nuire à leur capacité de vous rembourser. En conséquence, le rendement en dividendes qui leur est associé est élevé, mais elles ne sont en aucun cas plus sûres que les dettes d’État et les obligations de sociétés, et c’est pourquoi vous êtes payés un rendement plus élevé pour financer cette dette. 

C’est comme si vous alliez contracter un prêt hypothécaire. Nous savons que les personnes à risque plus élevé doivent payer plus pour leurs prêts hypothécaires. La banque veut s’assurer que le prêteur est en mesure de respecter ses obligations et cela vaut leur temps du point de vue financier.

C’est la même chose avec les émissions de titres de créance. Si je suis un émetteur d’obligations à rendement élevé et que je me tourne vers le marché et que les banques vont me prêter de l’argent, Elles vont vouloir s’assurer d’obtenir un taux de rendement plus élevé en raison du risque plus élevé de défaut. 

Les actions à dividendes et les options d’achat couvertes se retrouvent aussi généralement dans les produits de titres à revenu fixe. Techniquement, il ne s’agit pas de titres à revenu fixe, mais je les vois parfois apparaître. Il est évident qu’elles versent un rendement, mais comportent les mêmes risques que des actions. Et comme nous l’avons vu la semaine dernière, vous pouvez perdre de 7 à 9 % avec les actions à dividendes canadiennes. Le marché boursier canadien qui offre des rendements d’environ 2,8 % a perdu 9 % la semaine dernière. Et cela peut se produire à court terme.

Alors, si vous passez des actions à dividendes aux options d’achat couvertes, la vente d’options d’achat couvertes consiste à vendre une option pour générer du revenu, vendre la future obligation afin que quelqu’un puisse acheter cette action si sa valeur augmente au niveau actuel. Vous abandonnez votre potentiel de hausse. Ce faisant, vous recevez un revenu intéressant, mais vous prenez encore un risque lié à l’action. Si ces actions baissent de 20 %, vous perdrez 20 % moins la prime que vous avez payée sur les options d’achat couvertes. Alors, les options d’achat couvertes et les actions à dividendes sont assorties de beaucoup de risque boursier.

Prêts de premier rang/obligations à rendement élevé. Les prêts de premier rang portent plusieurs noms. On les appelle les prêts de premier rang et prêts bancaires. Il s’agit de titres de créance de qualité inférieure et il y a un risque de crédit qui leur est associé.

[Types de FNB de titres à revenu fixe]

Tout ceci est encore une fois souligné dans les définitions données ici. Je ne vais pas repasser dessus. Elles sont à votre disposition. Si vous n’avez pas pris de notes, n’hésitez pas à revenir à cette diapositive, ce dont je parlais est mieux expliqué.

[Écarts de taux au cours des cinq dernières années - Rendement plus élevé = Risque plus élevé]

Et ceci est indiqué par ce que nous appelons l’écart de taux. Alors, je le rappelle à nouveau, le rendement des obligations canadiennes à cinq ans est de 2,1 %. Celui des obligations à dix ans est d’environ 2,5 %. Nous sommes proches du bas de l’échelle et il s’agit vraiment de votre taux de rendement sans risque. Chacun de ces différents secteurs ici, la HSBC, représente des indices obligataires différents établis en fonction leur notation. 

En haut de l’échelle de notation, nous pouvons constater que pour celui-ci, nous avons une note de AAA. Alors, AAA sera votre cote la plus élevée des obligations de sociétés dans le monde. Elles sont proches du bas. Leur rendement est légèrement supérieur à celui des obligations d’État. 

Mais lorsque l’on passe à BB, qui est une qualité inférieure c’est le niveau le plus élevé des titres de qualité inférieure, vous voyez cette ligne bleue ici et le rendement est supérieur à 6 % actuellement. Il y a une raison pour cela. Vous pouvez donc voir mathématiquement ce dont je parlais en disant qu’avec un risque plus élevé pour une obligation, vous obtenez un rendement plus élevé.

Donc, une leçon à tirer de cette présentation est que dans votre parcours pour devenir un investisseur en FNB de titres à revenu fixe, le rendement est quelque chose que vous devez prendre en compte. Et vous devriez être toujours vigilant si un titre offre un rendement beaucoup plus élevé que celui d’un CPG ou beaucoup plus élevé que ce que vous voyez avec un FNB d’obligations d’État. Vous devez vous poser la question : de quels titres est-il composé? Si son rendement est supérieur à 5 ou 6 %, alors, il est probablement composé d’un grand nombre d’obligations à rendement élevé. 

Les actions privilégiées seraient toutefois une exception. Je ne les ai pas ici. Elles offrent un rendement d’environ 4 %. Celui est versé sous la forme de dividendes avantageux sur le plan fiscal, et elles ont donc une composante de taux d’intérêt intégrée afin que ces taux puissent augmenter avec la hausse des taux d’intérêt. C’est un peu plus difficile à suivre ici. Mais encore une fois, vous avez probablement un risque de crédit plus élevé que vous n’auriez avec des obligations de sociétés, mais il s’agit peut-être d’un profil de risque-rendement intéressant pour les investisseurs actuellement.

Cependant, dans l’ensemble, plus le rendement est élevé, plus le risque est élevé, et c’est ce que la formule mathématique montre dans le marché.

[Les conséquences coûteuses de frais de gestion plus élevés]

Alors, c’était le risque de crédit. Le risque de crédit est le risque le plus important lorsque vous parlez de titres à revenu fixe. De toute évidence, en tant qu’investisseur en titres à revenu fixe vous voulez savoir que vous récupérez votre argent. Vous avez remarqué que je n’ai même pas beaucoup parlé des FNB ici. Cependant, les FNB comportent de toute évidence des tranches qui permettent d’investir dans toute cette gamme de catégories de titres mondiaux à revenu fixe.

Vous pouvez donc acheter des FNB d’obligations à rendement élevé. Vous pouvez acheter des FNB d’obligations de sociétés. Vous pouvez acheter des FNB d’obligations d’État. Vous pouvez acheter des FNB gérés de façon active et détenir toutes ces catégories d’actif lorsqu’un gestionnaire les détient en fonction de leurs perspectives de risque-rendement. Il se peut qu’ils dépassent le rendement offert par le marché comme l’année dernière quand personne ne s’inquiétait du risque de crédit. 

En effet, si personne ne s’inquiète du risque de crédit les investisseurs se tourneront vers des obligations à rendement élevé. Mais, quand on commence à s’inquiéter au sujet des bénéfices, des valorisations des actions, les investisseurs cherchent à réduire le risque, et ils se tournent vers les obligations d’État. Toutes ces options de FNB s’offrent donc à vous. 

En sachant que votre portefeuille est, et ce n’est pas pour donner des conseils, juste un cadre, mais, en règle générale, si vous possédez un portefeuille de titres à revenu fixe, commencez par opter pour la diversification. La diversification s’applique aux actions. Elle s’applique également aux obligations. Il est fort probable qu’un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe comprenne des obligations d’État, des obligations de sociétés, des obligations à rendement élevé et peut-être même des éléments comme des actions privilégiées. Et je pense que si vous n’investissez dans aucune de ces catégories d’actif, alors vous devriez peut-être vous demander pourquoi vous ne le faites pas parce qu’elles se comportent différemment dans les différents cycles du marché selon différents cycles de crédit.

Maintenant, la deuxième chose vraiment importante est de comprendre les frais. Les frais ont une incidence beaucoup plus importante dans le marché des titres à revenu fixe que dans d’autres secteurs, comme les actions. 

Si je prends par exemple, les actions américaines l’année dernière, j’ai obtenu des gains de plus de 10 %. Si j’ai versé 1 % pour ces placements, alors je n’ai probablement pas beaucoup de raisons de me plaindre. Par contre, si j’avais investi dans des titres à revenu fixe, j’aurais obtenu en moyenne, disons de 2 à 3 % par année, quelque chose de semblable au rendement actuel. Peut-être que le prix a augmenté avec la baisse des taux d’intérêt. Cependant, cette catégorie d’actif offre des rendements beaucoup plus faibles, ce qui signifie que plus les frais que vous payez sont élevés, et plus la portion retirée votre rendement total est importante. Cela devrait être assez simple.

Et, bien sûr, à mesure que les rendements ont été encaissés les taux d’intérêt ont baissé et plus les taux obligataires ont été élevés, plus les frais ont augmenté prenant une portion encore plus importante de l’argent que vous payez pour faire ses placements. Je vais tout simplement souligner les conséquences coûteuses des frais de gestion. Si vous examinons cette diapositive, j’ai deux fonds. Le premier verse environ 0,5 %, et l’autre fonds 1,6 %. Maintenant, en cas de cycle de hausse aucun prélèvement n’est effectué dans le portefeuille ici, si je suppose un rendement de 4 % par année, ce qui correspond au rendement cible de la plupart des portefeuilles de titres à revenu fixe, et que rien de très mauvais ne se passe, toutes choses étant égales par ailleurs il y aura une différence d’environ 14 000 $ soit de 14 % sur le placement initial, soit une différence de rendement uniquement liée aux frais.

Alors, n’oubliez pas que vous ne pouvez pas contrôler ce que le marché va faire pour vous. Vous ne pouvez pas contrôler la direction des taux d’intérêt ou des titres à revenu fixe, mais vous pouvez contrôler la somme que vous verserez pour y accéder. Personne ne vous félicitera si vous payez des frais plus élevés tout en générant des rendements inférieurs. Comme nous le voyons dans cet exemple, cela fait une grande différence dans un contexte de faible taux d’intérêt de maintenir les frais au plus bas. 

En moyenne, les frais associés aux FNB de titres à revenu fixe sont parmi les plus bas, bien en dessous de ceux des autres types de catégories d’actif — pardons, de toute autre catégorie de produits. Vous pouvez obtenir une exposition aux titres à revenu fixe par l’intermédiaire des obligations canadiennes de premier ordre dès maintenant pour huit points de base. C’est très bas, ce qui signifie que si les rendements sont d’environ 3 %, dans ce cas vous obtenez un rendement net de 2,92 %, après déduction des frais. Par contre, si vous payez 1 à 1,5 % par l’intermédiaire d’un autre produit plus cher vous perdez plus de la moitié de votre rendement en raison des frais. Vous perdez encore plus. Désolé, descendez.

[Les frais ont une plus grande incidence pendant la période de retraits]

Les frais sont encore plus importants lorsque vous observez ce qui se passe pendant la période de retraits. Bien sûr, à mesure qu’ils s’approchent de la période de retrait ou de la portion de retraite de leur portefeuille, les épargnants commencent à se tourner vers les titres à revenu fixe, car pour des raisons évidentes, vous retirez de l’argent. 

En fait, chaque fois que vous retirez des fonds vous réduisez le montant du capital de votre portefeuille et sa capacité à cumuler du patrimoine. C’est ce que nous appelons le risque de longévité. Et si vous payez des frais élevés, encore une fois, pour investir dans des titres à revenu fixe, vous voyez maintenant que cela est désavantageux pour vous, je veux dire de façon encore plus dramatique. 

Reprenons le même exemple, mais maintenant, je suppose que je retire 10 000 $ pour financer ma retraite, j’ai moins d’argent maintenant et mon capital est grugé par les frais. Maintenant, la différence est de 33 000 $. Et ce qui est très important c’est qu’à la fin des dix ans, la différence entre mon portefeuille et le portefeuille de titres à revenu fixe aux frais plus bas est de 83 000 $. J’ai encore quelques années à vivre et j’ai déjà dépensé environ la moitié de mon portefeuille comparativement à l’autre. 

Il est donc vraiment très important de comprendre. Toutes choses étant égales par ailleurs, et je sais qu’il y a beaucoup de choses pour déterminer si toutes les variables sont identiques, mais toutes choses étant égales, vous devriez intuitivement opter pour un produit de placement à plus faible coût lorsqu’il s’agit de titres à revenu fixe, en particulier en période faible taux d’intérêt.

[Titres du trésor des états-unis à dix ans, 1962-2017]

Le prochain risque dont je vais maintenant parler est celui qui, vous savez, surprend beaucoup de gens et qu’ils ne connaissent pas. Et c’est le risque de taux d’intérêt. Les investisseurs ont une bonne mémoire, mais elle ne remonte pas 40 ans en arrière. Elle a tendance à être à plus court terme, et couvre les quatre ou cinq dernières années lorsqu’il s’agit de rendement. Et ce que de nombreuses personnes ne savent pas est que depuis 40 ans, et le cycle actuel approche maintenant les 40 ans, nous traversons un marché obligataire haussier. Certains soutiennent que celui-ci est arrivé à sa fin au début de l’année dernière.

Le temps nous dira si c’est le cas. Cependant, ce que ce graphique vous montre est que si j’ai détenu des titres du Trésor américain pendant les 37 dernières années, je n’aurais essentiellement eu que des rendements positifs. Il y a eu quelques fluctuations en cours de route avec la crise financière. En 1994, il y a eu une hausse des taux d’intérêt.

Mais, les obligations ont une relation inverse aux taux d’intérêt. Lorsque les taux d’intérêt augmentent, la valeur des obligations diminue. Lorsque les taux d’intérêt diminuent, la valeur des obligations augmente. Si bien que votre rendement total finit par être positif. Mais comme les taux d’intérêt ont baissé, cela a en fait considérablement augmenté le risque lié aux placements dans des obligations. 

Alors, si je prends quelque chose comme un titre du Trésor américain, qui d’un point de vue du risque de crédit ne comporte pratiquement pas de risque, il comporte encore un grand risque de taux d’intérêt en raison de la faiblesse des taux d’intérêt et du fait qu’ils soient en hausse; n’oubliez pas que la Fed prévoit de relever les taux trois fois cette année.

Le Canada est aussi sur la voie pour potentiellement relever les taux trois fois. Ceci n’est pas certain. C’est seulement ce que le marché prévoit. Il peut toujours y avoir des surprises, mais c’est ce qui est prévu. Les taux ont monté, ce qui fait que la valeur de votre obligation est en baisse. La valeur de votre obligation baissant, vous espérez que, sur le plan du rendement total, le taux de rendement que vous touchez va compenser la baisse du cours de l’obligation. 

Nous parlons de deux choses différentes, soit le cours de l’obligation et le taux d’intérêt. Comme les taux d’intérêt montent, j’espère que le taux d’intérêt que rapporte mon obligation va compenser la baisse du cours de mon obligation. C’est ce qui s’est produit dans le passé. Toutefois, comme nous allons le voir à la prochaine diapositive, ça pourrait ne pas se reproduire.

[Le risque lié à la détention d’obligations — une explication simple]

En fait, l’an dernier, et plus particulièrement depuis deux ou trois mois, les portefeuilles obligataires ont subi des pertes, et des pertes non négligeables, par suite de la hausse des taux d’intérêt. Il y a une équation mathématique qui s’applique aux obligations, que l’on appelle duration. Et la duration pose comme postulat que, enfin, c’est de la duration dont nous parlons, mais, quant à son calcul, la duration est le temps qu’il reste avant que votre obligation ait versé la totalité des sommes à distribuer. 

Il s’agit donc, essentiellement, de la durée de vie de l’obligation. Plus une obligation a une duration longue, plus est élevé le risque de taux d’intérêt auquel elle est exposée dans la perspective d’une montée future des taux. Vous êtes pris avec une obligation qui rapportera moins que les taux d’intérêt du marché. Donc, de par son cours de marché, la valeur d’une obligation baisse quand les taux d’intérêt montent.

En 1990, si j’avais détenu une obligation canadienne à 10 ans, elle m’aurait rapporté un taux de rendement d’environ 10,5 %. Ça semble beaucoup, mais c’était le taux normal, il y a 27 ans ou 28 ans, que rapportait une obligation canadienne à 10 ans.

Dans l’éventualité d’une hausse de 1 % des taux d’intérêt, pour chaque hausse de 1 % des taux d’intérêt, il faut s’attendre à ce qu’une obligation subisse une baisse de 1 % par année de duration. Donc, si j’ai une obligation dont la duration est de dix ans, pour chaque hausse de 1 % des taux d’intérêt, je peux m’attendre à subir une baisse de valeur de 10 %. D’accord. Donc, nous avons ici une duration de dix ans.

Et les taux d’intérêt montent de 1 %. J’ai donc touché 10,5 % de taux de rendement, c’est malheureux qu’il y ait eu une baisse de 10 % du cours de mon obligation, mais, grâce à mes 10,5 % de taux de rendement, mon rendement est positif par une petite marge. Je n’ai pas perdu d’argent. Malgré une spectaculaire hausse de 1 % des taux, mon rendement net est positif, presque nul, mais ce n’est pas terrible pour mon portefeuille.

Si je prends le même exemple aujourd’hui ou à la fin de décembre, la même obligation rapportait un peu plus de 1,5 %. Maintenant, ma duration est la même. Il s’agit encore d’une obligation à dix ans. Si la valeur de mon obligation baisse, si les taux d’intérêt montent de 1 %, la baisse de mon obligation sera de 10 %, une baisse qui ne sera compensée que par 1,5 % de taux de rendement. Mon rendement total, cette fois, sera une perte de 8,5 %.

Alors, quel est le message à retenir? Le message, c’est que la sensibilité aux taux d’intérêt mesurée par la duration représente un risque considérable pour les investisseurs en titres à revenu fixe en ce moment.

Ainsi, lorsqu’il s’est produit une ruée vers un certain nombre de FNB que l’on appelle FNB à taux variable ou FNB de courte duration, et ce qu’il importe que vous compreniez, vous savez, c’est que vous ne pouvez pas vraiment les obtenir dans l’univers des fonds communs de placement, où l’on offre des fonds conçus en général de façon à simplement réduire la duration par le moyen d’une gestion active où le gestionnaire peut faire ça pour vous. 

Cependant, vous pouvez implicitement ou explicitement acheter des parts de FNB de duration plus courte, c’est-à-dire de duration de moins de cinq ans ou de duration de moins d’un an, qui vous permettront d’éliminer le risque de taux d’intérêt pour l’avenir prévisible jusqu’à ce que la normalisation des taux soit plus avancée. Il est très risqué d’investir même dans les compartiments du marché à risque de crédit élevé, faible en raison du risque de taux d’intérêt.

[Achat et vente de parts de FNB de titres à revenu fixe]

Maintenant, nous allons parler un peu de l’achat et de la vente de parts de FNB investis en titres à revenu fixe. Et à propos de la dernière diapositive, il y a trois choses importantes à ne pas oublier : primo, le risque de crédit, connaître le risque de crédit auquel est exposé le placement que vous détenez; secundo, en connaître les coûts, essayer de les réduire; tertio, connaître le risque de taux d’intérêt.

Lorsque vous examinez un FNB de titres à revenu fixe, vérifiez quelle est sa duration. Sachez que, pour chaque année de la duration, la valeur de ce FNB est susceptible de baisser de 1 % environ par tranche de hausse de 1 % des taux d’intérêt ou encore de 50 points de base ou de 0,5 par tranche de 50 points de base de hausse des taux d’intérêt; c’est un élément très important à vérifier en ce moment. 

[Liquidité intrajournalière]

Et maintenant, pour ce qui est d’acheter et de vendre des parts de FNB de titres à revenu fixe, comme je l’ai mentionné, vous pouvez en acheter et les revendre au cours d’une même séance. En tant qu’investisseurs en titres à revenu fixe, je crois cependant que nous avons un horizon de placement plus éloigné. Ce n’est pas un avantage aussi considérable que dans le cas des actions, par exemple, mais il est intéressant de savoir que je peux essayer d’optimiser mon prix en cours de séance.

[Les teneurs de marché : piliers de l’écosystème des FNB]

[Détermination de l’écart acheteur-vendeur] 

À propos des teneurs de marché, je tiens à souligner que les FNB de titres à revenu fixe sont généralement un peu plus coûteux que les actions en raison de que nous appelons l’écart acheteur-vendeur. Ça tient au fait que ces FNB vont sur le marché hors cote pour acheter des obligations. Et c’est un marché beaucoup moins liquide, avec un stock moindre que celui qui existe pour les actions.

Alors, ce n’est pas une règle absolue, mais, de manière générale, vous pouvez vous attendre à un écart acheteur-vendeur un peu plus important — c’est la différence entre le cours acheteur et le cours vendeur d’un FNB obligataire en raison de ce qu’il en coûte aux teneurs de marché pour créer de nouvelles parts.

Lorsqu’un teneur de marché crée de nouvelles parts de FNB, il prend approximativement la même commission, qu’il s’agisse d’actions, d’actions privilégiées, de titres à revenu fixe ou, vous savez, d’autres produits, catégories d’actifs. Les éléments qui entrent dans son prix sont en grande partie indiqués ci-dessous. Il y a les titres sous-jacents, la liquidité, les taxes et les frais afférents aux opérations de change, les frais afférents à la création des tickets d’ordre, les frais de création ou de rachat qui peuvent exister, ils existent certainement, certains éléments comme les FNB obligataires à rendement élevé.

Tout cela est intégré dans le prix. Ce que vous allez constater, c’est que, lorsque vous examinez un FNB, je m’attends à un écart légèrement plus important entre les cours acheteur et vendeur dans le cas des titres à revenu fixe que dans le cas des actions comme un FNB S&P/TSX 60, par exemple. Et ce n’est pas toujours le cas, les FNB de titres à revenu fixe de très grande taille sont presque aussi liquides maintenant que les FNB d’actions en raison de l’importance des stocks disponibles.

Toutefois, en général, si un FNB de titres à revenu fixe se négocie avec un écart de 3 ou 4 cents, ce qui, sur 10 $, représente 30 ou 40 points de base, vous savez, c’est probablement de l’ordre de ce à quoi il faut s’attendre dans le cas de ces catégories d’actif parce que les titres à revenu fixe, encore une fois, constituent une catégorie d’actif beaucoup moins liquide sur le plan des opérations. 

Les FNB ont amélioré la liquidité des placements d’un investisseur en titres à revenu fixe, cela ne fait aucun doute, mais ils restent limités par la liquidité moindre du marché des titres à revenu fixe par rapport au marché des actions, et cela se reflète dans le cours.

[La solution indicielle n’est pas une solution unique adaptée à tous les cas de figure] 

Une autre chose à considérer quand il s’agit d’acheter et de vendre des parts de FNB, de FNB de titres à revenu fixe, c’est que la solution indicielle n’est pas une solution unique adaptée à tous les cas de figure. À l’occasion d’autres présentations que je fais, je passe en revue les avantages de la solution indicielle, mais nous n’allons pas aborder cela aujourd’hui.

Ce que je dirai, c’est que, si vous regardez dans le bas ici, la solution indicielle n’est généralement pas aussi efficace dans le cas des actions privilégiées, des obligations de sociétés, des obligations à rendement élevé, des créances de premier rang, des obligations de municipalités. 

Autrement dit, toutes ces catégories de titres à revenu fixe que nous allons probablement tenter d’obtenir. Une grande partie des produits qui ont été lancés sur le marché des titres à revenu fixe au Canada sont des produits à gestion active, ce qui veut dire qu’un gestionnaire de portefeuille essaie de réaliser des rendements supérieurs à ceux d’une stratégie indicielle. Et la raison de cela, c’est que bon nombre de ces gestionnaires peuvent obtenir des prix avantageux. Encore une fois, c’est sur le marché hors cote, et ils obtiennent de meilleurs prix que peut en obtenir un produit indiciel. De plus, ils obtiennent ce que nous pourrions appeler, vous savez, ils ne sont pas contraints d’acheter et de vendre.

Alors, parfois un émetteur peut, vous savez, inonder le marché obligataire d’une obligation médiocre qu’il a réussi à faire souscrire, et, vous savez, bien des gestionnaires ne voudront pas l’acheter, mais les instruments indiciels, de par la méthode qu’ils sont tenus de suivre, seront contraints de l’acheter.

Ils sont ainsi contraints d’acheter et de vendre des obligations et parfois d’acheter des obligations sur un marché cher et de les vendre sur un marché en forte baisse; cela peut nuire beaucoup au rendement d’un FNB indiciel; un gestionnaire actif n’a pas autant de contraintes. 

Il est contraint d’agir si ses porteurs désertent le fonds, mais il dispose de certains outils pouvant lui permettre de tirer un bon rendement des titres à revenu fixe. Habituellement, bon veut dire supérieur de 25, peut-être 50 points de base. Sur un marché où la plupart des titres à revenu fixe rapportent un taux de rendement entre 3 % et 4 %, c’est un supplément de rendement intéressant, vous savez.

Et maintenant, vous savez, je ne parle pas au hasard à ce sujet.

[Qu’est-ce qu’un « FNB à gestion active »?]

Je vais vous fournir une preuve quant à la raison de cela.

[Gestion active : obligations et actions] 

Si je compare la gestion active d’obligations et la gestion active d’actions, il s’agit d’une étude réalisée par PIMCO — Je n’ai aucun lien avec PIMCO, mais c’est l’une des plus importantes sociétés de gestion de placements à revenu fixe au monde — elle a réalisé, à partir de données provenant de Morningstar, une étude quantitative qui a permis de constater que, dans le cas des actions, que la majorité des actions, moins de 50 %, peu importe la catégorie ou l’horizon de placement, enregistrent généralement un rendement inférieur à celui des indices de référence boursiers.

Donc, dans ce cas, il y a lieu de croire que la gestion indicielle constitue pour les actions une stratégie par défaut probablement fort valable. Si je regarde du côté des titres à revenu fixe, toutefois, j’observe presque le contraire. 

Par exemple, avec la majorité des fonds de titres à revenu fixe à gestion active — et cela comprend, vous savez, c’est les fonds communs de placement; encore une fois, n’oubliez pas qu’il ne s’agit pas seulement des FNB — vous avez peut-être un excellent fonds commun de placement à gestion active dont les frais sont peu élevés : ils ont un rendement supérieur à celui de l’indice.

Il y a des questions très importantes que vous devriez vous poser : si mes titres à revenu fixe, si j’ai des placements en actions privilégiées, si j’ai des placements en créances de premier rang ou en obligations à rendement élevé, serait-il intéressant pour moi de songer à un gestionnaire actif plutôt qu’à un produit indiciel? Je n’ai pas de réponse pour vous, mais les statistiques donnent à penser qu’il est probablement avantageux de recourir à un gestionnaire actif plutôt qu’à une stratégie indicielle.

[Le jargon des titres à revenu fixe] 

Nous allons jeter un coup d’œil à la plateforme Pro-Investisseurs CIBC dans deux minutes environ, mais, avant cela, je vais rapidement passer en revue quelques termes du jargon des titres à revenu fixe que vous allez rencontrer lorsque vous effectuerez votre contrôle préalable à l’égard d’un FNB. 

Une des choses intéressantes à propos des FNB, c’est que l’on peut obtenir toute l’information nécessaire à cette fin sur le site Web de l’émetteur. Vous savez, il existe environ 28 fournisseurs de FNB au Canada et tous fournissent ces renseignements sur les FNB de titres à revenu fixe qu’ils offrent. 

La principale information concerne évidemment le Rendement courant. Le rendement courant est le taux de rendement que vous obtiendriez pour le mois précédent, calculé en fonction du cours. C’est semblable au rendement en dividende. Un taux de rendement courant de 4 % signifie que, si je prenais la dernière distribution et que je l’annualisais sur les 12 prochains mois, j’obtiendrais un taux de rendement de 4 % sur la base du cours actuel. Maintenant, si le cours monte, le taux diminuera et vice versa, mais c’est une bonne indication du taux actuel que rapporte le produit.

Le rendement des 12 derniers mois est le taux de rendement que vous auriez obtenu sur les 12 derniers mois, il renseigne sur une performance passée.

Le Rendement à l’échéance fait partie des notions qui ne sont pas très bien comprises. Certains la considèrent comme le paramètre le plus important — c’est un sujet très discuté. Le rendement à l’échéance est le rendement total que rapportera une obligation dans l’hypothèse où elle sera détenue jusqu’à l’échéance. Alors, vous savez, c’est un paramètre est très important dans le cas d’une obligation individuelle. C’est un peu plus compliqué dans le cas d’un FNB, car un FNB a, vous savez, un FNB peut acheter et vendre des obligations avant qu’elles arrivent à échéance. Ce n’est pas une information indispensable, mais elle vous indique le taux de rendement approximatif qu’aurait à long terme le portefeuille.

Le coupon est l’élément sous-jacent qui crée l’obligation légale de paiement des intérêts par l’émetteur de l’obligation offerte : c’est le taux d’intérêt fixe payé par l’obligation. Le coupon n’a pas beaucoup d’importance si vous investissez dans les FNB, tout simplement parce que c’est alors le taux de rendement qui vous intéresse. Le coupon pourrait, vous savez, concerner une obligation qui stipulait à l’émission un taux d’intérêt nominal élevé, il y a dix ans mais dont le taux de rendement est encore faible, du fait que le cours a progressé en conséquence de la valeur du coupon.

La qualité du crédit est un élément extrêmement important. Il s’agit de vérifier si vous achetez des titres de catégorie investissement ou de qualité moindre. Et la duration est extrêmement importante. Il s’agit de vérifier la sensibilité aux taux d’intérêt. Donc, les trois choses qu’il importe de vérifier lorsqu’un produit vous intéresse sont le rendement courant, la qualité du crédit et la duration du FNB.

[Avant d’effectuer une opération : Principaux points à considérer à l’égard des titres à revenu fixe] 

Avant d’effectuer une opération, les principaux points à considérer, je trouve qu’il pourrait être utile, si vous vous intéressez réellement aux FNB de titres à revenu fixe, d’imprimer ceci.

Questions à poser : quelles sont les caractéristiques de rendement? s’agit-il d’une stratégie indicielle? d’une gestion active? quel est le risque de crédit? quel est le risque de taux d’intérêt — le risque est considérable en ce moment, y a-t-il un problème de liquidité, s’agit-il d’une catégorie de titres à revenu fixe ésotérique? est-ce que j’achète des obligations de sociétés de marchés émergents? Elles peuvent avoir un taux de rendement très élevé, mais il peut s’agir d’un FNB dont il est très difficile d’acheter des parts au moment d’une chute des cours parce qu’il doit négocier les obligations sur des places étrangères qui ne sont pas ouvertes au moment où il y a lieu d’effectuer les opérations. Il y a donc un problème de liquidité. Est-ce que je comprends ce que je détiens?

Non, il n’y a aucune raison de jouer au plus malin avec vous-même en matière de placements; poser des questions à propos de ce que vous ne connaissez pas est un bon moyen de devenir un meilleur investisseur. S’il y a quelque chose que vous trouvez incompréhensible, si vous ne savez pas comment le taux de rendement est généré, demandez une explication avant d’acheter. Encore une fois, si c’est trop beau pour être vrai — ça l’est fort probablement — il y a des cas où se présentent des occasions très intéressantes dans les titres à revenu fixe, mais, si vous ne comprenez pas ce qui est détenu, faites en sorte de comprendre.

Vous savez, si je prends l’exemple des actions privilégiées. Les actions privilégiées représentent (une) très intéressante catégorie d’actif en ce moment parce qu’elles comportent une protection contre le risque de taux d’intérêt : elles ont un taux de rendement de 4 %. Toutefois, la structure sous-jacente de certains de ces produits est extrêmement complexe. Ils ont un mécanisme de révision de taux aux cinq ans qui peut être un peu difficile à comprendre.

[Pro-investisseurs CIBC] 

Maintenant, si nous jetons un coup d’œil à Pro-Investisseurs CIBC, vous savez, un endroit par où je commencerais — Je n’ai pas de lien avec la Banque CIBC alors vous pouvez considérer ça comme un conseil objectif, mais, vous savez, si vous parcourez son site Web et — désolé — sa plateforme est vraiment un bon endroit par où commencer, avec ses outils de sélection. 

Ainsi, si vous allez au Centre de fonds négociés en bourse sous Cotes et recherche et cliquez sur Outils de sélection, ces outils ont été conçus de façon à permettre un examen des FNB de titres à revenu fixe au Canada. 

Il s’agit d’un instrument formidable, n’est-ce pas? Et la raison pour laquelle je l’aime vraiment, regardez, il répond à presque toutes les questions que j’avais à la précédente diapositive et je peux toutes les consulter au même endroit. Je peux voir le rendement depuis le début de l’année, je peux voir le rendement en revenu distribué — c’est le rendement courant — Je peux voir quels sont les frais pour un FNB et quelle est la qualité du crédit. C’est vraiment formidable parce que, si je prends le FNB Horizons Actif obligations à taux variable, je vois qu’il a un taux de rendement de 2,8 % environ, un niveau de qualité du crédit passablement élevé et un taux de rendement de 40 points de base. C’est un produit obligataire à taux variable, donc son taux de rendement augmente en phase avec les taux d’intérêt, c’est pourquoi il aurait un rendement légèrement positif dans l’éventualité d’une hausse des taux d’intérêt.

Cependant, si je descends plus bas et jette un coup d’œil au FNB indiciel d’obligations de sociétés Objectif 2018 RBC, RQF, je constate qu’il a également un assez intéressant taux de rendement de 4 % et la note A. Je ne sais rien de ce FNB en particulier, mais, pour moi, le rapport risque-rendement est intéressant. J’aimerais en savoir plus sur ce FNB, et l’information est là.

Donc, avant d’effectuer votre contrôle préalable, vous savez, encore une fois, je ne peux pas donner de conseils, mais, si j’en étais à mes débuts dans le système, à la Banque CIBC, je consulterais assurément cette diapositive d’abord pour obtenir un bon aperçu du marché canadien des titres à revenu fixe.

L’autre excellent outil que l’on trouve ici est l’Outil de comparaison des FNB. Si l’on parle de construction d’un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe, voyons comment se comparent quelques-uns de ces FNB. J’ai pris certains des FNB que notre cabinet offre, et je peux les placer en regard les uns des autres. Ce que je peux voir, c’est différents aspects du rapport risque-rendement.

J’ai le FNB Horizons obligations de sociétés canadiennes et je peux voir, vous savez, qu’il a un taux de rendement de 3,15 % environ et qu’il est noté catégorie investissement, mais qu’il a une duration relativement longue. Alors, il faut peut-être que j’en tienne compte. Si j’examine HFR, par exemple, je vois qu’il a un taux de rendement pas mal moindre, mais par ailleurs une duration considérablement plus courte, la même note catégorie investissement, mais une duration plus courte.

Vous pouvez ainsi comparer les FNB les uns avec les autres. Celui du milieu a un fantastique taux de rendement de 6 %, mais je vois qu’il s’agit d’un FNB d’obligations à rendement élevé; je sais que je m’expose à un plus grand risque de crédit. Utilisez cet écran de comparaison non seulement pour examiner différents FNB de titres à revenu fixe, provenant de différents compartiments du marché des titres à revenu fixe, mais peut-être aussi pour examiner des FNB de titres à revenu fixe qui se ressemblent, si ce sont ceux qui répondent à vos besoins.

[Mention juridique] 

Sur ce, je vais conclure et nous allons pouvoir passer aux questions, je suis sûr qu’il y en a beaucoup et je vais tâcher de répondre au plus grand nombre possible.

>>Ammar : Merci, Mark. Ce fut une présentation très instructive. 

[Q et R]

Nous allons répondre aux questions de l’auditoire. Si vous en avez qui sont prêtes, vous pouvez les taper dans le tableau des questions et réponses. Il se trouve du côté droit de votre écran. 

Pendant que nous attendons les questions, j’aimerais rappeler à tous que ce que Mark a présenté, les clients de Pro-Investisseurs y ont accès au Centre de fonds négociés en bourse, sur notre site Web. Après avoir ouvert une session dans votre compte Pro-Investisseurs, vous n’avez qu’à cliquer sur Cotes et recherche et dans le bas vous verrez le lien vers le Centre de fonds négociés en bourse.

Comme Mark l’a souligné, le Centre de fonds négociés en bourse est doté d’excellents outils de recherche, tels les Outils de sélection, qui vous permettent de comparer quatre FNB disposés côte à côte. En outre, il existe des ressources telles que des notes d’analyste et des vidéos. Alors, ne manquez pas d’en prendre connaissance.

Et maintenant, je vais vous redonner la parole, Mark, pour que vous puissiez répondre à certaines des questions qui nous parviennent.

>>Mark Noble : Parfait. Je vois la première question : « Une opinion à propos des titres adossés à des créances hypothécaires? »

Les titres adossés à des créances hypothécaires sont un segment que vous ne trouverez probablement pas sur le marché des FNB en ce moment. C’est une catégorie d’actif restreinte, vous devriez probablement chercher du côté des fonds communs de placement ou des fonds de couverture, vous ne la trouverez guère, malheureusement, du côté des FNB. Je ne vais pas faire de commentaires au sujet de la valeur de ces titres, sauf que, si leur taux de rendement est évidemment plus élevé, ils présentent par ailleurs un sérieux problème de liquidité, ce qui explique probablement pourquoi c’est le marché des fonds communs de placement qui s’en occupent. 

Quelqu’un a cette question à propos d’un portefeuille d’obligations échelonnées ne comportant que des obligations canadiennes : « Comment pouvez-vous ajouter un volet international? »

Eh bien, pour ajouter une composante internationale à un portefeuille d’obligations canadiennes, nous nous tournons vers le marché des FNB. Le marché des FNB, au Canada, comporte à la fois des produits d’obligations étrangères et des produits d’obligations américaines et j’aimerais également signaler que les FNB d’obligations à rendement élevé au Canada sont principalement composés de titres d’émetteurs américains. Alors, la dénomination du FNB — et encore une fois, l’emploi des Outils de sélection de FNB va vraiment vous aider ici — la dénomination du FNB va comporter une indication de la nature des placements. Ainsi, il indiquera implicitement qu’il s’agit d’un FNB d’obligations de sociétés américaines.

La seule exception à cet égard pourrait concerner une chose comme les obligations à rendement élevé, qui sont en réalité des titres américains. Le nom de la plupart des FNB indique si le portefeuille est constitué de titres internationaux, de titres des marchés émergents ou d’obligations. 

>>Question : Comment savoir si l’émetteur d’un FNB a effectivement acheté les titres sous-jacents et si ces titres sont effectivement détenus dans le produit FNB?

>>Mark Noble : Eh bien, c’était une question un peu malheureuse. On ne peut pas savoir. Mais sachez que les sociétés de FNB font de leur mieux pour détenir la plus grande proportion possible d’obligations. Toutefois, c’est une excellente question, parce qu’une chose que l’on fait dans le monde des FNB, c’est ce que l’on appelle l’échantillonnage stratifié, au moyen duquel on essaie de détenir la plus petite quantité possible d’obligations à forte corrélation avec l’indice.

Maintenant, l’objectif du FNB est d’obtenir le rendement de l’élément sous-jacent — d’obtenir le rendement de l’indice de référence ou de la stratégie de référence. Et l’une des façons de déterminer si vous faites du bon travail est de comparer au rendement de l’indice de référence le rendement du FNB. Si l’écart est important, c’est probablement qu’on opère un échantillonnage et que l’on n’atteint pas les objectifs de placement. 

Toutefois, je dirais — cela vaut pour tous les fournisseurs de FNB — qu’on recourt à tous les moyens raisonnables pour tâcher de détenir la plus grande proportion possible de titres sous-jacents de façon à reproduire le rendement de référence. Maintenant, si vous voulez savoir exactement ce qu’un FNB détient, vous pouvez aller sur les sites Web des FNB et pourrez voir quels sont les principaux placements. Habituellement, la plupart des fournisseurs affichent les principaux placements et vous pouvez vérifier, vous savez, s’ils détiennent comme prévu les titres à revenu fixe qu’ils disent qu’ils vont détenir.

Question : Où trouve-t-on les données relatives aux frais de gestion d’un FNB?

>>Mark Noble : Eh bien, la première réponse à cette question, c’est que vous pouvez vous adresser à la Banque CIBC, qui vous fournira ces renseignements. En fait, elle ira plus loin : elle vous indiquera non seulement les frais de gestion, mais aussi le ratio des frais de gestion, qui représente le coût total. Vous trouverez également ces renseignements sur les sites Web des fournisseurs de FNB.

Question : Les parts de FNB sont-elles aussi liquides que les actions?

>>Mark Noble : J’adore cette question. D’accord. Non. Non, elles peuvent être plus liquides que les obligations individuelles, c’est fonction de la taille de l’obligation. Mais n’oubliez pas : la liquidité d’une part de FNB est fonction de la liquidité de l’élément sous-jacent détenu. Alors, il est juste de penser que la détention de parts de FNB contribuera davantage à la liquidité de votre portefeuille de titres à revenu fixe que la détention d’obligations individuelles. Toutefois, une obligation, de par sa nature, sera toujours moins liquide qu’une action.

La seule exception à cet égard pourrait concerner les parts de certains FNB d’obligations du Trésor de très grande taille; les obligations du Trésor constituant évidemment un marché qui se chiffre par milliers de milliards de dollars, elles sont probablement aussi liquides que les actions. Attendez-vous cependant à ce que, de façon générale, la liquidité soit moindre que celle des actions. Ainsi, au moment d’une chute des cours, il sera plus difficile de liquider les positions en titres sous-jacents et l’on peut s’attendre à quelques difficultés sur le plan des prix. Il est très important de comprendre ça, excellente question.

Question : Dans la conjoncture, est-il indiqué d’investir en obligations?

>>Mark Noble : Eh bien, ça dépend vraiment de votre orientation en tant qu’investisseur, de vos objectifs, mais je vous dirai ceci : vous devriez probablement détenir des obligations en tout temps. Beaucoup d’investisseurs me demandent : « Devrais-je détenir des actions ou me débarrasser de mes obligations? » La réponse est la suivante : les obligations assurent une protection contre le risque extrêmement importante — Je crois que c’était probablement notre dernière question vu le temps dont nous disposons — mais les obligations représentent un élément de diversification très important par rapport aux actions. 

Au moment d’un décrochage boursier comme celui auquel nous avons assisté la semaine dernière, alors que les obligations du Trésor ont signé la meilleure performance parmi les différentes catégories d’actif sur fond de recul de 5 % à 8 % de la bourse, ou au moment d’une crise financière, accompagnée d’un recul de 40 % des places boursières, les obligations affichent un rendement positif, c’est l’une des seules véritables sources de diversification. Alors, quel que soit votre âge — à l’évidence, plus vous êtes jeune, plus vous souhaiterez probablement restreindre la part de vos placements en obligations, mais tous les investisseurs devraient détenir des obligations en raison des avantages que la diversification assurée par les obligations apportent à un portefeuille.

Donc, ça n’a rien à voir avec le revenu : ça concerne la diversification. Lorsque se produit une correction boursière importante, les obligations sont l’une des seules catégories d’actif traditionnelles qui procurent des rendements positifs. Je parle des obligations de la catégorie investissement, des titres du Trésor en particulier, qui vous procurent des rendements positifs quand la bourse s’effondre. Donc, pour des raisons de diversification, vous devriez probablement songer à détenir une certaine proportion d’obligations.

>>Ammar : Encore une fois, merci, Mark. Il semble que ce soit tout le temps dont nous disposions. Une dernière question, à laquelle je voulais répondre. 

[Merci]

Il y a quelques questions au sujet des diapositives PowerPoint. Si vous vous rendez sur le site Web de Pro-Investisseurs CIBC et allez à Nous contacter, puis Envoyez-nous un courriel, nous pourrons vous fournir les diapositives. Mark, ce fut une présentation très instructive et je suis persuadé que notre auditoire y voit beaucoup plus clair maintenant en matière de FNB de titres à revenu fixe. Alors, merci pour cette excellente présentation.

>>Mark Noble : Je vous en prie.

>>Ammar : Je tiens à vous rappeler que, si vous souhaitez visionner de nouveau ce webinaire, un lien sera envoyé par courriel aux personnes qui se sont inscrites. J’aimerais remercier l’auditoire; nous vous sommes reconnaissants de votre présence. Si vous avez des questions, des commentaires, consultez notre site Web ou encore appelez-nous, clavardez avec nous ou envoyez-nous un courriel. Merci d’avoir été des nôtres aujourd’hui. Et à la prochaine!

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